FIRST LOVE
Chapitre 22
Hummmmm.....
Dylan les mots me manquent.
Quelques jours plus tard.
Après une matinée éprouvante, la pause est une véritable bouffée d'air frais. Seule, comme toujours depuis que mes amis et moi avons pris des chemins différents, je me dirige vers la cafétéria et prends une boisson fruitée au lait.
Sur le chemin du retour, mon regard croise brièvement celui de Victoire, en pleine conversation avec M. Mba. Mais je poursuis ma route sans m’attarder. Nos vies ont pris des directions opposées, et je n’ai plus envie de m’accrocher au passé.
Plutôt que de regagner immédiatement la salle, je m’attarde au balcon. J’observe les élèves en contrebas, riant, échangeant, insouciants. Une sensation d’isolement m’envahit. Même après tout ce temps, Dylan refuse toujours d’officialiser notre relation et au collège, nous nous parlons à peine.
Perdue dans mes pensées, je sursaute en sentant une présence à mes côtés.
— Je t’ai fait peur ?
Yvan me sourit légèrement.
— Un peu !, avoué-je en esquissant un sourire en retour.
— Tiens, c’est pour toi.
Il me tend une plaquette de chocolat. Son attention me touche, comme toujours.
— Comment as-tu trouvé mon cadeau ?
Mon visage s’éclaire instantanément.
— C’était génial, merci Yvan.
— Je suis content que ça te plaise. Tu verras, il y a quasiment tout le programme de maths et physique. Ça te sera utile.
— C’est vraiment gentil d’avoir pensé à moi.
— C’est normal, Marissa, je veux que tu réussisses.
Ses mots me serrent le cœur. Je détourne le regard un instant, submergée par une vague d’émotion. Nous discutons ensuite du sport et de la fête de la jeunesse prévue le mois prochain.
— Tu vas te présenter en tant que miss ?
— Avec ma taille ?
J’éclate de rire.
— Tu n’es pas si petite que ça.
— Ah oui ?
Je me rapproche de lui, et il passe un bras autour de mon bassin pour nous comparer.
— Regarde, tu m’arrives à l’avant-bras.
— Tss ! Moque-toi doucement.
Son rire est communicatif.
— En passant, j’ai un match ce week-end. Tu viendras ?
— Pourquoi pas ! Dis-moi juste l’heure et le lieu.
— Génial !
Nous continuons à discuter jusqu’à ce qu’Hilaire nous rejoigne. Mon sourire s’efface aussitôt, et je m’apprête à partir quand il m’interpelle.
— Attends, Marissa.
Je me fige, le regard impassible.
— J’ai appris ce que tu as fait pour Victoire… Merci.
Je reste muette un instant, puis me contente de hocher la tête avant de filer en classe.
À peine assise, mon téléphone vibre. Un message de Dylan.
"Je crois que je t’ai laissé un peu trop de liberté... PS : je ne veux plus te voir avec lui."
Je serre les dents. Il parle d’Yvan, évidemment. Cette possessivité me fatigue. Avec Yvan, tout est plus simple.
Sans répondre, je range mon téléphone et me plonge dans mes cahiers, bien décidée à ignorer cette frustration grandissante.
#Ms
À la fin de la pause, le professeur de sciences naturelles entre en classe, imposant immédiatement le silence. Aujourd’hui, place aux exposés. Il annonce que nous devons nous mettre en binôme, et aussitôt, des groupes se forment.
Je m’attends à ce que Dylan me choisisse, mais à ma grande surprise, il se tourne vers un autre camarade, celui qui a terminé deuxième au premier trimestre. Mon cœur rate un battement. Sérieusement ?
Je reste là, immobile, cherchant du regard une solution, jusqu’à ce qu’Yvan se rapproche de moi avec un sourire.
— Tu veux qu’on bosse ensemble ?
Je n’hésite pas longtemps.
— Avec plaisir.
Mais à peine ai-je accepté que je ressens un regard pesant sur moi. En levant les yeux, je croise celui de Dylan, noir, chargé d’une colère sourde.
Il est furieux.
Je soutiens son regard un instant, avant de détourner les yeux. Pourquoi cette réaction ? Il n’avait qu’à me proposer d’être son binôme s’il tenait tant à travailler avec moi.
Mais il ne l’a pas fait.
Alors qu’il ravale sa rage, moi, je m’installe aux côtés d’Yvan, bien décidée à ne pas me laisser atteindre. Au lieu de m'attarder sur son regard braqué sur moi, je me focalise sur les recherches et rassemble le maximum d'idées.
Lorsque les cours prennent fin, je retourne à ma place et range soigneusement mes affaires.
— À demain, Marissa !
Yvan me lance un sourire sincère, et je lui réponds avec entrain avant de quitter la classe. Je prends mon temps pour sortir du collège, savourant l’air frais de fin d’après-midi. Mais à peine ai-je mis un pied sur l’allée menant à chez moi qu’une voix grave m’interpelle.
