Littérature > Romance

DESTIN CROISÉ

L'amour est plus fort que tout

30 déc. 2024 - 15 Minutes

Chapitre 30

Chioma arrête de faire souffrir notre beau frère chéri il a compris la leçon 

  1. L'arrivée de Stan à l'hôtel
  1. La demande en mariage


__ Bonjour Mr Ogbona, je suis le détective Marc. Vous devriez tous me suivre immédiatement car je viens de connaître l'adresse où se trouve votre bien-aimé.

Sans plus tarder, nous nous sommes empressée d'entrer dans la voiture en direction de l'endroit où se trouve ma Chioma. Ma voiture s'arrête devant un luxueux hôtel cinq étoiles.

L’horloge du hall de l’hôtel frappe les heures avec une précision mécanique. Mais malheureusement mes pensées sont fixées vers une seule personne, ma femme Chioma.

Nous faisons une entrée fracassante dans le lobby, ma silhouette imposante traverse la pièce avec une assurance écrasante. Je porte un costume impeccable, mon regard froid scanne les lieux comme si j'étais déjà en train de tout contrôler comme d'habitude.

Les employés s'inclinent presque imperceptiblement lorsque je passe, la plupart d'entre eux reconnaisse immédiatement l'homme redouté que je suis. Un acteur célèbre et riche , dont la réputation de tyran dans les salles de tournage n’était plus à faire. Mais aujourd’hui, ce n'est pas un affaire de tournage que je viens conclure. Je suis ici pour chercher la femme que j'aime.

__ Monsieur... Stan. Vous... vous cherchez quelqu'un ? , dit la réceptionniste avec une voix nerveuse.

Mon regard se pose sur elle, froid comme la glace. Je ne répond pas immédiatement, comme si j'évaluais l’utilité de cette femme derrière le comptoir. Puis, d’un ton glacé,

je lâche.

__ Je cherche une personne qui m'est spéciale. Ma femme. Elle s'appelle Chioma Chinédou. Elle est dans une de vos chambres.

Je marque une pause, mon regard se durcit.

Ne tentez pas de me mentir ou alors les choses vont très mal se passer pour vous, je vous promets.

Je sais qu'elle est ici, alors parle maintenant.

La réceptionniste devient pâle d'un coup. Elle baisse les yeux, tentant de se rappeler la procédure. Mais il est trop tard, j'ai déjà pris le contrôle de la situation. Je suis comme une bête prédateur qui sait que ma proie n'a nulle part où fuir.

__ Je... je ne peux pas divulguer d’informations personnelles, Monsieur... déclare t-elle en balbutiant.

Elle tente de se redresser, mais la pression de mon regard la fige sur place.

__ Si tu ne veux pas te faire être viré dans les prochaines secondes alors magne-toi bordel !

Je ne suis vraiment pas d'humeur à respecter vos protocoles de merde, je m'en balle les couilles.

__ Stanley mon fils calme-toi, te fâcher contre la réceptionniste ne résoudra pas le problème.

__ Oui mon pote, maman Ngozi a parfaitement raison, tu dois garder ton sang froid. Si Chioma se rend compte qu'on est actuellement dans cet hôtel, elle risquerait de s'enfuir encore une fois de plus.

__ Euh accordez-moi une minute Mr Ogbona...Je vais vérifier, dit-elle les mains tremblantes.

Elle se tourne précipitamment vers son ordinateur, les mains tremblantes, tandis que j'attends avec une colère implacable. Chaque minute passée dans cet hôtel, chaque fraction de seconde d'hésitation, me mets vraiment en rogne. Car tout ce que je désire, c'est la prendre dans mes bras. Manger avec délice chaque centimètre carré de ses lèvres pulpeuses. Lui crier que je suis fou d'elle, qu'elle est la seule et unique femme qui occupe mes pensées.

Quelques secondes plus tard, la réceptionniste se retourne vers nous, avec un regard triste car elle sait exactement à qui elle a faire.

__ Je... je suis désolée pour le retard occasionné, Monsieur Ogbona. Elle est... dans la chambre 312.

Un sourire lumineux se dessine sur mes lèvres. Je sais que j'ai gagné cette femme, qui pensait pouvoir fuir loin de moi. Nous nous éloignons de la réception sans un mot, marchant d’un pas décidé. Mes talons résonne sur le sol avec empressement, comme un homme pauvre ayant reçu son visa pour les États Unis. J'ai vraiment hâte de la revoir, afin de contempler son magnifique visage.

