L'HÉRITIÈRE

Chapitre 1

Alex est un employé pas comme les autres 

1. L'arrivée d'Alex à l'entreprise

1. Une réunion au cœur d'une ville Océane

༺༻Soraya Ngakosso ༺༻

La salle de réunion, au sommet du gratte-ciel, offre une vue imprenable sur la ville de Pointe-Noire,  capitales économique du Congo Brazzaville. L'atmosphère est  tendue, presque électrique. 

Au centre, une grande table en verre accueille des dirigeants en costards impeccables, tous visiblement impatients de commencer l’entretien. À l’une des extrémités,  Alex Matondo, un mec à l'allure de bad boy, assis, un sourire provocateur sur les lèvres et un look décontracté qui contraste fortement avec les tenues formelles de mes collaborateurs.

Moi, Mlle Soraya Ngakosso, PDG que je suis, je fais une entrée fracassante et tous se lève brusquement pour me saluer avec respect et révérence comme je le mérite. Je suis une jeune femme d'affaires impitoyable et redoutable, craint par mes adversaires et aucun homme avec des couilles n'ose tenir tête devant moi. Mes gardes du corps se placent derrière moi et mon assistante personnelle quant à elle tire une chaise pour que je m'y installe confortablement telle une patronne que je suis.

 J'ouvre la séance, car lorsque je parle

__  Bien, Alex Matondo. Tu es ici pour le poste de  second directeur marketing je suppose ? Commençé-je d'une voix autoritaire.

Je ne vais pas te mentir, nous avons besoin de résultats. Que peux-tu nous dire sur ton expérience ? 

Alors tu as juste dix minutes pour me faire un rapport détaillé sur tout.

C'est avec une confiance débordante, qu'il se penche avant de se lever avec une posture imposante.

Cet homme est très arrogant. Il n'a même pas encore commencé à travailler dans cette entreprise et il joue au gros dur et à l'arrogant.

Je ne tolère pas ce genre d'attitude alors je vais très vite lui faire ravaler son orgueil.

__ Alors Bonjour tout le monde, je suis Alex Matondo.

Bien ! pour commencer j’ai passé les trois dernières années à travailler pour une start-up dans le secteur technologique. Nous avons lancé un produit qui, en un an, a généré un chiffre d’affaires de 50 millions de francs  CFA.  Il marqua une pause, cherchant à captiver l’attention de tout le monde ce vaut rien.

 Ce qui est intéressant, c’est que nous n’étions qu’une petite équipe de cinq personnes, poursuit-il avec assurance irréprochable.

Les membres du conseil échangent des regards intrigués, comme s'ils étaient charmés par ses paroles. Alex enchaîne, mettant en avant son ton franc et direct. 

Nous avons mis en place une stratégie audacieuse, principalement axée sur les réseaux sociaux, enchaîne t-il 

Nous avons su cibler notre audience avec des campagnes virales. Résultat ? Une croissance de 300 % en six mois. 

Monsieur Leroux le Directeur marketing un homme blanc d'une quarantaine d'années plisse les yeux. 

__ Comment as-tu réussi à convaincre les investisseurs de te suivre dans cette aventure Mr Alex ? interroge t-il avec curiosité en attente d'une réponse favorable.

Alex se redresse, sûr de lui avant de poursuivre son discours éloquent pendant que tout les regards sont tournés vers lui. Tout le monde est dans sa poche avec son discours minable, sauf moi car je suis de nature très exigeante en ce qui concerne les affaires.

__ Au départ, nous avions peu de crédibilité, ajoute t-il avec un air suffisant.

J’ai donc utilisé des données de marché solides pour démontrer le potentiel de notre produit. En exposant des chiffres concrets, comme une demande en forte hausse pour des solutions similaires, nous avons obtenu notre premier tour de financement de 100.000 000 de frs CFA. 

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Une femme aux cheveux courts, directrice des ressources humaines, intervint.  Intéressant Mr Alex Matondo, mais dis-moi, comment as-tu géré la pression de la concurrence ? 

