L'HÉRITIÈRE MILLIADAIRE
L'amour donne des ailes
Chapitre 11
Djamila est une véritable Karaba la sorcière 🥱😥
- Le plan de Marcus et Djamila
- L'attaque de Soraya
De toute façon, vous faites juste semblant d'être un couple devant ta famille. J'ai vraiment hâte que cette mascarade prenne fin.
__ Tu plaisante ou quoi bordel ?
Je sens un vertige me submerger. C'est comme si tout mon univers vient de tomber. Jessie ? Amoureuse de mon Alex ? Je veux protester, hurler, mais une part de moi sait qu’elle que je ne peux que me blâmer moi-même pour cette situation.
— Du calme bébé je plaisantais ! Regarde ton visage qui est serré en ce moment on dirait coup de poing de Francis Nganou, je suis morte rire !
Je dois admettre qu'il est très beau, élégant et sexy mais je n'irai pas jusque là car je sais que ma copine en pince pour lui. Il est ton crush bébé...
Soraya ma puce, je te connais depuis des années. Qu’est-ce qui se passe ? Je sens que tu me cache quelque chose.
Je n'ai pas l’habitude de me confier à propos de mes sentiments, même à Jessie. Mais cette fois, je sens que si je n’en parle pas, je risque de devenir folle.
— Ce matin, il s’est passé quelque chose... inhabituel, commençé-je lentement.
— Inhabituel ? répéte Jessica avec un sourire amusé.
Crache le morceau bébé ! Vas-y, je t’écoute.
J' inspire profondément avant de raconter l’incident dans la douche, chaque détail, y compris le baiser. Jessie reste silencieuse, mais ses yeux pétillent de curiosité et d’amusement.
Quand je fini, Jessica éclate de rire, un rire clair et contagieux qui fait grincer mes dents.
— Ce n’est pas drôle, Jessie ! dis-je d'une voix imposante.
— Oh que si, ça l’est Soraya ! répond Jessie en essuyant une larme de joie qui déborde.
Toi, la reine de glace, embrassée par ton employé bad boy dans ta propre douche?
Wow ! En plus tu l'as vu complètement nu, c'est génial. J'aurais vraiment aimé être à ta place bébé, je te jure. J'imagine déjà son corps canon et sexy.
C'est tellement incroyable on dirait une scène de film romantique.
Je roule des yeux, mais je sens la chaleur monter sur mes joues.
— Ce n’était pas romantique du tout. C’était... c’était absurde, déplacé, et totalement inacceptable Jessie.
— Ou alors... dit-elle en s’approchant légèrement. Tu es simplement furieuse parce que tu as aimé ça... Tu aimé le voir tout nu sous cette douche avoue-le Soraya !
Et je sens déjà qu'il possède un énorme engin sous le pantalon.
J'ouvre ma bouche pour protester, mais aucun mot n’en sort. Je détourne le regard, sentant mon cœur s’emballer à cause des propos déplacé de ma meilleure amie Jessie sur la taille de l'engin de mon Alex... Euh je veux dire ce connard arrogant d'Alex.
Jessie est complètement folle je vous le jure, elle est l'incarnation même de la folie c'est certifié. D'ailleurs je me demande comment j'ai pu être amie avec elle ? Je suis morte de rire ! Sa folie n'a aucune limite c'est sûr !
— C’est bien ce que je pensais, déclare Jessie avec un sourire satisfait.
Tu es tombée amoureuse de lui Soraya et n'essaie surtout pas de me dire le contraire car je ne te croirait pas du tout.
— Quoi ? Moi amoureuse d'Alex ? C'est absurde Jessie. Tu sais pertinemment qu'il n'est pas mon genre de mec...
— Oh que oui ! Sinon c'est quoi ton genre de mec petite menteuse ? Arrête de le nier autant Soraya. Cet homme te fais de l'effet admet-le. Je ne t'ai jamais vu regardé ou parler d'un homme tel que tu le fais avec Alex.
À chaque fois que tu parles de lui, tes yeux rayonne de joie.
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D'ailleurs Tu l’as dit toi-même. Depuis ce matin, tu n’arrêtes pas de penser à lui. Il t’a fait perdre ton contrôle, et ça te terrifie. Parce que pour la première fois, quelqu’un te fait ressentir quelque chose que tu n'avais jamais ressenti auparavant Soraya. Si j'étais toi, j'allais déjà sauté sur lui afin qu'il me fasse tout ce que ses doigts et son corps savent faire.
Je reste silencieuse, mon esprit en confusion. Jessie a peut-être raison. Depuis combien de temps n'avais-je pas ressenti cela pour un homme ? Ce mélange troublant de colère, de désir et d'attirance ?
