GUERRE ENTRE SOEURS
CHAPITRE Final
Le bonheur !!
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Comme vous le savez, Yvonne n’a pas survécu à son accouchement. Elle est morte, laissant tout un monde dans la tristesse. Ce n’était peut-être pas une bonne personne au début, mais elle avait fini par changer de vie. Elle est partie, laissant Ringo dans un état pitoyable. Il n’a pas supporté la mort de son épouse, mais que pouvait-il faire ?
Cela fait bientôt un mois que ce drame a eu lieu et a profondément affecté les frères d’Adriana ainsi qu’elle-même. Ils ont dû reporter leur mariage pour faire le deuil des enfants.
Le corps d’Yvonne a été rapatrié en Colombie et enterré dans le cimetière familial. Son père, incapable de supporter la nouvelle, est tombé dans une profonde dépression. Sa femme, Sofia, essaie de l’aider de son mieux, mais rien ne semble suffire. Il se sent coupable, convaincu que s’il n’avait pas choisi de la laisser grandir dans son univers d’affaires, elle serait encore vivante.
Aujourd’hui, Adriana se tient devant la tombe d’Yvonne, un bouquet de fleurs à la main.
Adriana : Bonjour, grande sœur. Je ne sais pas si tu peux m’entendre, mais je suis venue te dire que tu nous manques tellement… surtout à papa, qui ne se remet pas de ta disparition. Tes bébés sont magnifiques, surtout la petite Yvonne, qui te ressemble tant.
Elle s’interrompt, sa voix se brisant sous le poids de l’émotion.
Adriana : Je te fais cette promesse, Yvonne… Je prendrai soin d’eux comme s’ils étaient mes propres enfants. Ils sauront à quel point leur mère était une battante. Malgré les risques, tu as choisi de leur donner la vie.
Elle dépose doucement les fleurs sur la tombe, ses épaules tremblantes.
Adriana : Tu nous manques à tous. Ringo, surtout… Le pauvre, il est détruit. Mais c’est normal, il t’aimait tellement. J’espère que, de là où tu es, tu veilles sur nous. Pour moi, tu n’es pas morte. Tu vis à travers ta fille. Je t’aime, grande sœur, à jamais dans mon cœur.
Les larmes commencent à couler. Michaël s’approche et l’enlace doucement. Adriana se laisse aller dans ses bras, pleurant à chaudes larmes tandis qu’il la serre contre lui, murmurant des paroles réconfortantes.
Michaël : Ça ira, ma puce, dit-il en la serrant doucement.Adriana en larmes : C’est tellement difficile, tu sais...
Michaël : Oui, je sais. Mais promis, nous allons surmonter cette épreuve ensemble, mon cœur. Je t’aime.Adriana : Je t’aime, mon trésor.
Après quelques minutes, ils décident de rentrer chez eux.
UNE SEMAINE PLUS TARD
Nous voilà dans l’église où Adriana et Michaël, Julie et Delrick, ainsi que Donnell et Fabiola vont s’unir dans quelques instants. Toute la famille est réunie, heureuse de célébrer cet événement malgré les épreuves passées.
Les jeunes couples rayonnent de bonheur. Les futurs mariés portent des costumes trois pièces avec nœud papillon, tandis que les futures épouses ont opté pour des robes sirènes, sauf Adriana, qui porte une robe princesse, la rendant encore plus resplendissante.
La cérémonie a commencé, et le prêtre s’adresse à Adriana et Michaël pour le moment des vœux.
Prêtre : Mademoiselle Adriana Fonsesca, acceptez-vous de prendre pour époux Monsieur Michaël Unanov ici présent, de l’aimer dans les bons et les mauvais moments, dans la maladie et la pauvreté, et de le chérir jusqu’à ce que Dieu le Père tout-puissant vous sépare ?Adriana souriant : Oui, je l’accepte, dit-elle haut et fort.
Prêtre : Monsieur Michaël Unanov, acceptez-vous de prendre pour épouse Mademoiselle Adriana Fonsesca, de l’aimer et de la soutenir dans les bons et les mauvais moments, jusqu’à ce que Dieu le Père vous sépare ?Michaël : Oui, je l’accepte.
Les deux échangent leurs anneaux, suivis par les autres couples qui prononcent également leurs vœux.
Prêtre : Si quelqu’un ici présent souhaite s’opposer à ces unions, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.
Un silence pesant s’installe dans l’église. Puis, alors que le prêtre s’apprête à poursuivre...
Une voix grave et puissante retentit : Pas si vite, mon père !
Tous les regards se tournent vers l’entrée, où un homme masqué fait irruption, accompagné d’autres hommes armés.
