Littérature > Romance

LE DESTIN DE JAYDA

7 févr. 2025 - 7 Minutes

CHAPITRE 28

Djibril 😩😩😩

  1. Djibril chien

***Djribril Ibrahim Cissé 
Assis dans ma voiture, chez moi, depuis une heure après avoir quitté chez Malik, je ressasse notre dispute avec Jayda . Les mots de Jayda résonnent encore dans ma tête, comme des coups de poignard. "Je ne veux plus de toi " je regrette notre mariage ." Comment a-t-elle pu dire ça ? Moi, je ne la laisserai jamais partir. Elle m’a trahi, elle a gâché notre bonheur, et elle ose encore se comporter en victime ? Ma colère monte encore , me brûlant le cœur. C’est elle qui a tout détruit. Et malgré tout, elle a l’audace de réclamer un divorce. Jamais je ne lui accorderai cette satisfaction. Elle ne sera jamais avec cet homme . Qu'elle souffre comme je souffre, qu'elle vive chaque jour avec la culpabilité d’avoir détruit ce qu’on avait de beau . Je finis par sortir de ma voiture et claque la portière avant de me diriger vers la maison. Chaque pas alourdit ma colère, mon cœur bat plus fort. En montant les escaliers, je sens la rage bouillonner à nouveau. Elle veut se libérer de moi ? Très bien, je vais lui montrer qu’on ne me quitte pas comme ça. Ça sera jusqu'à la mort , elle et moi .
En entrant dans la chambre, je me fige net. Nousseiba est là, debout près du lit, les yeux fermés, une de mes chemises entre les mains. Elle la caresse doucement contre sa joue, presque comme si elle se consolait.
— Nousseiba, qu’est-ce que tu fais là ? demandé-je, les sourcils froncés.
Elle sursaute et rouvre brusquement les yeux, la chemise tombant de ses mains. Nousseiba se retourne vers moi les yeux agrandis par la surprise. Mais, très rapidement, de la gêne prends le dessus sur elle . 



— Je... je voulais sentir ta chaleur murmure-t-elle en baissant les yeux. Ce sont les hormones, Djibril, s'il te plaît, prends-moi ce soir , rien que cette nuit , pour notre bébé. 
Ses paroles tombent dans la pièce comme une bombe. Mon cœur rate un battement. Elle fait un pas vers moi, ses yeux implorants . Je reste figé, partagé entre l’incrédulité et la colère qui gronde toujours en moi après ma dispute avec Jayda.
— Nousseiba, qu’est-ce que tu racontes ? dis-je, la voix rauque. Je t'ai déjà dit que je ne pourrai pas . 
Elle s'approche encore, attrapant ma main avec douceur, la portant à son ventre légèrement arrondi.
— Je suis seule, Djibril , seule avec cet enfant que tu m’as donné après une nuit d'ivresse . J'ai besoin de toi, je veux te sentir près de moi , en moi à cause de lui , s’il te plaît, juste pour cette nuit.
Que suis-je sensé faire . Je sais de quoi , elle parle car j'ai subi cela avec Djalika et aussi avec Jayda dont je croyais que la grossesse était mienne . Rien qu'en y repensant , ma colère monte à nouveau . 
— Djibril dit-elle d'une voix tremblante 
Sa main tient fermement la mienne, et malgré moi, je sens la chaleur qui émane de son corps. Mon esprit vacille entre rage et désir. D’un geste brusque, je l’attire contre moi, l’embrassant avec une sauvagerie incontrôlable. Nos lèvres se percutent, et très vite, nos corps se pressent l'un contre l'autre dans une chaleur ardente, même si son ventre maintient une petite distance entre nous. Mes mains arrachent ses vêtements, et les siens glissent jusqu'à ma braguette qu'elle ouvre rapidement. Sans trop réfléchir, je la traîne sur le lit, la retournant à quatre pattes. Mon souffle est lourd, mes mouvements précipités. D’un coup sec, je la pénètre brutalement. Elle crie, un cri intense, mêlé de surprise et de plaisir. Je débute alors mes coups de reins puissants, presque violents, la faisant hurler à chaque impact. Les gémissements de Nousseiba emplissent la pièce, tandis que je me perds dans cette rage transformée en désir brut.
— Han... oui Djibril ! gémit-elle.
Je continue de la pénétrer avec une intensité brutale, mes coups de reins ne faisant qu’amplifier ses hurlements de plaisir. Chaque mouvement est plus violent, plus rapide, et les sons qu’elle produit remplissent la pièce, résonnant contre les murs. Son corps tremble sous moi, et sa voix devient incontrôlable, de plus en plus forte. Je n'ai pas le choix. D'une main ferme, je couvre sa bouche, étouffant ses cris pour ne pas alerter toute la maison. Ses yeux se ferment tandis qu'elle se tord de plaisir sous mes assauts. Le lit grince sous la violence de nos mouvements, et je sens sa chaleur se répandre, son corps se contractant autour de moi.
Le plaisir monte, nous emportant vers l'explosion alors que nos corps se crispent une dernière fois avant de se libérer. L'extase nous emporte, me submerge et je m'abandonne à cette sensation brutale , sans réfléchir, sans prendre conscience de sa signification.
***