__La pression est une chose, ajoute t-il 

Mais j’aime la considérer comme une opportunité. Lorsqu’un concurrent majeur a lancé un produit similaire, nous avons rapidement ajusté notre stratégie. Plutôt que de nous battre sur le prix, nous avons mis l’accent sur la qualité et l’originalité de notre service client. 

 Alex afficha un sourire malicieux ce qui me tape sérieusement les nerfs, mais croit-il vraiment qu'il aura un poste au sein de mon entreprise ? Bien sûr que non. Il se fou carrément le doigt dans l'œil !

 Et nous avons explosé les scores de satisfaction client, conclut t-il avec assurance 

Un membre du conseil, visiblement sceptique, demanda.

__  Peux-tu nous donner des chiffres précis sur tes performances ? demande t-il d'un ton ferme 

Alex sortit un dossier de son sac avec une assurance irréprochable.

__ Voici un aperçu, dit Alex avec arrogance.

En termes de chiffres d’affaires, notre produit phare a atteint plus de 50 millions frs CFA en un an, et notre marge bénéficiaire a été de 40 %. En comparant avec nos concurrents, nous étions à 10 % au-dessus de la moyenne du secteur.  Il distribua des copies aux membres du conseil.

Je prends le temps de feuilleter le dossier, mes sourcils se fronçent légèrement. Je dois admettre que ce que je vois sur ce papier me laisse sans voix.

__ Ces chiffres sont impressionnants, mais pourquoi devrions-nous te choisir, toi, un “bad boy”, plutôt qu’un candidat habituel 

Ta manière de t'habiller n'est pas du tout professionnel Mr Matondo? 

Tu ressembles à un un petit connard de rappeur plutôt qu'à un employé d'une grande entreprise comme celle ci, dis-je avec une voix autoritaire et imposante.

__ Parce que je ne suis pas ici pour jouer la carte de la convention,  répond Alex, sa voix prenant un ton sérieux. 

 J’apporte une vision différente Mlle Soraya, une approche novatrice qui peut faire évoluer votre entreprise Mlle Ngakosso. Les marchés changent, et nous devons nous adapter rapidement. La rigidité peut coûter cher croyez en mon expérience ! conclu t-il avec arrogance.

La directrice des finances, visiblement intéressée, demanda.

__  Tu parles de changement. Quel serait ton premier objectif ici si tu es sélectionné parmi d'autres candidats ? interroge t-elle curieuse 

__ Je voudrais réaliser un audit des performances actuelles et des stratégies de communication. À partir de là, je développerais une campagne pour dynamiser notre présence en ligne, en misant sur l’engagement client. 

Avec l’influence croissante des réseaux sociaux, c’est là que se trouve notre future clientèle. 

 Alex se penche en avant, ajoutant avec assurance .

 En 2023, 70 % des consommateurs ont pris leurs décisions d’achat basées sur des recommandations en ligne. 

Je hoche simplement la tête, visiblement moins impressionné par son assurance minable.

__  Tu sembles savoir de quoi tu parles, mais le monde des affaires est imprévisible. Comment réagirais-tu à un échec ? 

Alex sourit, conscient que c'est un test crucial. 

__ Un échec n’est pas une fin, c’est une leçon. Je l’analyse, je comprends ce qui n’a pas fonctionné, et je réajuste ma stratégie. J’ai vécu plusieurs échecs dans ma carrière, mais chaque fois, j’ai su en tirer des enseignements, annonce t-il fièrement.

Les membres du conseil échangent des regards approbateurs.  Après un moment de silence, je m’adresse à lui d’un ton sérieux

__ Je ne veux pas d'un gigolo dans cette entreprise Mr Alex Matondo, dis-je d'un ton glacial.

Tu as su te démarquer par rapport à d'autres candidats, Alex. Mais sache que nous recherchons un leader capable de s’imposer dans un environnement hautement compétitif, déclaré-je fermement 

Alex répond, le regard déterminé. 

