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Cameroun : l'énigme du dernier rang au concours d’agrégation en médecine

Réflexion introspective

Il est temps de parler d'un sujet qui fâche, mais qui mérite d'être discuté avec la plus grande rigueur : le Cameroun, ce pays aux ressources inestimables et aux talents indéniables, se retrouve une fois de plus dans la tourmente. En effet, le dernier concours d’agrégation en médecine a révélé une réalité accablante : le Cameroun a terminé… dernier. Oui, vous avez bien lu. Dernier parmi les derniers.

Sous l’ère de Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, on pourrait s’attendre à une amélioration des résultats. Mais la réalité est tout autre. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : un taux de réussite qui frôle le ridicule, des étudiants qui peinent à décrocher leur diplôme malgré des années d’efforts. Que se passe-t-il dans nos universités ? Pourquoi ce désastre éducatif ?

Comme le disait Albert Einstein, « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent. » Il est grand temps que le gouvernement camerounais prenne conscience que les méthodes traditionnelles ne fonctionnent plus. Les étudiants ont besoin de formations adaptées, de ressources adéquates et surtout, d’un encadrement de qualité. Or, force est de constater que les universités camerounaises manquent cruellement de moyens et de soutien.

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Ce constat n’est pas seulement une critique ; c’est un appel à l’action. Nous devons exiger davantage de notre système éducatif. Les étudiants méritent mieux qu’un système qui semble les condamner à l’échec. Les parents, les enseignants et les étudiants eux-mêmes doivent se lever pour revendiquer une éducation digne de ce nom.

Il est temps de sortir de cette spirale infernale. Le Cameroun doit investir massivement dans l’éducation, repenser ses méthodes d’enseignement et surtout, écouter les véritables besoins des étudiants. Comme le dit un proverbe africain : « Si tu veux aller vite, marche seul ; si tu veux aller loin, marche ensemble. » Ensemble, nous pouvons redresser la barre et offrir à nos jeunes les outils nécessaires pour réussir.

En conclusion, il est inacceptable que notre pays continue à sombrer dans l’échec au concours d’agrégation en médecine. Nous avons le potentiel ; il ne reste plus qu’à le libérer. Le temps du changement est venu. N’attendons pas que la situation s’aggrave davantage pour agir. Le Cameroun mérite mieux !

*Par jean baptiste wejimeyi Réflexion introspective Activiste social, blogueur et lanceur d'alerte camerounais*

Tel : + 237 656 396 836

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