— J'en sais rien Jessie... Je suis vraiment perdu...
— Peut-être que pour une fois, tu devrais arrêter de tout analyser comme un robot et juste voir où ça te mène, suggéra Jessie.
Tu es humaine, Soraya. Ce n’est pas un crime de ressentir quelque chose pour quelq'un qui n'est pas né avec une cuillère en or dans la bouche comme toi.
__ J'admets qu'il me fait ressentir des choses, mais je n'ai pas la tête à me lancer dans quoi que soit.
__ Je suis sûr que ça viendra avec le temps !
__ Alors parle-moi maintenant de ton nouveau petit ami Arabe, comment êtes-vous rencontré ?
__ Ne t'inquiètes pas je vais tout te raconter dans les moindres détails bébé !
**** Djamila Ngakosso****
Dans une vaste chambre de notre luxueuse villa, Marcus Ngakosso mon imbécile de mari fait les cent pas, comme s'il avait perdu quelque chose. La pièce, ornée de motifs luxueuse respire la richesse et le pouvoir.
Je dois avouer que je suis la fille la plus chanceuse du monde entier.
Car, je suis passé de la fille de rue, à la femme de l'un des fils d'une des familles les riches du Congo Brazzaville. J'adore le luxe dans lequel je vie et pour rien au monde je ne vais abandonner tout ceci.
Donc cette vielle sorcière aigrie qui me sert de belle-mère, devrais définitivement oublié cette idée de divorce. Je ne compte pas divorcer un jour de son fils, car je suis là, collé, serré, cimenter et No Bouging!
Avec lui, j'ai tout ce dont j'ai toujours rêvé dans la vie : argent, voiture de luxe, voyage en business class, vêtements de marques, bijoux et j'en passe.
J'ai dû me prostituer juste pour avoir de quoi manger. Un beau jour, le bon Dieu a eut pitié de moi et a spécialement mis Marcus Ngakosso sur mon chemin.
Mais pour Marcus, ce soir, tout ce luxe n'est qu’un rappel cruel de ce qu’il risque de perdre. Ses mains tremblent légèrement de colère, et son regard brûle d’une intensité presque effrayante.
Assise dans un fauteuil en cuir, j'observe mon mari avec une froide attention. Je porte une robe noire élégante, moulante, qui souligne mon allure sophistiquée. C'est ça l'avantage d'être marié à un homme riche. Je ne porte que des vêtements confectionner par les plus grands styliste d'Afrique et d'ailleurs.
Même mes copines se demandent toujours comment j'ai fait pour attraper ce gros poisson au nom de Marcus Ngakosso.
Dans une main, je tiens une coupe de vin rouge que j'avais ramené récemment lors de mon dernier voyage aux États-Unis.
Je fais tourner lentement mon verre, savourant chaque instant du spectacle que m'offre mon imbécile de mari Marcus dans sa colère.
— Je ne peux pas croire qu’elle ait fait ça, grogne Marcus, brisant le silence. Sa voix résonne comme un grondement de tonnerre dans la pièce.
Voilà ! C'est ce que j'attendais depuis longtemps. Qu'il se mette dans tout ses états à cause du sale tour que sa mère vient de lui jouer. J'aspire à être une femme de pouvoir. Peut-être que si mon mari Marcus arrive à détrôner cette garce arrogante de Soraya. Je prendrai sa place dans l'entreprise familiale et je serrais au sommet de l'empire avec mon mari.
— Elle ? demandé-je avec un sourire en coin, bien que je sais très bien de qui il parle.
— Ma mère bordel ! De qui d'autre voudrais-tu que je parle, crache Marcus, d'une voix autoritaire.
Elle a choisi Soraya comme héritière de l’empire familial. Mon empire à moi bordel ! C'est inacceptable !
Je pose lentement ma coupe sur la table basse en verre, croisant mes longues jambes avec une grâce calculée.
C’est une humiliation, Djamila. Une insulte.
Je suis son fils aîné bon sang ! Je suis celui qui a toujours été là, celui qui a travaillé dans l’ombre pour consolider cet empire. Et elle... elle donne tout à cette chienne de Soraya ? Cette petite arrogante, insupportable, qui se croit tout permis.
— Soraya est une petite princesse arrogante murmuré-je, mon ton teinté de venin.
Je pensais qu’elle ne s’intéressait qu’à ses costumes hors de prix et à son pouvoir de femme d’affaires glaciale et autoritaire.
Marcus s’arrête, posant ses mains sur le bureau qui se trouve au centre de la pièce.
— C’est exactement ça. Elle s’est toujours prise pour la reine du monde.
