La CNPS au Cameroun : Un Cri de Désespoir Face à L'indifférence Gouvernementale

La situation de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) au Cameroun est devenue un véritable scandale. Les pleurs et les cris des assurés sociaux résonnent comme un écho de désespoir dans un système censé protéger les travailleurs. Le gouvernement de Paul Biya, au pouvoir depuis des décennies, a échoué à garantir une protection sociale efficace, laissant des milliers de Camerounais dans l'angoisse et l'incertitude.

Les promesses d'un système de sécurité sociale performant se sont évaporées, remplacées par une bureaucratie opaque et inefficace. Les assurés se heurtent à des délais interminables pour obtenir leurs droits, que ce soit pour des prestations de maladie, d'accident ou de retraite. Cette lenteur administrative n'est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat d'une gestion calamiteuse, d'un manque de ressources et d'une volonté politique absente.

Le gouvernement Biya, plus préoccupé par le maintien du pouvoir que par le bien-être de ses citoyens, a laissé la CNPS se dégrader. Les fonds sont mal gérés, et la transparence est un concept étranger à cette institution. Les travailleurs, qui cotisent durement pour assurer leur avenir, se retrouvent souvent démunis face à une administration qui semble les ignorer. Les cris de désespoir des assurés ne sont pas seulement des plaintes individuelles, mais le reflet d'un système qui ne fonctionne pas.

Il est temps de dénoncer cette indifférence coupable. Les Camerounais méritent mieux qu'une institution qui les abandonne au moment où ils ont le plus besoin de soutien. La CNPS devrait être un pilier de la protection sociale, mais elle est devenue un symbole d'échec. Les travailleurs sont en droit d'exiger des comptes et des réformes concrètes.

Le gouvernement doit comprendre que la colère et le désespoir qui s'expriment aujourd'hui ne sont que le début d'un mouvement plus large. Les citoyens ne resteront pas silencieux face à cette injustice. Il est impératif que des actions soient entreprises pour redresser la situation à la CNPS et restaurer la confiance des assurés dans leur système de protection sociale.

En conclusion, la situation actuelle de la CNPS est inacceptable et doit être condamnée avec force. Les pleurs et les cris des travailleurs ne doivent pas tomber dans l'oubli. Ils doivent servir d'appel à l'action pour un changement radical dans la gestion de la protection sociale au Cameroun. Les Camerounais méritent un gouvernement qui les écoute et qui agit pour leur bien-être, pas un régime qui les abandonne à leur sort.

Jean baptiste wejimeyi Réflexion introspective Activiste social blogueur et lanceur d'alerte camerounais

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