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***Nousseiba Diop épouse Cissé
Je me réveille ce matin avec une sensation de satisfaction complète dans mon corps. Je caresse doucement mon ventre arrondi, un sourire malicieux se formant sur mes lèvres. La nuit dernière, j'avais tellement supplié Djibril de m’aider à calmer mes hormones, surtout mon envie de le sentir à nouveau en moi. Mon corps ne supportait plus la frustration de la grossesse, et j'avais besoin de lui, de sentir sa présence, de calmer ce feu en moi. Combien de temps avais-je rêvé de ce moment intense ? Et hier, enfin, il avait fini par céder à mes demandes, me comblant d'une manière aussi brutale que passionnée. J'ai adoré sa bestialité au lit, c'était exquis. Et actuellement, rien que d'y penser. J'en ai encore très envie.
Je me tourne vers lui, encore à moitié endormie. Mon regard se pose sur son visage apaisé, ses traits toujours aussi séduisants même dans le calme du sommeil. Je laisse mes doigts glisser sur son torse, espérant recréer la connexion de la veille. Je veux qu'il me baise à nouveau et plus férocement. Je le caresse tout doucement puis au bout de quelques minutes, il commence à bouger doucement, ses paupières s'ouvrent, et nos regards se croisent.
— Bonjour, Djribril, dis-je d'une voix douce.
— Bonjour, répond-il simplement.
— Tu sais, j'ai tellement aimé la nuit dernière, chuchoté-je, un sourire flottant sur mes lèvres.
Il se redresse lentement sans répondre, mais quelque chose dans son regard me met mal à l’aise. Il semble distant, presque froid. Puis, sans détourner le regard, il lâche d'un ton sec :
— Hier, c'était juste pour calmer tes hormones. Rien de plus, Nousseiba.
Son indifférence me cloue sur place. Ces mots glissent sur moi comme une lame froide. Je reste figée, incapable de répondre. Tout ce que je ressens en cet instant, c'est de la colère. Je m’attendais à une forme de tendresse, peut-être un moment de complicité, mais il ne m'offre que le vide.
Je me redresse brusquement, furieuse. Comment ose-t-il réduire ce moment si intense à un simple acte pour "calmer mes hormones" ? Il se lève du lit puis se dirige vers la salle de bain sous mon regard furieux. Ça ne peut plus continuer ainsi. Il faut qu'il me soit docile. Je sors du lit et porte ma robe rageusement. Mon cœur bat la chamade, mon esprit bouillonne. Sans un mot de plus, je me dirige vers ma chambre.

   ***
Je descends les marches avec lenteur , encore irritée par ce que Djibril m’a dit plus tôt. Dans la salle à manger, tout le monde est réuni, comme d’habitude. Djibril est assis à la table, en face de sa mère, tandis que Mia joue avec sa cuillère à côté de lui. La domestique s’affaire à servir. Je prends place, prête à jouer le rôle parfait, même si la tension me ronge. Je tends la main pour servir Mia, tentant d’adoucir l’atmosphère.
— Mia, tu veux des crêpes ou des frites ? demandé-je calmement.
Mais son regard dur me transperce. 
— J’ai pas besoin de ton aide ! Tu n’es pas ma mère ! , crie-t-elle énervée.
Je sens une bouffée de colère monter, mais je garde le contrôle. Ses mots glissent sur moi sans m'atteindre. Je me redresse, la tête haute, prête à répliquer, mais Djibril intervient doucement, sans émotion.
— Mia, arrête. C'est ta tante ! 
Malgré ce que son père a dit , elle me fixe méchamment puis : 
— C'est pas ma tante mais une méchante sorcière ! C'est de sa faute si maman n’est plus là ! Andilath a dit que maman est partie à cause d'elle donc je la déteste . 
Ces mots me frappent, mais pas au point de me faire vaciller. Je garde mon calme, mes mains se crispant légèrement sur la nappe.
— Je ne suis pas là pour remplacer ta mère , répliqué-je d’une voix qui se veut douce . Et encore moins pour te faire du mal . Tu ne veux pas de mon aide , ce n'est pas grave . 
Mia détourne le regard avec mépris, et je retiens un soupir d’agacement. Le silence s'installe autour de la table, pesant. Djibril termine son assiette sans se presser, me jetant à peine un regard. Puis il se lève tranquillement.
— Je vais travailler, annonce-t-il, sans se soucier de l’atmosphère tendue qu’il laisse derrière lui.
Je le regarde sortir, une froide fureur bouillonnant en moi. Pas de larmes, pas de faiblesse. Seulement une rage sourde. Mia n'est qu'une enfant, mais elle ne me mettra pas à terre. Djibril non plus. Je dois garder le contrôle dans cette maison . Je vais trouver un moyen de tout remettre en ordre...! 

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