— Marissa !
Je me fige un instant avant de me retourner. Dylan avance vers moi, déterminé, et avant que je ne réalise ce qu’il fait, il attrape mon sac et le passe sur son épaule.
— Rends-le-moi ! protesté-je en tendant la main.
— Pourquoi ? Je suis ton copain après tout.
Je lâche un rire amer.
— Seulement quand ça t’arrange, hein ?
Son regard s’assombrit, et d’un geste rapide, il m’attire contre lui, réduisant la distance entre nous.
— Pourquoi tu fais ça ? demande-t-il d’une voix rauque.
— Faire quoi ?
— Essayer de me rendre jaloux avec cet idiot !
Mon sang ne fait qu’un tour.
— Ne l’appelle pas comme ça.
Dylan fronce les sourcils, incrédule.
— Je rêve ou tu es en train de le défendre ?
— Pourquoi je ne le ferais pas ? rétorqué-je en croisant les bras. Tu es mon copain, mais tu n’as jamais voulu l’assumer. Tu parlais de me protéger, mais en réalité, tu voulais juste que personne ne sache. J’en ai marre, Dylan. Soit tu m’assumes, soit tu me laisses partir.
Un silence pesant s’installe. Il me fixe, son expression indéchiffrable. Puis, lentement, un sourire en coin étire ses lèvres.
— Si je le fais… tu arrêtes de traîner avec lui ?
Je cligne des yeux, stupéfaite.
— Tu me poses une condition pour quelque chose qui devrait être normal ?
— Prends le temps d’y réfléchir.
— Pas la peine. Ne m’affiche plus jamais, Dylan.
Furieuse, je me détourne et accélère le pas, mais en quelques secondes, il me rattrape et… me soulève du sol avec une facilité déconcertante.
— Dylan ! Dépose-moi tout de suite !
— Tu te rebelles, petite fée ? susurre-t-il avec amusement.
— Dépose-moi, Dylan !
— Tu as oublié le mot magique…
Je le fusille du regard, mais je sais qu’il ne me lâchera pas tant que je ne cèderai pas.
— S’il te plaît, lâché-je à contrecœur.
Satisfait, il me repose délicatement sur mes pieds et glisse ses mains sur mes épaules, me forçant à le regarder.
— Je suis maladroit parfois… mais c’est juste parce que je t’aime. Je ne veux pas te perdre.
Son regard plonge dans le mien, plus intense que jamais.
— Alors arrête de te comporter comme un idiot, murmuré-je en baissant les yeux.
Un sourire fugace éclaire son visage. Il passe un bras autour de mes épaules et nous reprenons notre marche, main dans la main.
— Je ne t’ai jamais vue aussi déterminée… C’est nouveau. J’aime bien.
Il resserre sa prise légèrement avant d’ajouter, un brin taquin :
— Mais la prochaine fois, mets cette énergie sur moi, d’accord ?
Je me contente d’acquiescer en silence, le cœur battant un peu plus fort que d’habitude.
Lorsqu’on arrive devant la maison de ses parents, Dylan se tourne vers moi, un sourire en coin.
— Tu viens ? demande-t-il en désignant la porte d’un mouvement de tête.
— Maintenant ? répliqué-je, hésitante.
— Oui, ça te dérange ?
— Je comptais me reposer et réviser un peu…
— On peut le faire ici, ça ne change rien. Et puis, si tes parents savent que tu es avec moi, ils n’y verront aucun inconvénient.
Je réfléchis un instant. Il n’a pas tort.
— D’accord.
On pénètre dans la maison et montons directement dans sa chambre. À peine la porte refermée, il tourne la clé et commence à déboutonner sa chemise, son regard brûlant accroché au mien.
— Je vais prendre une douche… Si ça te dit de m’accompagner…
Sa phrase reste en suspens, mais le message est limpide. Je le fixe, captivée par la lenteur sensuelle avec laquelle il enlève ses vêtements. Lorsque son dernier vêtement glisse au sol, il me lance un regard perçant avant de disparaître dans la salle de bains.
Le bruit de l’eau résonne dans la pièce, me laissant seule avec mes pensées qui s’embrasent. Mon imagination s’emballe, mon cœur tambourine. Vingt minutes plus tard, la porte s’ouvre, et Dylan apparaît, une simple serviette nouée autour des hanches. Des gouttes ruissellent encore sur sa peau, accentuant chaque relief de son torse sculpté. Nos regards s’accrochent, et je me fige.
— Toujours sur la même décision ? murmure-t-il d’une voix rauque.
Je détourne les yeux, troublée.
— Je… Je préfère rester ainsi.
Il avance lentement vers moi, réduisant l’espace entre nous, et mon souffle se bloque.
— Marissa… Tu sais ce que signifie être en couple ? Ce n’est pas juste des appels et quelques sorties. Ce sont aussi ces moments-là… où l’attirance devient trop forte pour être ignorée.
