Les caprices du destin
La force de l'amour
#les_chroniques_de_la_plume
#chapitre: 1️⃣
#caprice_du_destin
Je m'appelle Idioma Idenique et je suis orpheline. J'ai perdu ma mère à ma naissance et mon père a épousé une autre femme. Nous vivons ensemble à Yoruba, l'une des villes les plus pauvres et sous-développées du Nigeria. Je ne me plains cependant pas de ma situation. Ma belle-mère, surnommée Maman Chinedou, a deux enfants : une fille prénommée Amaka et un garçon nommé Obina. Je ne me sens pas à l'aise dans ma propre maison, car je ressens une tension prégnante dans notre environnement familial.
Ce matin, j'étais couché dans ma chambre car j'avais une forte migraine et je ne pouvais pas quitter le lit, mais j'ai été réveillé par ma belle-mère furieuse.
Maman Chinedou : Sale idiot, je peux savoir ce que tu fais encore au lit à cette heure-ci, dis-le-moi.
Idioma : Maman, je ne me sens pas bien aujourd'hui, s'il te plaît, j'ai vraiment une forte migraine.
Maman Chinedou : Je te parle et tu oses me répondre ? Je vais te refaire le portrait, fais-moi confiance. Tu as 30 secondes, bien comptées, pour quitter immédiatement !
Elle me demande de quitter immédiatement le lit pour aller faire les tâches ménagères.
Mais maman, je ne me sens pas vraiment bien aujourd'hui. S'il te plaît, obina et sa sœur peuvent m'aider avec les tâches, s'il te plaît.
À ces mots, sa belle-mère prend une ceinture et lui donne plusieurs coups pour la faire sortir de la chambre, même par la force. Une fois dehors, elle ne peut s'empêcher de pleurer car elle a encore plus mal, mais elle s'efforce de faire toutes les tâches.
Elle était encore en train de faire le ménage lorsque Amaka est rentrée de l'école.
— Bonsoir ma chérie, j'espère que tout est prêt pour que je puisse manger.
— Amaka, réalises-tu que je suis ta grande sœur ? Tu devrais me parler différemment.
— Tu n'es pas ma grande sœur et tu ne le seras jamais, car tu es une fille maudite.
— Que veux-tu dire par fille maudite ? Je ne comprends pas.
— Oh, vraiment ? Laisse-moi t'expliquer. Pourquoi ta mère est-elle décédée à ta naissance ? Que s'est-il réellement passé ?
C'est toi qui as tué ta mère pour venir au monde, et moi je suis fier car tu es notre boniche maintenant et pour toujours. Fais-moi confiance.
Non, non, je ne mérite pas un tel traitement. Je suis aussi un être humain comme toi. S'il te plaît, arrête de me dire des paroles blessantes.
Voilà un seau où tu pourras verser toutes les larmes de ton corps. Moi, ça ne me dit rien, sale boniche comme toi.
Je ne vais plus pleurer. Si ma mère était restée vivante, tout cela ne serait pas arrivé.
Après avoir terminé, elle entre dans la maison pour vérifier le repas qu'elle était en train de préparer lorsque Obina arrive à son tour et reste dans le salon. Il lui dit alors :
« Idioma, viens ici rapidement. Je n'ai pas que ça à faire. Prends mon sac et mes chaussures et ramène-les dans ma chambre, et apporte-moi de l'eau et à manger. »
Elle répond : « Mais tu es déjà ici et ta chambre n'est pas loin. Tu peux y aller tout seul. J'ai la marmite sur le feu, elle peut brûler pendant ce temps, s'il te plaît. »
Donc, je suis en train de te donner un ordre, et tu discutes. Allez, approche s'il te plaît.
Celle-ci, approche et donne-lui une gifle qui la fit tomber directement au sol, puis commence à la tabasser comme si c'était un animal. Sa sœur Amaka vient pour faire de même et ensemble, elles lui donnent la frayeur de sa vie. Elle ne faisait que pleurer.
Quand elle se lève, elle va vérifier la marmite qui était sur le feu. Après l'avoir finie, elle ferme la marmite, quitte la cuisine et se rend dans sa chambre, où elle commence à pleurer.
Idioma
Je n'ai plus besoin de vous expliquer telle était ma vie dans la maison de mon père, je ne pouvais lever la main sur personne, mais j'étais là à souffrir toute seule, peur. Peu de temps après, j'ai décidé de me rendre dans la petite cour de la maison, histoire de me reposer, impuissante. J'étais là à regarder partout quand maman Chinedou est rentrée du marché.
\"Ido, ido, mais où est cette stupide fille à la fin ? N'entends-tu pas comment je t'appelle, fille maudite ?\"
Et oui, vous avez bien compris, c'est comme ça qu'elle m'appelle, fille maudite. Elle me dit de sortir de ses pensées et je me dirige vers elle en courant. \"Bonsoir, maman.\"
Après avoir prononcé ces mots, j'ai reçu une gifle qui m'a fait tomber car elle était vraiment forte pour moi.
Chaque jour, je te demande de ne plus m'appeler ta mère car tu ne me mérites pas comme enfants. Quand tu me regardes et que tu vois mes enfants, mon tué à leur naissance, non je ne pense pas. Épargne-moi de la malchance, jeune fille. Tu lèves mes vertiges, ceux de mes enfants et pour mon mari.
__Oh, je les ai faits et tout est propre.__As-tu cuisiné, lavé mes plats et fait le balayage ?
__Oui, je les ai déjà faits.
__Ok, tu peux désormais disposer, je n'ai plus besoin de te sentir près de moi.
À ces mots, je suis sortie de notre petit cocon pour aller marcher et me changer les idées.
Mais je ne savais pas ce qui m'attendait vraiment à la maison........
A suivre