Passeport Camerounais : un scandale de détournement et d injustice

Le passeport camerounais, à 110 000 francs CFA, est l'un des plus chers au monde, mais ce coût exorbitant cache une réalité choquante. Sur cette somme, seulement 19 360 francs CFA, soit 17,6 %, vont dans les caisses de l'État camerounais. Le reste, un impressionnant 90 640 francs CFA (82,4 %), se retrouve dans les poches de la société INCM-AUGENTIC, en charge de la production et de la distribution des passeports. Comment peut-on laisser une telle situation perdurer sans que cela ne soulève des cris d’indignation ?

Une Répartition Éhontée

Ce détournement manifeste des fonds est inacceptable. Les Camerounais sont contraints de débourser une somme astronomique pour un document essentiel à leur mobilité, alors que la majorité de cette somme enrichit une entreprise privée. Ce n’est pas simplement une question de coût ; c’est une question d’éthique. Martin Mbanga Nguele, Délégué général à la sûreté nationale, et le gouvernement camerounais doivent être tenus responsables de cette situation scandaleuse. Leurs décisions favorisent les intérêts privés au détriment du bien-être des citoyens.

Comme le disait l'écrivain et activiste Maya Angelou : « Si vous ne aimez pas quelque chose, changez-le. Si vous ne pouvez pas le changer, changez votre attitude. » Mais ici, il ne s'agit pas simplement d'une attitude à changer ; il s'agit d'une réforme urgente qui doit être mise en œuvre pour protéger les droits des Camerounais.

Une Comparaison Éclairante

Pour mieux comprendre l'absurdité de cette situation, comparons-la avec d'autres pays. En France, le coût d'un passeport est d'environ 86 euros (environ 56 000 francs CFA), et la majorité de ce montant va directement à l'État. Au Ghana, le coût est également bien inférieur à celui du Cameroun. Pourquoi les Camerounais devraient-ils payer plus pour un service qui devrait être accessible à tous ? Cette situation est d'autant plus choquante quand on sait que ces fonds pourraient être utilisés pour améliorer les infrastructures et les services publics.

Un Appel à la Révolte

Il est grand temps que les Camerounais se lèvent contre cette injustice. Les citoyens doivent exiger des comptes et réclamer une transparence totale dans la gestion des fonds publics. Comme l’a si bien dit l’économiste Joseph Stiglitz : « La transparence est la clé pour construire la confiance entre le gouvernement et ses citoyens. » Il est impératif que le gouvernement camerounais prenne conscience de cette réalité et agisse en conséquence.

Conclusion : Une Urgence à Réformer

Le coût exorbitant du passeport camerounais et la répartition scandaleuse des frais sont un affront aux droits des citoyens. Martin Mbanga Nguele et son gouvernement doivent être tenus responsables de ce détournement manifeste des ressources publiques. Les Camerounais méritent un accès abordable à un document essentiel pour leur avenir. La voix du peuple doit se faire entendre, et il est temps d’exiger une réforme radicale pour mettre fin à cette injustice.

En somme, le passeport camerounais n'est pas seulement un document ; c'est un symbole de l'inégalité et du détournement qui gangrène notre société. Comme l’a dit Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible jusqu'à ce que ce soit fait. » Il est temps d’agir !

Par jean baptiste wejimeyi Réflexion introspective Activiste social, blogueur et lanceur d'alerte

Tel : +237 656 396 836

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