Arrivé devant la porte de la chambre, je m'arrête un instant. Je prends une profonde inspiration, puis frappe à la porte d’un coup sec. Un silence lourd s’abat avant qu'une voix tremblante ne réponde.

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__ Tu devrais y aller en premier mec, va retrouver ta femme et ramène-la nous s'il te plaît, déclare mon pote Jams.

__ Oui mon fils, j'ai vraiment hâte de la revoir ma petite Chioma, elle me manque énormément. Mais va d'abord parler avec elle. Je veux ma belle fille à mes côtés, dit-elle en pleurant.

__ Qui est-ce ? C'est toi Dylan ? annonce la voix mielleuse de ma femme.

Mais c'est qui encore cet enfoiré de Dylan qui vient emmerdé ma femme ?

Je n’eut pas besoin de répondre. Je me suis contenté d'ouvrir la porte avec une facilité déconcertante, comme si j'étais attendu. Chioma, assise près de la fenêtre, sursaute en me voyant. Ses yeux cherchent une issue, mais elle sait déjà que fuir est inutile car je ne la laisserai pas faire.

__ Alors, tu t’es échappée, Chioma. Tu pensais vraiment pouvoir m’échapper, n'est-ce pas ?

Elle ne répond pas, elle se lève lentement. Ses yeux, pleins de larmes contenues, cherchent désespérément un moyen de s’échapper.

__ Je voulais juste être libre... M'éloigner le plus vite d'ici de toi car j'en avais assez de ton attitude glacial envers moi. Quant à tes nombreuses humiliations...

__ Je suis bien conscient de tout le mal que je t'ai fait mon amour, commençé-je avec un regard marqué par la tristesse.

Mais je suis venue te chercher pour qu'on rentre à la maison bébé. Je suis prêt à tout pour que tu me pardonnes...

__ Mais je ne veux plus te voir Stanley Ogbona... Sors immédiatement d'ici ! grogne t-elle

Tu penses vraiment que c'est facile de blesser quelqu'un et revenir pour ... Dehors ! crit-elle en pleurant.

Je suis sortie en trombe de cette chambre. En me voyant, ils furent tous choqué.

__ Mais qu'est-ce qui s'est passé fiston ? Pourquoi crit-elle ainsi ? Ne me dis pas que tu l'as encore blessé avec tes paroles blessantes comme d'habitude ?

__ Je n'ai rien fait de tel mère, elle a dit qu'elle ne veut pas me voir tu te rends compte ? Combien de temps compte-elle me faire souffrir alors que je suis prêt à tout donner pour obtenir son pardon putain ? dis-je d'un ton irrité.

__ Je t'avais prévenue Stan mais tu n'avais pas voulu m'écouter. Ne jamais faire souffrir une femme qui t'aime follement. Encore moins l'humilier ou blesser son cœur.

__ Mec elle a tout à fait raison de ne pas vouloir te pardonner aussi facilement. C'est une femme blessée de l'intérieur. Elle n'a jamais connu le bonheur dans sa vie... Bref!

Maman Ngozi tu dois juste essayer de la convaincre de rentrer à la maison.

Accompagner de ma mère, nous entrons dans cette chambre. En voyant ma mère, elle sauta tout de suite dans ses bras. J'aurais vraiment aimé que ça soit moi à la place de ma mère.

__ Maman Ngozi comment vas-tu ?

__ Non ma fille, plus rien ne va depuis ton départ, dit-elle d'un air triste.

Je suis heureuse de te revoir en bonne santé et mon petit fils se porte bien j'espère ?

__ Il se porte très bien maman Ngozi, dit-elle timidement.

__ Pourquoi refuse-tu de pardonner à mon fils ? Le pauvre tu ne sais pas à quel point il a souffert durant ton absence ma fille. Il a reconnu ses erreurs et compte désormais les réparer.

Prends juste le temps d'écouter ce qu'il a te dire je t'en supplie ma puce, Fais-le pour moi. Je n'en peux plus de voir mon fils dans cet état. Il a tellement souffert le pauvre.

__ D'accord maman Ngozi, j'accepte juste pour toi. Sinon je ne comptais plus le revoir, crache t'elle d'un ton irrité.

******

Le silence règne, seulement brisé par le léger bruit de la ville qui s’échappe à travers les fenêtres ouvertes. Le lit, avec ses draps d’un blanc éclatant, est posé au centre, entouré de meubles de luxe.

Tout est parfaitement ordonné, mais l'atmosphère est très tendue en ce moment.