Thomas : Gaston Arroyo ?? crie-t-il en reconnaissant la voix.L’homme, en retirant son masque : En chair et en os, mon vieil ami. Je suis venu prendre ma revanche.
Fabiola criant : Papa, s’il te plaît, ne gâche pas mon mariage !Gaston : Ma princesse, je dois venger la mort de ta mère. Cet homme doit connaître la même douleur. Aujourd’hui, je vais tuer sa fille ! Que personne ne bouge, sinon mes hommes n’auront aucune pitié, crie-t-il en pointant son arme sur Adriana, pétrifiée de peur.
Thomas : De quoi parles-tu ? Je n’ai causé la mort de personne. Tu n’as pas le droit de pointer une arme sur ma fille. Rends-toi à la police, Gaston. Tu ne sortiras pas d’ici vivant, dit-il en avançant prudemment.Gaston : Pas un pas de plus, ou je te fais sauter la tête, réplique-t-il, obligeant Thomas à s’arrêter.
Un des hommes armés s’approche d’Adriana, mais Michaël s’interpose.Michaël : Hé, ne touche pas à ma femme, crie-t-il furieux en se plaçant devant elle.Gaston : Ne joue pas au héros, jeune homme, sinon tu rejoindras tes ancêtres, dit-il en tirant en l’air.Tous : Non !
Fabiola en pleurs : Papa, s’il te plaît, laisse-nous en paix ! Ce n’est la faute de personne si maman est morte, mais la tienne et celle de ton travail !
Profitant de la distraction, Delrick envoie un message discret à la police.
Gaston : Si, ma princesse, c’est de sa faute à lui, ce fils de chien. Et je vais me venger en tuant sa fille ! hurle-t-il en visant Adriana.
Il tire, mais Fabiola s’interpose, prenant la balle à sa place. Elle s’écroule sous les cris déchirants de Donnell.Donnell : Fabiola ! Mon amour, réveille-toi ! crie-t-il en la secouant, mais elle reste immobile.
Gaston, horrifié : Non ! Pas toi, ma princesse ! Tout ça, c’est ta faute ! hurle-t-il en pointant à nouveau son arme sur Thomas.
Mais avant qu’il ne tire, une balle le frappe en pleine poitrine. Malgré cela, il tente de tirer encore, mais une salve de tirs de la police le neutralise pour de bon.
Une fusillade éclate et Julie terrifiée s'évanouit alors que des balles volent dans l'église.
5 ANS PLUS TARD
La vie de nos protagonistes a complètement changé. Aujourd’hui, ce sont des pères et mères de famille comblés.
Delrick et Julie vivent le parfait amour en Espagne, où ils ont décidé de s’installer. Ils sont parents d’un garçon, Liam, âgé de 4 ans, et d’une fille, Shelby, qui a tout juste 1 an. Bien qu’ils vivent loin, ils reviennent régulièrement en Colombie pour rendre visite à leurs familles respectives. Delrick dirige sa propre entreprise dans le domaine des affaires et poursuit également une carrière de joueur professionnel. Leur vie de couple n’est pas toujours facile, mais ils trouvent un équilibre grâce à l’amour qu’ils partagent.
Donnell et Fabiola, quant à eux, vivent à Bogotá dans une belle maison avec leurs enfants : des jumelles de 6 ans et un petit garçon, Alexander, âgé de 2 ans. Le couple a surmonté une épreuve majeure lorsque Fabiola a reçu une balle destinée à Adriana. Donnell, anéanti à l’époque, a cru la perdre, mais elle a survécu pour l’amour de ses enfants et de son mari. Mariés depuis cet événement, ils font face ensemble aux défis de la vie conjugale.
Delvin et Alma vivent toujours une histoire d’amour intense. Leur famille s’est agrandie avec la naissance de leur deuxième fils, Maximiliano, âgé d’un an. Leur aîné, Brandon, a déjà 6 ans. Ils partagent un lien très fort avec Linda et Lucas, qu’ils considèrent comme des membres à part entière de leur famille.
Lucas et Linda, de leur côté, se sont installés en France. Parents de jumeaux en plus de Brandon, ils mènent une vie heureuse et bien remplie.
Jordan et Tatiana résident désormais en Angleterre, où le travail de Jordan les a conduits. Ils élèvent deux garçons : Layton, 5 ans, et Fernando, 1 an. Ce dernier est extrêmement attaché à sa mère, au grand désarroi de Jordan, qui se plaint de ne plus pouvoir passer des nuits tranquilles avec sa femme. Malgré cela, leur couple reste solide, et ils envisagent d’envoyer leurs enfants chez leurs grands-parents l’été prochain pour se retrouver un peu.
