FIRST LOVE
Chapitre 20
Dylan, qui es-tu ?
Marissa tu dis que tu le connais ? 🤣
Je prends le temps de capturer chacun de ses mouvements en faisant un zoom de temps à autre sur son visage. Quand elle est complètement nue, je lui demande de se caresser.
__ Masturbe toi pour moi.
Elle s'exécute et se met à se toucher. Elle commence par la poitrine. Le bandeau sur ses yeux rend le tout magique. Je filme et esquisse un sourire diabolique. Cette vidéo va leur plaire j'en suis sûre et j'aurais un sacré paquet d'argent.
Nous vivons dans un monde où les pervers sont prêts à tout pour se rincer les yeux. Mon site me permet de les satisfaire et de me faire du fric par la même occasion.
Je prends mon temps avec elle car elle est bien foutue et je risque gros connaissant le lien qui m'unie à son frère. Si seulement il savait qui j'étais, je ne pense pas qu'il allait encore me fréquenter. Je suis ce genre de personne qu'on ne côtoie pas vraiment, de peur de se faire brûler les ailes.
Après quelques instants, je l'invite à se courber. Ses mains reposent sur le matelas et son postérieur est à ma merci. Je sors un vibromasseur de ma cachette secrète , un cadeau que je me suis offert le mois dernier et que je compte bien m'en servir sur mes proies.
Je mets un peu de lubrifiant et le glisse à l'intérieur du sexe de Gwladys.
__ Qu'est-ce que c'est ?
Elle réagit aussitôt mais ne proteste pas.
__ Tu le sauras d'ici peu.
J'appuie sur la télécommande et directement les vibrations se déclenchent. Elle se met à bouger, ressent l'inconfort au départ mais un plaisir au fur et à mesure que j'augmente la vitesse.
__ Ça te plaît ?
Elle ne me répond pas et gémit à la place. Je récupère mon téléphone et filme pour ne rien rater de la scène.
__ Ce soir, je vais te faire jouir autrement.
Elle n'est pas contre et se caresse en changeant de position pour atteindre l'orgasme. Je passe à la vitesse supérieure et elle bouge avec son bassin imaginant probablement qu'elle est en train de s'exécuter sur un pénis.
La perverse.
C'est ça qui m'a fasciné chez elle. Malgré son jeune âge, elle est libre d'esprit et totalement déjantée comme fille. Au bout de quelques minutes, elle finit par jouir, je zoomé sur son sexe pour filmer le liquide qui s'échappe en cascade
J'aime les filles fontaines.
Elle pousse un cri et s'etale sur le lit en sueurs. Je l'observe, elle a l'air épuisée.
__ Qu'est-ce que t'en dis ?
Je lui pose la question en enregistrant la vidéo et en rangeant mon portable loin de ses yeux.
__ C'était super.
Elle détache le bandeau au même instant et je m'offusque.
__ T'ai-je donné l'ordre de le faire ?
__ Mais ...
__ La prochaine fois tu seras punie.
Elle sourit.
__ Tu sais que j'adore tes punitions Dylan.
Une salope cette fille.
__ Habille toi maintenant, je vais te raccompagner.
__ D'accord mais laisse-moi d'abord me nettoyer.
__ Okay.
Elle écarte ses cuisses et sors le vibromasseur de ses lèvres du bas. Il est tout mouillée et gluant.
__ Nettoie le avec ta langue !
__ Je comptais le faire de toute façon.
Elle s'applique et je savoure l'image.
#Ms
Une demi-heure plus tard, nous voilà enfin en route. Je stoppe un taxi et l'installe à l'intérieur. Avant qu'elle ne ferme la portière, je lui glisse quelques billets pour son trajet. Elle sourit, un éclat de surprise dans ses yeux quand elle voit la somme.
__ Merci, mon amour...
Je la fixe sans répondre, un vide dans le regard. Quand le taxi disparaît au coin de la rue, je fais demi-tour, me dirigeant vers la maison. Mais alors que je m'approche, mes pensées se tournent vers Marissa. Elle n'a pas donné de nouvelles depuis ce matin, et elle n'était même pas en cours. Qu'est-ce qui cloche avec elle ?
Un doute s'installe en moi. Dois-je m'arrêter pour prendre des nouvelles ou faire comme si de rien n'était ? Finalement, je décide de m'arrêter. Je sonne à la porte, et quelques secondes plus tard, sa mère ouvre le portail.
__ Dylan ?
__ Bonsoir Madame Elong. Je sais qu'il est tard, mais je voulais prendre des nouvelles de Marissa.
Elle me dévisage un instant avant de sourire, surprise.