Je me tiens au fond de la pièce, près de la porte, les mains crispées derrière mon dos. Mes yeux, habituellement durs et calculateurs, sont maintenant troublés, presque vulnérables face à cette beauté envoûtante au nom de Chioma Chinédou, qui me fait tourner la tête en ce moment tel un idiot.

Chioma est assise sur un canapé en velours, les jambes croisées, les yeux baissés. Elle est vêtue d’une robe noire simple mais élégante qui donne un aperçu panoramique sur ses formes sulfureuses, ses cheveux soigneusement relevés.

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Elle n’a pas bougé depuis que je suis entré, attendant que je parle. Mais le silence entre nous semble interminable, comme un feu infranchissable. Elle me regarde avec un regard glacial et terrifiant au point où je ne sais plus par où commencer.

Moi Stanley Ogbona, j'ai toujours eu le courage d'affronter une femme. Mais aujourd'hui j'ai très peur de le faire, de peur que mes mots ne suffisent pas à la faire changer d'avis.

Je l'aime énormément c'est évident. Mais je sens qu'elle veut juste me faire chier afin de me punir pour mes erreurs. Mais je ne m'avoue pas vaincu. Je suis prêt à la convaincre que je l'aime et que je suis prêt à tout pour être avec elle. Mon fils et elle sont tous ce qui compte pour moi actuellement.

Je n'en peux plus de vivre loin de celle qui fait battre mon coeur.

Je décide finalement de prendre une profonde inspiration, puis je me retourne lentement. Mon regard se fixe sur elle, elle d'une Putain de beauté Africaine ma Chioma. J'ai vraiment été un idiot de l'avoir abandonné pour être avec salope de la pire espèce comme cette chienne de Mercy.

J'avance enfin, sans vraiment la regarder. Mes pas sont mesurés, comme si je crains de de tout gâcher.

__ Chioma mon amour, commencé-je

Je sais que tu attends des réponses. Je sais que tu attends des explications. Et je ne suis pas certain de pouvoir réparer ce que j’ai brisé… Mais je dois au moins essayer. J’ai… j’ai toujours été un homme de contrôle. De pouvoir. J’ai construit ma vie sur des décisions calculées, des manœuvres astucieuses, mais… toi, tu m'as eu ... Je suis désormais un putain de prisonnier dans le royaume de ton cœur ma petite Chiné adorée.

Je m’arrête à quelques pas d’elle, mon regard se durcit, comme si je cherche mes mots dans un océan de confusion.

Ton amour m’as montré une faiblesse que je ne voulais pas voir en moi. Une fragilité qui me… dérangeait.

Je t’ai traitée comme une moins que rien je l'avoue, sans me soucier de ce que cela te faisait. Parce que, dans ma tête, c’était plus facile de tout contrôler, de tout manipuler. Mais toi, Chioma, tu n’es pas comme les autres. Tu as réussi à toi seule, à briser mon putain d'égo là où les autres ont échoué et aujourd'hui me voici à tes pieds, dis-je en m'agenouillant devant ma femme.

Je me disais toujours que jamais de toute ma vie je ne tomberai amoureux d'une femme comme toi, mais j'ai eu tort de penser ainsi.

Je ne suis tombé amoureux de tout chez toi. De ton corps, de tes lèvres, de ton magnifique sourire qui illumine la pièce à chaque fois. Tu es une bonne personne avec un le cœur que la main. Tu as accepté de me donner gratuitement un enfant sans rien demander en retour. Comment ne pas tomber fou amoureux de d'une telle personne dis-moi ?

Je marque une pause, la voix se brisé sous le poids de la culpabilité.

Et c’est là ma plus grande erreur. Je croyais qu’en en te faisant souffrir et en t'humiliant j'allais pouvoir marcher sur mes sentiments, juste parce que je ne voulais pas admettre que j'étais tombé fou amoureux d'une villageoise Je ne suis rien d'autre qu'un idiot qui ne te mérite pas. Au yeux du monde, tu n'es qu'une villageoise, mais à mes yeux, tu es celle qui a voler mon cœur mon amour.

Je t’ai fait du mal, Chioma. Bien plus que je ne le pensais, et je… je regrette sérieusement mes mauvais actions.

Chioma me regarde enfin, ses yeux bruns cherche la sincérité dans mes mots et mon regard. Elle se redresse légèrement sur le canapé, ses mains posées à plat sur ses genoux.

__ Tu as toujours cru que tu pouvais tout obtenir, Stanley, même la dignité des gens. Que ton pouvoir et ta position te donnaient le droit de traiter les gens comme des objets sans valeur.

