GUERRE ENTRE SOEURS
CHAPITRE 60
Hummm la vie 🤧🤧🤧
- Accouchement d'Yvonne .
Quelques mois plus tard
Tout semble aller pour le mieux dans la vie de nos protagonistes. Yvonne vit des jours heureux avec Ringo, qui l’a soutenue et soignée tout au long des mois passés.Il est un mari attentionné et n’a jamais baissé les bras, même face aux défis de cette grossesse difficile. Grâce à ses efforts, Yvonne est tombée profondément amoureuse de lui. Cependant, cette nouvelle émotion la rend anxieuse à l’idée de ne pas survivre à l’accouchement. Elle refuse désormais de lâcher Ringo.
Adriana, fidèle à elle-même, appelle régulièrement sa sœur pour prendre des nouvelles de sa grossesse, tout comme leurs frères. Yvonne avait d’ailleurs voyagé en Colombie pour fêter le premier anniversaire de son neveu Elijah. Bien qu’il n’ait qu’un an, le petit est déjà un véritable cas, divertissant tout le monde lors de la célébration.
Pendant ce temps, Michaël et Adriana, ainsi que Donnell, Delrick, Julie et Fabiola, sont en pleine préparation d’un événement unique : un triple mariage ! Quant à Delvin et Alma, leur histoire d’amour suit son cours. Après avoir enfin déclaré leurs sentiments, ils vivent dans un bonheur parfait. Leur passion débordante surprend ceux qui connaissent les circonstances de leur rencontre, mais Delvin fait tout pour rendre Alma heureuse et être un père présent pour son fils Brandon, qu’il garde souvent.
De leur côté, Jordan et Tatiana n’ont pas perdu de temps. Ils se sont mariés avant la naissance de leur fils, Layton, et vivent désormais dans une belle maison offerte comme cadeau de mariage.
***Chez Delvin et Alma
Aujourd’hui, Delvin doit récupérer Brandon, mais il tarde inexplicablement. Linda, la mère de l’enfant, patiente chez elle avec le petit.Après l’avoir attendu des heures, elle décide de lui amener elle-même le garçon, supposant qu’un empêchement l’a retenu.
En arrivant chez Delvin, elle pousse la porte, qui n’est pas fermée à clé. La scène qu’elle découvre la laisse sans voix.
Dans le salon, Delvin et Alma sont en plein ébat, oubliant visiblement tout le reste.
Alma, tournant des reins : Oh oui, comme ça, mon ange… Oh, plus fort, bébé !Delvin : T’es tellement délicieuse, mon amour… Ah, j’adore ça !Alma : Moi aussi, j’aime trop ta façon de me faire sentir vivante…
Linda : Oh merde !
Sa voix résonne dans le salon, interrompant brutalement les deux amants. Alma pousse un cri étouffé, tandis que Delvin sursaute et se retire rapidement.
Delvin, gêné, ajuste son pantalon en toute hâte, tandis qu’Alma, rougissante, attrape une robe et l’enfile maladroitement.
Alma : Tu… tu peux te retourner. Désolée pour ça.Linda, d’un ton sec : Tu n’as pas à t’excuser. C’est cet homme qui te pervertit.
Delvin : Et puis quoi encore ? Qu’est-ce que tu viens faire ici, Linda ? Tu veux embrouiller ma femme, c’est ça ? dit-il avec un sourire moqueur.Linda : Moi, embrouiller ? T’as oublié que tu devais venir chercher Brandon ?
Delvin : Oh, zut… Ça m’était complètement sorti de la tête.Linda, exaspérée : Normal, hein ? Alma, tiens ton fils. Moi, je m’en vais retrouver mon mari, qui m’attend depuis des heures à l’aéroport à cause de cet homme.
Delvin, amusé : Désolé, mais qui pourrait résister à une femme comme elle ?
Il se penche pour embrasser Alma, qui répond tendrement.
Linda, les observant avec un sourire : Au moins, je suis contente de voir que tu l’aimes vraiment.
Après avoir donné quelques instructions à Alma sur Brandon, Linda quitte la maison, satisfaite malgré sa frustration initiale.
*** Los Angeles
Aujourd’hui, Yvonne et Ringo décident de profiter du beau temps pour se détendre au parc public. Installés sur un banc, l’un contre l’autre, ils savourent cet instant paisible.
Ringo, avec un sourire tendre : Mon amour, je suis tellement heureux d’être ici avec toi. Tu es magnifique, tu sais ?Yvonne, grimaçant : Arrête de dire des bêtises, bébé. Regarde-moi, on dirait un éléphant avec ce ventre énorme.Ringo, amusé : Pas du tout, ma princesse. Même avec ce ventre, je te trouve belle… et terriblement sexy.
Il s’approche davantage, ses yeux pétillants de malice.
Ringo : Tu me donnes des idées pas très catholiques, tu sais ?Yvonne, levant un sourcil : Ah ouais ? Comme quoi ?Ringo : Comme te faire l’amour. Ici. Maintenant.
Elle éclate de rire, lui donnant une petite tape sur l’épaule.
Yvonne : T’es fou, toi ! Sérieusement, tu n’as pas honte ?Ringo : Pas du tout. Mais au moins, tu souris, et c’est tout ce qui compte pour moi.Yvonne, touchée : Tu sais quoi ? C’est toi qui me rends heureuse, mon trésor.