__ Oh... entre donc !
Elle pousse le portail et me laisse passer. Je la suis à l'intérieur, mes pas résonnant dans la maison calme. Elle me guide jusqu'au salon, se retourne et me dit que sa fille est dans sa chambre, allongée.
__ Tu peux monter, elle se sent un peu faible.
__ Merci, Madame. Et en passant, votre robe est vraiment magnifique.
Un sourire flatté éclaire son visage.
__ Merci, mon garçon.
Les femmes, toujours aussi prévisibles. Un compliment, même faux, et elles fondent. Je laisse échapper un léger sourire avant de monter les escaliers.
En arrivant devant la porte de la chambre, de ma copine je m'arrête. "Copine" ce mot m'amuse.
Je pousse doucement la porte de sa chambre. La lumière tamisée filtre à travers les rideaux, projetant des ombres douces sur les murs. Marissa est allongée sur son lit, les yeux fermés, une main posée sur son front. Elle semble dans un état de faiblesse plus important que je ne l'aurais imaginé.
Je m'approche lentement, incertain de la façon de la réveiller, comme si tout cela était trop intime pour moi. Je reste un moment à la regarder, un étrange mélange de curiosité et d'irritation dans le ventre.
__ Marissa ?
Ma voix est douce, presque hésitante. Elle ouvre lentement les yeux, d'abord flous, puis se fixe sur moi. Un sourire fatigué se dessine sur ses lèvres.
__ Dylan... tu es venu ?
Elle semble surprise de me voir. Je hoche la tête sans vraiment savoir quoi dire.
__ Qu'est-ce qui ne va pas ?
Elle soupire, et essaie de se redresser, mais je la stoppe d'un geste.
__ Ne te force pas.
Elle se laisse retomber contre les oreillers, lasse.
__ Qu'est-ce qu'il y'a ?
__ Rien de bien grave Dylan. Ça ira ne t'en fais pas.
Elle essaie de me faire croire cela mais j'ai l'impression que ce n'est pas le cas. Quelque chose vibre en moi, quoi ? Je l'ignore exactement mais la voir pâle ne me laisse pas indifférent.
C'est bien la première fois.
Je passe un moment à ses côtés, cherchant à l'apaiser, mais à mesure que la fatigue l'envahit, je décide qu'il est temps de partir.
__ Repose-toi bien, petite fée. Je te téléphone plus tard.
Elle répond à peine, murmurant quelque chose que je peine à saisir.
Je quitte doucement la pièce, descend les escaliers, et au rez-de-chaussée, je tombe nez à nez avec sa mère.
__ Elle semble épuisée. Que se passe-t-il ?
Je pose la question à sa mère réellement inquiet.
__ Un léger palu, ça ira ne t'inquiète pas.
__ D'accord.
Je n'insiste pas.
__ Passez une bonne soirée Madame.
__ Merci Dylan.
Je quitte leur maison confus, et inquiet. J'espère qu'elle se rétablira vite. Je n'ai pas encore fini avec elle.
En rentrant à la maison, je trouve ma mère déjà là, un air curieux sur le visage. Elle me questionne immédiatement sur ma sortie. Je lui explique rapidement où j'étais, et elle semble trouver touchant que je sois allé voir Marissa. Elle lui accorde sa sympathie d’un simple geste, comme si cela effaçait tout.
Alors que je me dirige vers ma chambre, sa voix me stoppe.
__ N’oublie pas ton rendez-vous avec ton père demain.
Une onde de frustration m'envahit. Comment aurais-je pu oublier ? Je sens déjà le poids de cette journée qui s'annonce, et je n'ai même pas envie d'y penser. Je réponds brièvement à ma mère, avant de monter d’un pas lourd dans ma chambre. Une fois à l’intérieur, je me laisse tomber sur la chaise de mon bureau et, pour éviter de ruminer, je plonge dans mes révisions. Je sais déjà que demain, mes pensées seront occupées par tout sauf mes cours.
#Ms
Le lendemain après-midi, avant de rejoindre mon père au restaurant, je fais un détour chez Marissa. En entrant, je la trouve assise dans le jardin, l’air perdu, presque absente. Son attitude m’intrigue.
— Marissa ?
Elle sursaute violemment avant de planter son regard dans le mien.
— Dylan !? Qu’est-ce que tu fais là ?
— Je venais prendre de tes nouvelles.
Je m’approche, mais elle ne réagit pas vraiment.
— Oh...
C’est tout ce qu’elle trouve à dire. Aucune émotion, aucune chaleur.
— Tout va bien ?
— Pourquoi cette question ?
— Tu as l’air bizarre.
— Et toi, ça va ?