Mais tu as oublié quelque chose… que malgré le fait que je suis une villageoise, je suis aussi un être humain. J'en ai eu assez de ton attitude et de ton manque de respect à mon égard.

Et maintenant, tu viens ici, me demander pardon. Pourquoi, Stanley ? Pour ta fierté ? Pour ton égo ? Ou parce que tu te rends compte, enfin, que tu n’es pas aussi invincible que tu croyais connard? dit-elle d'un ton irrité.

Elle me fixe intensément, son regard empli de tristesse et de colère contenue.

__ Je te demande pas de me pardonner mon amour. Laisse-moi te dire que je suis prêt à tout pour réparer mes erreurs. Et ce n’est pas simplement des paroles. C’est un engagement que je prends devant notre fils qui est dans ton ventre bébé.

Je m'arrête devant elle, mon visage à quelques centimètres du sien, les yeux remplis d’une sincérité qu’elle n’avait jamais vue chez moi.

__ Je t’aime, Chioma, avoué-je sincèrement

Et je t’ai aimée, en secret, pendant tout ce temps. J’ai essayé de t’oublier, de t’ignorer, parce que je pensais que je pouvais vivre sans toi. Mais c’est impossible mon amour. Et aujourd’hui, je me tiens ici, devant toi, pour te dire que je ferai tout pour te rendre heureuse, même si cela doit prendre toute ma vie mon amour.

Je me baisse légèrement, me mettant à bien genoux devant elle, son regard ne quittant pas le sien.

Chioma mon amour… je ne suis pas parfait, loin de là. Je suis un homme brisé par mes propres démons. Mais je te demande, aujourd’hui, de me donner une chance. Une seule. Je suis prêt à tout, à tout sacrifier, pour que tu crois en moi. Je veux te donner mon cœur, mon âme… et tout ce que je suis. Je sais que le romantisme n'est pas mon point fort. Mais j'aimerais que tu saches qu'il ne se passe plus une journée sans que je pense à toi mon amour. Tu es celle qui occupe mon cœur et mes pensées. Avant toi je n'avais pas connu le vrai amour. Il a fallu que tu t'éloignes de moi afin que je m'en rende compte.

Je veux que tu sois ma femme et compagne pour la vie. Je veux que tu sois ma mère de mes futurs enfants. Que ton magnifique visage soit celui que je verrai tout les soirs avant de m'endormir dans tes bras. Et tout les matins en me réveillant.

J' ouvre la paume dea main droite, en la tendant vers elle, son regard plein d’espoir et de vulnérabilité.

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Chioma, je t’aime, et je te le dis sans réserve, sans détour, sans aucune honte mì amor. Je te demande, aujourd’hui, devant Dieu et tout ce que j’ai construit, de m’épouser. De me laisser t’aimer, comme tu le mérites. Pas comme un homme arrogant, mais comme l’homme que je veux devenir à tes côtés.

Chioma reste silencieuse un instant, totalement stupéfaite par la déclaration soudaine. Elle n’arrive pas à comprendre si c’est sincère ou simplement une tentative désespérée de ma part. Ses yeux se remplissent de larmes, mais elle les retient, encore trop fière pour les laisser couler.

__ Tu me demandes en mariage ? Après tout ce que tu m’as fait… C’est une blague, Stanley Ogbona. Tu penses que tout peut s’effacer d’un coup, que tout peut disparaître sous le poids de ces mots ? Tu crois que… je pourrais simplement tout oublier et te suivre dans cette illusion ?

Je me redresse légèrement, la voix tremblante. Pour la première fois de ma vie, j'ai très peur de me faire rejeter par une femme. Mais quoi qu'il en soit, elle en vaut la peine car elle est celle que j'aime. Pour couronner le tout, elle porte mon fils dans son joli petit ventre.

__ Non, je ne crois pas que tu oublieras, commencé-je avec assurance.

Je ne crois pas que ce soit facile. Mais je te demande une chance, Chioma mon amour. Une chance pour nous, pour notre fils car je sais que tu ressens exactement la même chose que moi. Je ne te demande pas de tout effacer. Je te demande juste de me permettre de te prouver que je peux être un homme meilleur pour toi ma Reine. Si tu me donnes cette chance, je te promets que je ferai tout ce qu’il faut pour te rendre heureuse. Je ne veux rien d’autre que vivre pour toi, pour essuyer tes larmes, pour penser les blessures de ton cœur.