Il marque une pause, laissant ses mots s’insinuer en moi avant de poursuivre :
— La dernière fois, on a été interrompus. Mais cette fois… Dis-moi ce qui te retient. Est-ce la peur ? Ou bien… une envie que tu refuses d’admettre ?
Ma gorge se serre, mes poings se crispent pour ne pas céder.
— Dylan…
Son souffle chaud effleure ma peau, déclenchant un frisson incontrôlable.
— Arrête de lutter, Marissa… Laisse-toi aller. Fais-le pour moi…
Mon esprit vacille, mon corps réagit avant même que ma bouche ne puisse répondre. Je hoche doucement la tête, complètement envoûtée.
#Ms
Dylan observe ma réaction, un sourire satisfait étirant ses lèvres. Il sait. Il sait que je suis à la limite, suspendue entre la raison et le désir.
Lentement, il tend la main et effleure ma joue du bout des doigts, traçant une ligne brûlante jusqu'à ma mâchoire. Son pouce frôle mes lèvres, et je retiens mon souffle.
— Tu es magnifique quand tu te mords la lèvre comme ça… murmure-t-il d’une voix grave et veloutée.
Sa main glisse sur mes nattes, bascule légèrement ma tête en arrière, et son regard s'assombrit d'une lueur indéchiffrable. Il approche son visage, frôle ma peau de ses lèvres sans réellement m’embrasser, laissant une vague de chaleur se propager en moi.
— Tu trembles… est-ce de peur ou d’envie ?
Je n’ai pas le temps de répondre. Ses lèvres s’emparent des miennes avec une lenteur exquise, explorant, goûtant, attisant cette tension qui grandit entre nous. Ses mains descendent le long de mon dos, effleurant ma peau à travers le tissu, m'arrachant un frisson incontrôlable.
__ Dylannnn !
Je gémis , perdant le contrôle totalement. Il glisse ses mains sous ma chemise et dégraffe mon soutient à travers mon démembré. Le relâchement de ma poitrine me rappelle des séquences que nous avons vécu ici, dans sa chambre.
Il attrape ensuite un de mes seins et le malaxe sans ménagement. Je couine et bouge légèrement. Il se sert de sa main libre, et l'insère sous ma jupe et décale ma culotte à la recherche de mon clitoris. Dès qu'il me trouve, je ressens une sorte de décharge électrique me traversant le corps en entier.
__ Tu aimes ça ?
Je hoche la tête tellement je me sens biens dans ses bras. Il relâche mon sein et glisse sa main sous ma jupe, ensuite il tire ma culotte d'un geste vif et elle descend le long de mes cuisses. Il me soulève et m'allonge sur le lit, à plat ventre.
Le vide que je ressens sur mes fesses me fait réaliser qu'il a soulevé ma jupe. Il retire ma culotte complètement et fait de même avec mes chaussures. Ensuite, il utilise ma culotte pour m'attacher les chevilles.
__ Qu'est-ce que tu fais ?
Je prends peur...
__ Ne bouge pas !
Son ton est sec , différent et je m'inquiète.
__ Dylan.
Il s'assoit près de moi et me bloque le bassin à l'aide de son torse puis il passe doucement sa main sur mes fesses avant de me donner une première claque. Puis une seconde, je crie et me tord de douleur.
__ Tais-toi et comporte toi comme une fille obéissante. Tout à l'heure, tu as crû que tu pouvais défier mon autorité Marissa !?
Mes yeux s'écarquillent, il veut se venger !?
__ Ne fais pas ça s'il-te-plaît...
Je ressens des picotements sur ma peau et mes larmes remontent malgré moi. Il ne m'écoute pas et se met à me donner des claques pendant une dizaine de minutes. Mes parents n'ont jamais levé la main sur moi et lui, il l'a fait. C'est douloureux, j'ai mal mais j'évite d'extérioriser ma douleur pour ne pas le contrarier davantage.
Quand il termine, il se met à masser ma peau en douceur.
__ J'espère que le message est passé cette fois. Je ne veux plus te voir traîner avec lui et n'essaie plus jamais de défier mon autorité Marissa ! Est-ce clair ?
Je hoche la tête silencieusement. Satisfait, il libère mes chevilles et je me dis que c'est finit mais Nonnn....je ressens ma jupe glisser le long de mes pieds et atterrir au sol. Il me retourne et la douleur me pique à vif dès que mes fesses touchent son drap.
Je le fixe en retenant mes cris.
__ Enlève ta chemise.
M'ordonne t'il.
J'obéis et ne restant plus que le soutien, il me lance un regard sombre voyant que je ne veux pas le retirer.
__ Qu'est-ce que tu attends !?
Je le fais aussitôt dit.
__ Très bien, maintenant écoute-moi attentivement. Dès cet instant, tu feras tout ce que je te dirai de faire d'accord ?