Elle me retourne la question sans avoir pris la peine de me répondre.
— Oui, ça va.
Je m’installe à côté d’elle, mais elle recule légèrement sa chaise.
— Qu’est-ce qui ne va pas, Marissa ?
Elle ne répond pas tout de suite. À la place, elle manipule son téléphone et me le tend.
— Ce numéro te dit quelque chose ?
Je le reconnais immédiatement, mais je feins la confusion. Comment a-t-elle mis la main dessus ?
— Dylan !!!
— Non, jamais vu. C’est à qui ?
Toujours nier les gars, toujours....
Un rictus amer tord ses lèvres tandis qu’elle m’arrache son téléphone des mains.
— Tu te moques de moi ?
— Marissa, qu’est-ce que tu racontes ?
— Alors pourquoi cette fille m’a écrit pour me dire que tu sors avec son amie, hein ?
Un rire nerveux m’échappe. Je passe une main sur ma tête, exaspéré.
— Sérieux ?
— Ça t’amuse ?!
Sa colère est palpable.
— Ce qui m’étonne, c’est toi ! Une fille que tu ne connais même pas te balance n’importe quoi, et toi, tu gobes tout sans réfléchir ? Voyons, Marissa...
— Réponds-moi, Dylan ! Tu sors avec son amie, oui ou non ?
— Non.
Je lâche sèchement, sans ciller.
Merde.
Comment cette idiote a-t-elle osé me mettre dans un tel pétrin ? Une gamine du collège avec qui je m’amusais un peu et qui se croit déjà tout permis ?
Marissa me fixe un instant, puis compose un numéro et lance un appel en le mettant sur haut-parleurs.
— Qu’est-ce que tu fais ?
Ça sonne. Une fois. Deux fois. La fille ne décroche pas. Merci, mon Dieu. Je ne te le dis pas souvent, mais là, tu gères.
— Je vais rappeler et enregistrer notre conversation, Dylan. Après ça, on verra si tu peux encore nier.
C’est la goutte de trop. Je me lève brusquement et décide de retourner la situation.
— Vas-y, fais-toi plaisir ! Moi qui pensais que tu étais vraiment malade... C’est pour ça que tu as manqué les cours ? Franchement ! Je t’aime, Marissa. Je suis la meilleure chose qui puisse t’arriver dans cette foutue vie, alors mets-le bien dans ton crâne… ou alors, on arrête tout !
Sans attendre sa réaction, je tourne les talons. Elle m’appelle, mais je ne me retourne pas. Hors de question.
En franchissant la barrière de leur maison, je sors immédiatement mon téléphone et compose un numéro. Elle décroche à la première sonnerie.
— Qu’est-ce qui t’a pris de faire une connerie pareille ?
— Dylan, on ne joue pas avec moi, ok ? Soit tu choisis, soit tu me laisses tranquille.
J’éclate de rire.
— Tu as fini ton cinéma ? Maintenant, coupe cet enregistrement et retiens bien une chose : on ne me la fait pas à moi.
— Je...
Je raccroche sans lui laisser le temps d’en placer une. Petite amatrice. Elle a osé semer le chaos dans ma relation avec Marissa ? Très bien. Puisqu’elle veut jouer, je vais lui montrer qui est le maître.
Tout en marchant, un plan se dessine dans mon esprit. Je vais lui donner une leçon qu’elle n’oubliera pas. La prochaine fois, je choisirai "mes distractions" avec plus de soin. Loin du collège, et surtout, loin des problèmes.
Quelques minutes plus tard, installé dans un taxi, je lui envoie une photo. Je sais qu’elle va la chambouler. Dès que le message est envoyé, je range mon téléphone et patiente.
Dix minutes plus tard, elle m’appelle. Je le savais.
Qui va décrocher ? Certainement pas moi.
Elle insiste. Puis abandonne et m’envoie un message.
"Rappelle-moi, s’il te plaît !"
Un sourire en coin, je glisse mon téléphone dans ma poche. Non, ma belle. Je vais laisser son cerveau travailler un peu.
Lors de notre dernière rencontre, j’avais discrètement fouillé son téléphone, accédant ainsi à tous ses messages. C’est là que je suis tombé sur une conversation pour le moins… intéressante. Une discussion bien trop intime entre elle et l’ami de son père. Et c’est elle qui ose aujourd’hui me parler d’exclusivité ?
Une petite garce sans scrupules, qui ne connaît aucune limite, et elle pense pouvoir venir semer le chaos dans ma vie ? Elle croit vraiment qu’elle peut mettre de l’eau dans mon vin sans en payer le prix ?
Wow. Quelle audace.