Francis Meli et son nouveau documentaire : « Bangang, le silence des rivières »
Je suis ravi de partager une nouvelle qui m’a touché. Le réalisateur camerounais Francis Meli a dévoilé le visuel de son prochain film documentaire, « Bangang, le silence des Rivières ». Passionné de cinéma et d’environnement, je suis captivé par cette œuvre. Elle promet d’explorer des thèmes cruciaux et de célébrer la beauté du paysage camerounais.

Une affiche verdoyante pour « Bangang le Silence des Rivières »
Lorsque j’ai vu l’affiche, l’image d’un homme et d’un enfant m’a d’abord frappé. Ils se tiennent de dos, face à une vaste étendue d’eau. La végétation environnante est d’un vert chatoyant, presque hypnotisant. Cette scène respire la tranquillité et la beauté naturelle. Le vert dominant sur l’affiche, notamment dans le titre, semble approprié. Cela indique que le film se concentrera sur l’environnement et l’importance des ressources aquatiques.

En observant les silhouettes des personnages, j’ai ressenti un fort lien émotionnel. L’homme, probablement dans la trentaine, représente un Camerounais. L’enfant, qui semble être métis et avoir dix ans, présente un mélange culturel. Cette dualité m’a inspiré à imaginer les histoires cachées derrière ces personnages. Je pressens que nous allons plonger dans un récit riche en émotions et en réflexions.
De quoi va parler ce documentaire : « Bangang le Silence des Rivières » ?
En lisant 237online.com, j’ai découvert que « Francis Meli est sensible aux enjeux climatiques. Il explore les causes de la disparition des raphias à l’ouest du Cameroun. Ce projet vise à sensibiliser le public sur l’impact de cette disparition. Il aborde les conséquences sur l’environnement, la biodiversité et les populations locales ».
Je peux déjà imaginer le fil conducteur de ce documentaire. Un père ramène son fils d’Europe pour des vacances à Bangang. Ensemble, ils parcourent les rivières et constatent que les raphias sont menacés. Cette dynamique entre le père et le fils offre un terreau fertile pour une narration profonde.

Dans ce film, je m’attends à un tour d’horizon du potentiel touristique de Bangang. Il se concentrera ensuite sur les rivières. Il présentera l’importance du raphia, qui régule le niveau de l’eau. Enfin, il mettra en lumière les menaces qui pèsent sur le raphia. L’expansion de la vigne car il produit un vin naturel semblable au vin de palme. Le raphia s’utilise aussi pour fabriquer des ustensiles de cuisine, du mobilier. D’après l’OCDD, « le Raphia vinifera est une espèce de palmier présente dans les régions humides. »
Francis Meli une vie de documentaire

Autodidacte passionné, Francis Meli est né en 1982 au Cameroun. Sa carrière décolle avec son premier documentaire, « Atchuelah ». Ce film a fait le tour de plusieurs festivals. Cette reconnaissance internationale lui ouvre des portes. Il continue de prouver son talent avec des œuvres comme « Mon enfant, mon combat » et « Mariez-Vous ! ».
Chacune de ses productions aborde des thèmes sociaux et environnementaux. Francis Meli ne se limite pas à son rôle de réalisateur. Il s’investit aussi comme coproducteur sur des projets comme “Poly-Amour” et “Ayita”. Il est également coproducteur du documentaire “La Chaussure du Drépano”.
À Propos de Bangang
Bangang, cadre de ce documentaire, se situe dans la région de l’Ouest du Cameroun le département de Bamboutos, arrondissement de Batcham . Ce village est ancré dans la culture Bamiléké. Dirigé par Sa Majesté Momo Keubou Serges Evariste, il est chargé d’histoire et de traditions. Cependant, il fait face à des défis environnementaux significatifs. En faisant quelques recherches, j’ai découvert que la chute d’eau de Mepibwa est aujourd’hui asséchée. Cela illustre les effets néfastes des changements climatiques.

Cette réalité est alarmante. Les raphias, essentiels pour la préservation de ces rivières, subissent les conséquences de l’exploitation. Ce documentaire de Francis Meli ne se contente pas de documenter ces faits. Il propose également une réflexion sur la préservation de notre héritage naturel.

À travers « Bangang, le Silence des Rivières », Francis Meli nous invite à réfléchir sur l’interconnexion entre l’homme et la nature. Ce projet ne se limite pas à un film. Il constitue un appel à la prise de conscience. En tant que spectateur, j’attends avec impatience de voir comment Meli aborde ces questions. J’ai hâte de découvrir comment il utilise son art pour éveiller les consciences.