__ Je ne suis pas seulement un bad boy Mlle Soraya. Je suis quelqu’un qui sait prendre des risques calculés. Je peux apporter une vision qui pourrait changer la donne pour cette entreprise j'en ai la conviction.

Ensuite il est temps de faire un vote pour savoir s'il sera oui ou non retenus dans cette entreprise.

Évidemment que je vais voter contre, mais malgré que je suis la PDG de cette entreprise, la majorité l'emporte toujours. Alors j'espère qu'ils voteront tous contre cet Imbécile.

__ Je vote contre Mr Alex Matondo. Je ne pense pas qu'il soit un atout pour cette entreprise, dis-je fermement croyant que les autres allaient me soutenir dans cette décision.

__ Je vote pour Mr Alex Matondo, dit la directrice des ressources humaines.

__ Je vote pour Mr Alex Matondo...

Bon sang ! C'est tout le conseil d'administration qui a voté pour ce gigolo qui se croit tout permis.

Alex me regarde avec un air de défi et un sourire victorieux sur les lèvres.

Ne t'inquiètes pas connard, tu ne feras pas long feu dans cette entreprise. Je te promets de te faire virer dans quelques jours ou je ne m'appelle plus Soraya Ngakosso tonne-je à l'intérieur de moi.

La réunion se termine sur une note positive des votes. Alors qu’Alex se lève pour quitter la salle, il sentit un mélange d’excitation et de nervosité. Il avait réussi à impressionner des dirigeants réputés pour leur exigence. 

Monsieur Leroux l’appela avant qu’il ne sorte.

 __ Une dernière chose, Alex. Ne sous-estime jamais le pouvoir de l’intégrité. Si tu veux faire partie de cette entreprise, tu devras prouver que tu peux concilier audace et éthique. 

Alex acquiesça, conscient que le chemin vers le succès ne serait pas simple, mais déterminé à relever le défi.

Je n'ai pas eu d'autres choix que d'accepter la décision du conseil général car ils ont tous soutenu l'idée qu'Alex Matondo reste dans l'entreprise.

*** Éclipse de plusieurs semaines***

༺༻ Alex Matondo༺༻ 

Je viens d'ouvrir les yeux et me rends compte  qu'il est déjà six heures du matin. Putain!

J'aurais dû me réveiller très tôt , ma sorcière de patronne ne va sûrement pas me louper aujourd'hui.

Je me lève de mon lit a une vitesse d'éclair, allant droit dans ma selle de bain où je prends une douche rapide.

Après avoir fini j'en sors nu et voit Marisa qui vient de se réveiller à son tour. 

__ Bonjour mon amour ! dit-elle en s'approchant dangereusement de moi avec ses yeux de biches.

__ Tu sais bien que j'ai horreur qu'on m'appelle ainsi, dis-je d'un ton ferme pendant que je m'habille rapidement 

__ D'accord bébé, j'ai vraiment adoré notre petite de jambes en l'air, tu es le meilleur mon petit cœur, avoue t-elle d'un ton joyeux 

__ Dépêche-toi de t'habiller je dois partir au boulot alors lève vite ton cul de mon lit, ordonne-je 

__ Bébé je...

__ Dépêche-toi juste Marisa je suis déjà très en retard, je n'ai pas le temps à consacrer à tes conneries de merde ! grogne-je 

Elle s'active aussitôt en enfilant ses vêtements au même moment que moi.

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Quelques minutes après je finis en enfilant un pantalon large avec une chemise cintrée qui laisse une vue imprenable sur mes muscles bien sculptés qui font rêver toute les filles que je croie. J'attrape mon téléphone et mon sac puis je sors immédiatement de la chambre.

Accompagner de Marisa, je sors de mon appartement à grand pas jusqu'à l'extérieur. Je loue à ma mère et ma petite sœur un petit appartement dans un autre quartier, plus précisément à Songolo.