Et maintenant, ma mère la couronne. Elle croit que Soraya est meilleure que moi, plus digne de diriger ce que j’ai contribué à construire. C’est une insulte ! Une trahison de la part de ma propre mère ! grogne t-il férocement.
Je me redresse, mes yeux noirs étincelant de malice.
— Soraya est une menace, Marcus. Elle a toujours pensé qu’elle valait mieux que toi... Que nous tous. Et maintenant, ta mère vient de lui donner les armes pour nous écraser.
Et toi ? Que comptes-tu faire ? Laisser ta sœur prendre ce qui te revient de droit mon amour ? dis-je d'une voix douce mais mes mots sont tranchant tel un couteau.
C'est toi l'homme et cette petite garce n'a pas à diriger pendant que tu es là bébé, c'est inacceptable.
Tu sais que Soraya n’est pas du genre à céder facilement. Elle a les dents longues, et elle est aussi impitoyable que toi, sinon pire.
Marcus se redresse lentement, serrant les mâchoires.
— Jamais! Jamais ! Jamais je ne laisserai cette chienne de Soraya me voler ce qui me revient de droit ou je ne m'appelle plus Marcus Ngakosso.
Ça ne se passera pas comme ça. Je refuse de rester les bras croisés pendant qu’elle prend ce qui me revient de droit.
Je souris, un sourire froid et calculateur. Je me lève et m'approche de lui, posant mes mains délicates sur ses épaules.
— détruis-la peu importe le prix mon amour. Peu importe les moyens. Soraya doit tomber, et tu dois t'assurer qu’elle ne se relève jamais de sa chute.
Le silence qui suit mes mots est lourd, presque suffocant. Marcus me regarde, surpris par la simplicité et la brutalité de mes propos.
— Quoi ? me questionne t-il .
__ Tu sais que j’ai raison, Marcus. Soraya n’a aucune pitié pour toi, ou pour quiconque d’ailleurs.
Si elle prend cet empire, elle te piétinera sans une once de remords. D'ailleurs à l'entreprise elle te traite comme une merde et prend même des décisions sans te consulter.
Tu crois qu’elle hésitera à te réduire en poussière ? Non. Alors, prends les devants. Détruis-la avant qu’elle ne te détruise en premier.
Mes mots résonnent en lui, comme une mélodie sombre qu’il ne peux pas ignorer.
— Comment ? demande-t-il finalement, sa voix plus calme mais toujours empreinte de rage.
Je recule légèrement, croisant les bras.
— Soraya a des faiblesses, Marcus. Elle se croit invincible, mais elle est aussi humaine que nous. Elle a des ennemis, des secrets, et probablement des alliés qui pourraient se retournés contre elle.
Je fais une pause, fixant mon mari avec satisfaction, car je viens de verser de l'huile sur le feu.
— Et moi, je serai à tes côtés. Nous avons beaucoup trop à perdre pour laisser cette arrogante s’emparer de tout.
Marcus tourne la tête vers moi, surpris par la franchise dans ma voix.
— Tu serais prête à te salir les mains pour ça ? demande-t-il, un sourire cynique sur les lèvres.
J' éclate d’un rire froid.
— Mon cher Marcus, mes mains sont déjà sales. Je n’ai pas épousé un homme comme toi pour jouer les femmes de bonne société. Si Soraya est ton obstacle, alors elle devient mon ennemie aussi.
Marcus reste silencieux un moment, pendant que mes paroles défilent dans sa tête. Puis, lentement, un sourire cruel se dessine sur son visage.
— Elle pense qu’elle est intouchable cette Soraya. Mais elle a des failles. Je les connais. Elle se croit plus forte que tout le monde, mais cette arrogance sera sa perte.
— Il faudra frapper fort, et là où ça fait mal. Professionnellement et personnellement. Elle n’a pas d’alliés à part ta mère et ta soeur Victoria, Marcus. C’est sa faiblesse. Elle se bat seule, et elle ne verra pas venir une attaque bien préparée.
— Exactement! répond Marcus, son ton froid et déterminé.
Je vais commencer par lui couper ses soutiens. Ses alliés dans les affaires. Ensuite, je ferai en sorte que sa réputation soit ruinée. Une femme comme elle n’a rien si son image est détruite.
— Et elle est détestée même par ses collaborateurs.
Marcus hoche lentement la tête, son esprit commence à tisser des plans.
— Elle a bâti sa carrière sur son image d’excellence, de femme d'affaires impitoyable et arrogante Si je détruis cette image... elle tombera.
J' applaudis doucement, un sourire sournois aux lèvres.