Ringo, lui, a rejoint l’armée républicaine de Colombie. Il revient souvent en vacances pour voir ses enfants, Yvon et Yvonne, âgés de 5 ans et demi, qui vivent avec Adriana et Michaël à Los Angeles.
Adriana et Michaël ont emménagé à Los Angeles un an après leur mariage. Malgré les défis de la vie quotidienne, leur couple reste soudé. Adriana est devenue une avocate renommée avec son propre cabinet. Elle jongle entre sa carrière, son rôle de mère, et celui d’épouse dévouée. Leur famille est composée d’Elijah, 7 ans, qui joue déjà son rôle de grand frère avec sérieux, des jumeaux Yvon et Yvonne, et des triplés Aude, Audrey et Alan, âgés de 2 ans. Bien que ces derniers lui donnent parfois du fil à retordre, Adriana les adore et veille sur eux avec amour.
Aujourd’hui, toute la famille est réunie sur une plage à Los Angeles, à quelques pas de la maison des Unanov, pour célébrer l’anniversaire des triplés. Une grande table est dressée avec des mets délicieux, et l’ambiance est joyeuse. Les enfants jouent partout sur la plage, surveillés par leurs grands-parents. Elijah, dans son rôle de grand frère parfois un peu nerveux, finit par se détendre en voyant tout le monde si heureux.
La journée s’annonce festive, marquée par des rires, des jeux et le bonheur d’être ensemble.
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- Recueillement au cimetière
- Mariage et fusillade
- Réjouissance
ADRIANA FONSECA UNANOV
Bonjour, je vous ai manqué ? Oui, je suppose. Vous aussi, n’est-ce pas ? Ah, je suis la femme la plus comblée et heureuse du monde, tout cela grâce à Michaël, mon amour, ma vie, mon souffle. Il est mon tout. Une seule nuit a suffi pour qu’il devienne l’homme de ma vie. Il me comble sur tous les plans, et il est un papa merveilleux pour nos petits.
Yvonne me manque énormément. Nous n’étions pas très proches, mais après notre réconciliation, j’ai appris à l’aimer. Sa mort m’a anéantie, mais je
énormément, autant par son caractère que par sa façon d’être. Contrairement à la vie difficile qu’a menée sa mère, je me promets qu’elle aura une existence remplie d’amour et de bonheur. Yvon, lui, est plus réservé, mais il adore sa sœur et veille sur elle.
Vous voulez savoir un secret ? Eh bien, je suis de nouveau enceinte ! Oui, il y aura encore des cris, des rires et du chaos dans cette maison. Et puisque nous sommes tous réunis ici, j’ai décidé d’annoncer la nouvelle à toute la famille aujourd’hui.
Je me retourne et les observe, tous réunis sur la plage, riant et s’amusant. Une vague de chaleur m’envahit en voyant autant d’amour entre eux. C’est dans ce moment de contemplation qu’une main se pose doucement sur mon épaule. Aussitôt, des frissons parcourent mon corps. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s’agit.
– Oui, mon trésor.
Michaël, souriant : Tu fais quoi à l’écart de tout le monde ?
Moi : J’avais besoin de prendre un peu d’air, bébé.
Michaël : Ah, je vois. Mais ce soir, j’ai envie de ma femme. Je veux t’entendre crier dans tous les recoins de notre maison. Est-ce qu’on peut laisser nos trésors à leurs grands-parents pendant deux jours ?
Moi, souriant de toutes mes dents : Oui, mais il y en a un que je ne peux pas envoyer loin de moi, car il est encore tout petit et…
Michaël, réalisant : Non…
Moi : Si, mon cœur.
Michaël : Tu veux dire que je vais être papa… encore ?
Moi : Oui, mon ange.
Sans attendre, il me soulève et me fait tournoyer dans les airs. Je ris aux éclats face à sa joie débordante. Mon mari est fou, mais c’est pour ça que je l’aime. Lorsqu’il me repose au sol, il capture mes lèvres dans un baiser tendre et passionné qui me fait presque perdre pied.
Alors que ses mains glissent doucement sur mes hanches et que je ne peux retenir un soupir, une voix s’élève derrière nous :
– C’est bon, les amoureux, vous n’êtes pas seuls ici !
Sofia, amusée, éclate de rire, suivie par le reste de la famille.
Angela : D’ailleurs, il est temps de couper le gâteau. Venez !
Moi : Je t’aime, Michaël Unanov, l’homme de ma vie.
Michaël : Et moi, je t’aime encore plus, mon ange.
Sans attendre, il me prend dans ses bras et me porte jusqu’au groupe. Devant tout le monde, il annonce avec un large sourire :
– Nous allons être parents, encore une fois !
Un tonnerre de félicitations éclate autour de nous, et je sens tout l’amour de ma famille nous envelopper.
Fin.