Je n'ai pas voulu vivre avec elles sous un même toit car ma vie de débauche ne me le permet pas. Je n'ai pas de partenaire fixe, je les change tout le temps comme on change de sous-vêtements.

 J'aime énormément ma mère et la respecte beaucoup pour lui manquer de respect de cette façon.

Elle a beaucoup souffert afin de payer mes études et a fait de moi l'homme intelligent que je suis aujourd'hui. Même si je ne suis pas riche, je rêve de d'offrir un jour à ma mère une vie luxueuse car elle le mérite.

J'aime également ma petite sœur Immaculée, que je préfère appelé Imma.

Ma mère et elle sont les deux, les amours de ma vie. Je travaille maintenant dans une entreprise située au cœur de la ville de Pointe-Noire, la capitale économique de Brazzaville.

__ Mon amour, monte dans la voiture je vais t'accompagner au boulot, dit-elle d'une voix douce, je ne veux pas que tu sois en retard.

__ Cela n'en vaut vraiment pas la peine ! rétorqué-je. Je prendrai un taxi tu peux rentrer chez toi !

Marisa n'est pas ce que je pourrais appeler ma petite amie, mais plutôt une de mes conquêtes parmi tant d'autres. J'avais connu une  déception énorme dans le passé, c'est ce qui m'a rendu ainsi. J'avais mis une croix sur l'amour, maintenant je couche juste avec plusieurs femmes car elles adorent sz faire prendre par moi.

Je possède un charme irrésistible et physique d'athlète dont toutes les filles ont raffolent. Même mes collègues de travail montent clairement qu'elles sont dingues de moi.

Après le départ de Marisa, j'arrête un taxi pour me rendre au travail.

__ Bonjour, je veux me rendre au quartier la Raffinerie, dis-je d'un ton serein 

__ D'accord Mr, entrez je vais vous y conduire, vous devez me payer 5000 frs CFA ! accepte t-il pendant que je rentre dans le taxi 

Après une vingtaine de minutes, j'arrive enfin sur les lieux.

En arrivant, je tombe nez à nez avec Mlle Soraya ma garce de patronne autoritaire qui venait également d'arriver en compagnie d'une armée de garde du corps. Elle est très belle et sexy dans un ensemble de tailleur, le tout avec des lunettes Louis Vuitton  qui lui donne un air de femme fatale prêt à conquérir le monde.

__ Alors Mr Alex je ne sais qui, pour qui tu te prends pour arriver très en retard dans mon entreprise ? grogne t-elle d'une voix autoritaire 

__ Vous devez savoir que tout le monde n'a pas une voiture comme vous, dis-je fermement 

__ Alors laissez-moi vous dire que cela n'ai pas mon putain de problème figure-toi, ajoute t-elle d'un ton ferme.

Je ne tolèrerai plus jamais ce genre de choses au sein de mon entreprise.

Cette entreprise n'appartient pas à ta mère que je sache? Alors tâche d'arriver à l'heure la prochaine fois et  je te promets que le conseil d'administration qui te soutient n'y fera rien .

Ai-je été assez clair avec toi ? ajoute t-elle 

Je m'approche lentement d'elle et ses gardes du corps sont prêt à attaquer à tout moment.

__ Je vais vous dire une chose Mlle Soraya Ngakosso celle qui se prend pour la plus puissante femme d'affaires dans ce monde. Apprenez à tenir votre langue dans la poche car la prochaine fois je ne tolèrerai plus que vous parliez de ma mère en ces termes.

Je me fiche royalement d'être viré de cette putain d'entreprise car il y en a plein dans cette ville.

Je vous le répète encore la prochaine fois que vous oserez mentionné le nom de ma mère avec votre bouche insolente, j'oublierais que tu es une femme.

__ N'ose plus jamais ouvrir ta sale bouche pour me parler ainsi, grogne t-elle en me collant deux gifles magistrales sur la joue...

À suivre...