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— Exactement. Frappe là où ça fait mal. Ses affaires. Ses relations. Son précieux réseau d'investisseurs .Tu sais comment elle fonctionne. Utilise tout cela contre elle.
Marcus s’approche de moi, la dominant de sa stature imposante.
— Et toi ? Que feras-tu ?
Je pose doucement une main sur sa poitrine, mon beau sourire se transforme en quelque chose de plus cruel.
— Je serai ton arme, Marcus. Ton alliée. Je connais les cercles qu’elle fréquente, les personnes influentes qui pourraient la lâcher si elles découvrent... disons, quelques vérités compromettantes.
Marcus lâche un sourire pour la première fois de la soirée.
— Tu es diabolique, Djamila, ma charmante épouse !
— Et c’est pour ça que tu m’as épousée, n'est-ce pas mon amour ? répond-je en plantant mes yeux dans les siens.
Il éclate d’un rire amer.
— Soraya ne sait pas ce qui l’attend.
Je m'éloigne de lui, reprenant ma coupe de vin. Je lève mon verre comme pour porter un toast.
— À la chute de la reine des garces, Soraya!
Marcus attrape son propre verre, le levant à son tour, son regard brûle de détermination.
— À sa chute et à nous l'empire familiale mon amour !
— Je savais que j’avais épousé le bon homme. Ensemble, Marcus, nous pouvons la détruire. Elle n’aura aucune chance.
Et ainsi, dans l’ombre de notre luxueuse demeure familiale, une alliance destructrice vient de se sceller, prête à tout pour anéantir Soraya et prendre ce qui nous revient de droit. Une guerre froide vient de commencer, et tout les coups sont permis.
**** Éclipse de plusieurs semaines***
Cela fait déjà une semaine que nous sommes revenus des vacances familiales. Alex et moi, nous nous sommes disputé encore une fois car je lui avais mal parlé devant les autres employés.
Ces derniers temps, il n'y a qu'un seul homme qui occupe mes pensées. Je n'arrive plus à penser à autre chose qu'Alex, je vois son image partout. Cet homme me rend complètement folle.
Malheureusement, il ne m'a plus adressé la parole depuis un bon moment déjà et cela me mets hors de moi. Il me manque terriblement et j'ai le temps envie d'être dans ses bras musclés. Ses caresses, ses baisers, ses lèvres, son regard intense sur moi... Tout de lui me manque.
Ma petite sœur Kendall n'arrange pas les choses car elle lui tourne autour à longueur de journée et cela me rend complètement folle.
J'en ai plus qu'assez de les voirs traîner et rire ensemble bon sang. Je crois qu'avec cette allure, je finirai par perdre la tête.
J'ai eu une très longue journée aujourd'hui. Je suis tellement épuisée au point où je souhaite juste rentrer chez moi et prendre une douche froide afin de me relaxer.
J'avais tellement de travail à faire et je n'ai pas vu l'heure passée. Il ne reste plus que moi ce soir. Je me dirige actuellement vers le parking en direction de ma voiture.
Le bruit de mes talons résonne dans le silence oppressant du parking. La femme d'affaires, froide et calculatrice que je suis, avance avec une assurance écrasante, mon sac à main de luxe pendu à mon bras. Une journée difficile vient de s’achever, et je veux juste rentrer chez moi, loin des regards et des rivalités du monde des affaires.
J'atteint ma range rover nouvelle édition, une nouvelle voiture que je me suis offere récemment, une voiture à mon image : élégante, brillante, et terriblement intimidante. Alors que je cherche mes clés dans mon sac, une sensation étrange me noue l’estomac. Je me fige, mes instincts aiguisés par des années de batailles professionnelles me soufflent que quelque chose ne va pas.
— Il y a quelqu’un ? demandé-je, ma voix glaciale trahit une légère inquiétude.
Pas de réponse. Le silence devient presque effroyable. Je fronce les sourcils et reprend ma marche, mais cette fois, mon allure est plus prudente. Je me retourne rapidement lorsqu’un bruit métallique résonne derrière moi.
— Donc c'est vous la fameuse Soraya Ngakosso ? tonne une voix autoritaire et vibrante.
__ Oui mec, c'est sans doute elle ! Ajoute l'un d'eux. Alors ma belle tu devrais faire tes dernières prière, que la terre des ancêtres te soit légère !
Je me retourne brusquement, faisant face à trois hommes avec une allure extrêmement dangereuse.
L’un d’eux tient un couteau, un autre une arme, et le dernier semble simplement impatient de passer à l’action car il a déjà son arme pointé droit vers moi.
Purée ! Qu'est ce ces gens me veulent bon sang !
À suivre...