La déliquescence du pouvoir : un regard cru sur le régime en place

Dans les couloirs sombres du pouvoir, deux figures vieillissantes se tiennent, comme des statues de sel figées dans le temps. Le président du Conseil constitutionnel, garant d'une justice devenue une farce, et le chef de la police, bras armé d'un régime en déclin. Ensemble, ils incarnent une élite déconnectée, perdue dans une danse macabre, aveugle aux cris du peuple qui s'élèvent contre l'injustice.

Leurs visages marqués par les années sont le reflet d'une loyauté aveugle envers un président dont le règne s'étire au-delà de la raison. "Le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument", disait Lord Acton. Nous en sommes témoins, jour après jour. Les promesses d’un avenir meilleur se sont évaporées, remplacées par des discours creux et des mesures répressives.

Prenons exemple sur la gestion de la crise sociale actuelle. Des manifestations éclatent dans les rues, des voix s’élèvent pour dénoncer la précarité grandissante, mais que fait le régime ? Il brandit la matraque et le gaz lacrymogène, préférant museler la colère plutôt que d’y répondre. "La répression est la réponse des lâches", pourrait-on dire. Et pourtant, ces lâches se pavanent, défiant ceux qui osent contester leur autorité.

Le président, tel un roi sur son trône en décomposition, continue de jouer sa partition, ignorant les fissures qui menacent de faire s'effondrer son château de cartes. Les élites, rassemblées autour de lui, semblent plus préoccupées par leur confort personnel que par le sort d'un peuple qu'elles prétendent servir. "Nous avons un gouvernement pour le peuple, par le peuple", mais où est ce peuple dans les décisions prises à huis clos ?

Il est temps de briser le silence et de réveiller les consciences. La peur ne doit plus être un outil de contrôle. Comme l’a si bien dit Victor Hugo : "Il n’est rien de plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue." L’heure est venue de revendiquer notre droit à une véritable démocratie, à une justice authentique et à un avenir digne.

Ce régime en place n'est qu'un spectre, une ombre qui plane sur notre société. À nous de faire jaillir la lumière, de redonner sens à la lutte pour nos droits et nos libertés. Car dans cette bataille pour l'âme de notre nation, chaque voix compte, chaque acte de résistance est un pas vers la vérité.

Réveillons-nous avant qu'il ne soit trop tard.

*par jean baptiste wejimeyi Réflexion introspectives Activiste social, blogueur et lanceur d'alerte camerounais*

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