Ils échangent un long baiser. Quelques couples autour les applaudissent discrètement, provoquant un léger moment de gêne.
Yvonne, rougissante : Oh non, les gens nous regardent…
Ringo, riant : Normal, on forme un beau couple. Il ne manque plus que nos petits bouts pour compléter ce bonheur.
Mais la scène paisible tourne au drame.
Yvonne, soudain crispée : Aïe, bébé !
Un ballon vient de heurter son ventre. Les enfants responsables s’arrêtent, figés. Yvonne grimace, puis hurle de douleur en se pliant en deux.
Ringo, paniqué : Mon Dieu, qu’est-ce qui t’arrive ?!
Elle perd les eaux sous ses yeux.
Point de vue de Ringo
Tout allait si bien et maintenant, je suis pris de panique. Ces foutus gamins ! Leur ballon a blessé ma femme et précipité l’accouchement.
Je ne réfléchis pas une seconde de plus. Je la soulève dans mes bras et cours vers la voiture.
Moi, au chauffeur : Démarre, vite ! Direction l’hôpital !
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Mais comme si le sort s’acharnait, nous sommes coincés dans un embouteillage infernal.
Moi, furieux : Avance bordel !
Le chauffeur tente de me calmer, mais je perds patience.
Moi : Descends de là !
Je prends le volant. Hors de question de rester bloqué ici. Je grille les feux rouges, klaxonne sans m’arrêter. Ma priorité, c’est Yvonne et notre bébé.
Enfin, après ce qui me semble être une éternité, nous arrivons à l’hôpital. Je saute hors de la voiture, portant Yvonne qui gémit de douleur.
Les infirmiers accourent immédiatement, installant ma femme sur un brancard.
Moi, la gorge nouée : Tiens bon, mon amour, je suis là. Tout va bien se passer.
Yvonne, en larmes : J’ai tellement mal, bébé…
Je reste là, impuissant, tandis qu’ils l’emmènent au bloc. Mon cœur s’emballe, ma tête tourne. Je prie silencieusement pour qu’elle et nos bébés s’en sortent.
Après de longues heures d’attente, le docteur arriva enfin.
Moi : Docteur, comment va ma femme, s’il vous plaît ?Lui : Dès le début de la grossesse, je vous avais prévenu que c’était une grossesse à risque.Moi : Qu’est-ce que vous essayez de me dire, docteur ? Putain !Lui : Votre femme a donné naissance à deux magnifiques bébés, mais malheureusement, il lui reste juste quelques minutes à vivre. Elle a subi une grave hémorragie et, malheureusement, on ne peut rien faire pour elle. Ce que j’essaie de vous dire, c’est que votre femme mourra dans environ dix minutes.Moi : Noooooon !Non, je ne… je ne peux pas la perdre, non ! Où est-elle, bon sang ?Le docteur me conduit jusqu’à sa chambre où je la vois allongée dans un sale état. Je ne sais pas comment je me suis retrouvé à pleurer comme un bébé.
Moi : Non, tu ne peux pas t’en aller et m’abandonner, mon amour, s’il te plaît. Ne me fais pas ça ! Comment pourrais-je survivre sans toi ?Elle, d’une voix faible : Pardonne-moi, mon amour. Je te demande de me pardonner… et de prendre soin de nos… p’tits bébés.Moi : Non, je t’ordonne de ne pas mourir, car on doit élever nos enfants ensemble. Tu me l’as promis, souviens-toi.Elle, d’une voix encore plus faible : Je ne… pourrai pas tenir ma promesse, mon cœur. Je veux que tu saches que j’ai été heureuse à tes côtés. Tu as fait de moi la femme la plus comblée du monde. De toute ma vie, on ne m’a jamais traitée avec autant d’amour. Je veux que tu dises à nos enfants que leur mère était quelqu’un de bien, même si ce n’est pas… la vérité. Je veux qu’ils aient une bonne image de moi… Je t’aime… Je t’aime, mon amour. Pardonne-moi.Elle, faiblement : Embrasse-moi pour une… dernière fois, s’il te plaît, mon cœur.Je l’embrasse sensuellement, avec toute la douleur que je ressens à ce moment.
Moi : Je t’aime, mon amour. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne de toute ma vie. Tu es ma raison de vivre. Sans toi, je ne suis rien.Elle : Prends soin de nos bébés et demande à ma sœur Adriana de… de s’occuper de nos enfants… Je… je… t’aime, mon amour…Yvonne venait de rendre l’âme, et son mari était inconsolable. Elle était morte avec des larmes aux yeux, car elle tenait vraiment à vivre pour son mari et ses bébés, mais la vie en a décidé autrement.C’est avec une douleur infinie que Ringo pleure sa femme et dépose ses bébés contre sa poitrine pour leur transmettre un peu de chaleur. Il était anéanti, et les infirmières avaient pitié de lui. Comment pourrait-il s’occuper de deux enfants seul ?
Quelques jours plus tard, les proches d’Yvonne ont été informés. Ils ont pris le premier vol direct pour venir sur place.Ses frères étaient tristes, car ils ne l’avaient pas connue plus tôt.