Élections au Cameroun : la crédibilité D’ELECAM en péril
Réflexion introspective
À l’approche des élections au Cameroun, un vent de méfiance souffle sur l’Établissement autonome d’élection et d’enregistrement des électeurs, plus connu sous le nom d’ELECAM. Cette institution censée garantir des élections libres et transparentes est aujourd’hui au cœur de toutes les critiques. Avec des listes électorales truffées d’irrégularités et un nombre incalculable de rejets, il est temps de se poser la question : peut-on encore faire confiance à ELECAM ?
▎Des listes électorales chaotiques
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Lors des dernières élections, des milliers de candidatures ont été rejetées pour des raisons souvent floues. Des électeurs se sont retrouvés privés de leur droit de vote sans explication valable. Comment peut-on parler d’élections démocratiques dans un tel contexte ? Les citoyens camerounais méritent mieux qu’un système qui semble plus préoccupé par la manipulation que par la transparence.
▎La colère des électeurs
La frustration des électeurs est palpable. De nombreux Camerounais se sentent trahis par un système qui ne respecte pas leurs droits. « Je ne comprends pas comment mon nom a pu être rayé de la liste alors que j’ai voté aux dernières élections », s’indigne une électrice. Ces témoignages sont légion et révèlent une profonde déception face à une institution censée protéger la démocratie.
▎Une gestion opaque
L’opacité qui entoure la gestion d’ELECAM est alarmante. Les procédures de validation des listes électorales manquent de clarté, laissant place à des abus et à des interprétations douteuses. Comme le disait George Orwell : « La vérité est la première victime de la guerre. » Dans le cas d’ELECAM, la vérité semble être sacrifiée sur l’autel de l’incompétence.
▎Une institution contestée
Depuis sa création, ELECAM a été critiquée pour son manque de transparence et son incapacité à gérer le processus électoral de manière efficace. Les accusations de fraude et de favoritisme sont monnaie courante. Les Camerounais sont en droit de se demander si cette institution est réellement capable d’assurer des élections justes et équitables. À ce stade, il est difficile de ne pas voir ELECAM comme un acteur du désordre plutôt que comme un garant de la démocratie.
▎Les conséquences sur la démocratie
La crédibilité d’ELECAM a des répercussions directes sur la démocratie au Cameroun. Si les citoyens ne peuvent pas faire confiance à l’institution chargée d’organiser les élections, comment peuvent-ils croire en leurs dirigeants ? Comme l’a si bien dit le célèbre penseur Montesquieu : « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent. » Mais que valent ces lois si elles ne sont pas appliquées de manière juste ?
▎Un appel à la mobilisation
Il est temps pour les Camerounais de se mobiliser et d’exiger des changements concrets au sein d’ELECAM. Les citoyens doivent faire entendre leur voix et réclamer plus de transparence et de responsabilité. L’avenir démocratique du pays en dépend. Ne laissons pas l’apathie nous gagner. Comme le disait Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changer le monde. » Informons-nous, débattons et agissons !
▎Le rôle des acteurs politiques
Les acteurs politiques ont également un rôle crucial à jouer dans cette lutte pour une élection crédible. Ils doivent exiger des comptes d’ELECAM et s’assurer que chaque voix compte vraiment. La légitimité des élus dépendra de la capacité d’ELECAM à organiser des élections transparentes. En cette période pré-électorale, il est impératif que les partis politiques mettent la pression sur cette institution.
▎Une réforme nécessaire
Une réforme en profondeur d’ELECAM est indispensable pour restaurer la confiance du peuple. Cela passe par une meilleure gestion des listes électorales, une transparence accrue dans le processus électoral et une communication claire avec les citoyens. Les Camerounais méritent une institution qui respecte leurs droits et garantit des élections justes.
▎La voix du peuple
Les élections ne doivent pas être considérées comme un simple passage obligé, mais comme un moment crucial où chaque citoyen peut faire entendre sa voix. Comme le disait le philosophe grec Platon : « Le prix des apathiques envers les affaires publiques est de vivre parmi les hommes mauvais. » Ne laissons pas notre avenir entre les mains d’une institution qui ne respecte pas ses engagements.
▎Conclusion
En conclusion, la crédibilité d’ELECAM est plus que jamais remise en question à l’approche des élections au Cameroun. Les citoyens doivent être vigilants et exigeants face à cette institution qui a échoué à garantir des élections transparentes par le passé. Il est temps d’exiger un changement radical pour que chaque vote compte vraiment. Mobilisons-nous pour un avenir électoral meilleur au Cameroun ! Ne laissons pas nos droits être bafoués. L’heure est à l’action !
Par jean baptiste wejimeyi Réflexion introspective Activiste social, blogueur et lanceur d'alerte camerounais
Tel +237 656 396 836
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