Chioma reste là, figée. Elle regardea main tendue , puis mes yeux remplis de tout l'amour et l'affection que je lui porte. Le regard d'un homme amoureux et affrayer de perdre celle qu'il aime.

Il n’y a plus d’arrogance, plus de calcul dans mon regard. Je suis juste sincère. Cela la touche plus qu’elle ne veut l’admettre je le sens.

__Tu… tu me demandes de te donner ma confiance, après tout ce que tu as fait. Après tout ce que tu m’as fait souffrir. Et tu crois que c’est si simple ? avoue t-elle en pleurant, ce qui me brise énormément le cœur. Je déteste voir ces larmes couler de son magnifique visage.

__ Non, ce n’est pas simple mon amour. Je le sais. Mais je suis prêt à attendre, à te prouver, pas à travers des mots, mais à travers mes actions, que tu peux me faire confiance. Je te donne tout ce que j’ai. Et je ferai tout pour que tu sois heureuse, si tu me le permets. Si tu acceptes de me donner cette chance.

Finalement, elle brise le silence d'une voix basse mais ferme.

Chioma soutient mon regard, le cœur battant plus vite qu’elle ne l’aurait voulu.

Elle recule cette fois-ci d’un pas, ses yeux remplis de confusion et d’émotion.

__ Stanley… Je ne peux pas… Désolé je ne peux pas t'épouser, dit-elle en se retournant pour s'en aller.

Je sais qu’elle ment à cet instant. Elle ressent quelque chose pour moi. Mais je me rends compte qu'elle m'en veux beaucoup. Si je savais que j'allais souffrir

Je la retourne brusquement, puis je posa doucement ma main sur sa taille en la maintenant fermement, mon contact la fait frissonner.

__ Non mon amour, Chioma, tu ne peux pas. Parce que tu n’as jamais cru que quelqu’un pourrait t’aimer de cette façon. Quelqu’un comme moi. Mais tu vois, ce que je suis, c’est ce que tu as toujours voulu, même si tu as refusé de le reconnaître.

Elle ferme les yeux un instant, cherchant ses mots.

Il se redresse alors, et d'un geste précis, lui tend à nouveau une petite boîte en velours noir de la poche intérieure de mon costume. L'ouvrant lentement devant elle, un diamant pur et brillant éclata sous la lumière. La bague est magnifique, d’une simplicité imposante, une promesse silencieuse d’un amour éternel.

__ Chioma, dis-je d’une voix plus douce, mais pleine de conviction. Tu es celle que je veux à mes côtés, aujourd’hui, demain, et jusqu’à la fin de mes jours. Je suis prêt à tout pour que tu sois mienne. Dieu t'avais créé juste pour moi seul bébé. Alors ne pense pas que je vais te laisser partir si loin de moi après tout le calvaire que j'ai vécu durant ton absence. Je t'aime comme un fou et je suis prêt à subir toute forme de punition que tu m'infligeras.

Mais je n’ai qu’une seule question à te poser. Veux-tu m'épouser mon amour ?

Le temps semble suspendre son vol. Chioma fixe à nouveau la bague, puis son regard se tourne vers moi. Le diamant est étincelant devant elle, mais ce n'est pas la brillance de cette foutue bague en diamant qui attire son attention. C'est moi. Stanley Ogbona, cet homme impitoyable et arrogant, mais aussi celui qui se tient devant elle, vulnérable et sincère.

Ensuite la voix de mes proches se fait entendre depuis l'autre côté de la porte.

__ Dis oui! Dis Oui s'il te plaît Chioma ! dirent tous en chœur.

Elle prend une profonde inspiration, son cœur tambourinant dans sa poitrine. Pendant ce temps, mon cœur bat également à une vitesse d'éclair. Puis, après un moment interminable, elle lève lentement la tête, croisant mon regard et ses mots, enfin, sortirent :

__ Oui. Je veux être à toi mon Mr arrogant, affirme t-elle en pleurant.

Tu as raison je ne peux vivre sans toi moi non plus.

Désolé de t'avoir fait transpirer ainsi avant de te donner ma réponse mon amour. Mais c'est ta première punition pour tout les dégâts que tu as occasionnés dans mon pauvre petit cœur fragile, mon amour.

Je souris largement, avec satisfaction tel un enfant qui vient de recevoir son cadeau de Noël pour la première fois.

C'est le début d'une vie de rêve qui nous attend !

À suivre...

Pardon
Demande En Mariage
Conflit Conjugal
Violence Psychologique
Révélation De Grossesse