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La brutalité d'un État qui muselle la voix dissidence : Me Tamfu Richard

Réflexions introspectives

La brutalité d'un État qui muselle la voix de la dissidence : Me tamfu chichard

Le mercredi 27 novembre 2024, Me Tamfu Chichard, avocat et homme politique engagé, a été arrêté par des éléments de la gendarmerie dans des circonstances choquantes. Alors qu'il se trouvait en public, il a été molesté, brutalement tabassé, sous les yeux d'une foule en larmes et en supplications. Ce n'est pas un incident isolé ; c'est le reflet d'une stratégie systématique d'intimidation orchestrée par un gouvernement qui cherche à étouffer toute voix dissidente.

Il est particulièrement troublant de constater que, le patron de la gendarmerie aurait interdit ce type d'arrestation. Alors, s'agit-il d'une simple farce ou d'une démonstration de force ? La question reste en suspens, mais les images de cette violence sont gravées dans les mémoires des témoins. Comme l'a souligné un observateur présent sur les lieux : « C'était comme si la gendarmerie avait reçu l'ordre de faire un exemple. »

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Ce nouvel acte de répression survient alors que le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a déjà mis le Cameroun en garde pour des affaires de torture. Le pays s'expose une fois de plus aux yeux du monde, révélant une réalité sordide où les droits humains sont piétinés au nom d'un pouvoir autoritaire. Récemment, l'artiste Longue Longue avait déjà été victime de torture, et aujourd'hui c'est au tour d'un avocat respecté. Chaque incident renforce l'idée que le gouvernement préfère la violence à la discussion.

La brutalité dont a été victime Me Tamfu Chichard n'est pas seulement une atteinte à sa personne, mais un affront à tous ceux qui croient en un Cameroun libre et démocratique. Les mots ne suffisent plus ; il est temps d'agir. Les citoyens doivent se lever contre cette oppression systémique et exiger des comptes. Car chaque voix étouffée est une victoire pour ceux qui choisissent la peur plutôt que la justice.

En conclusion, il est impératif de garder un œil critique sur ces événements et de ne pas laisser cette violence devenir la norme. La résistance commence par la prise de conscience et l'engagement à défendre les droits fondamentaux de chaque individu. Le Cameroun mérite mieux qu'une gouvernance fondée sur la terreur et la répression.

Jean baptiste wejimeyi Réflexion introspective Activiste social blogueur et lanceur d'alerte camerounais

Tel : +237 656 396 836

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