RESIDENCE_BIH - - ÉPISODE 46
Auteure : Miss Diva
Nina revient sur ses pas.
— nonnn !
— siiiii ! Insiste Flore.
Nina est si frustrée qu'elle sort de là en rage. Flore soupire et se rassoit sur le lit. Son intention était de faire regretter à Nina ce qu'elle lui a fait, elle espère bien que cela se produise.
Plus tard. Au moment de dîner Thomas essaie de convaincre Flore de descendre dîner avec eux mais celle-ci refuse.
— ton père ne m'apprécie pas, je ne peux pas me présenter à votre table.
— tu portes mon enfant désormais cela signifie que tu es membre à part entière de cette famille par conséquent tu dois dîner avec nous.
— je n'ai pas le courage d'aller là-bas, non Thomas je veux rester ici.
Malgré son insistance Flore reste sur sa décision. Alors Thomas décide d'aller chercher à manger et de remonter dans sa chambre afin que tous les deux dînent en tête à tête sur leur lit.
Ce petit moment est spécial pour le jeune couple. Thomas nourrit Flore avec sa culière en lui demandant de manger beaucoup pour la croissance normale de leur enfant.
En bas les autres dînent dans le silence. Cathy a encore préféré rester dans sa chambre. Jerry n'est pas rentré, ayant choisi d'aller dans un bar, se saouler et passer la nuit avec des prostituées.
Après la dîner à la résidence chacun s'en va se coucher. Benoît sur son lit discute par appel vocal avec Tyla, le sourire aux lèvres.
Jules écrit une nouvelle chanson et Hillary l'accompagne.
M. Bih observe la photo de sa défunte épouse Rébecca le visage empli de tristesse.
Cathy admire les photos de sa fille Alexa les yeux larmoyants.
Et dans la chambre de Thomas, sa copine et lui passent un moment phénoménal et passionnant.
Durant la nuit. Dans la chambre de Jules et Hillary. Les deux sont endormis l'un dans les bras de l'autre. Soudain, Hillary se réveille en sursaut, au point de sortir Jules de son sommeil. Elle respire fortement, la voir ainsi inquiète Jules.
— mon amour, qu'est-ce qu'il y'a ?
— je... Je... Viens de faire un cauchemar, dit-elle essoufflée.
— un cauchemar ?
— oui... J'ai vu... J'ai vu ta mère Jules.
Il la regarde plus attentivement.
— que voulait-elle ?
— elle m'en voulait, je ne sais pas pourquoi.
— c'est étrange, tu la voyais avant ?
— jamais, c'est la toute première fois, c'était trop étrange, ça avait l'air si réel.
Ses yeux brillent et Jules peut deviner qu'elle est apeurée alors il la prend dans ses bras.
— elle me poursuivait au milieu de la rue assombrie, je courrais de toutes mes forces mais elle parvenait toujours à me rattraper, j'ai eu peur.
Elle est très agitée.
— calme toi, ce n'était qu'un rêve.
Elle reste silencieuse un moment, réfléchissant. Puis elle lève les yeux vers Jules.
— je pense qu'elle m'en veut parce que je t'ai dissuadé d'aller voir Abigaïl, sinon je ne trouve pas d'autres explications.
— tu crois ?
— oui, je pense que... Tu devrais peut-être aller voir Abigaïl.
— tu en es sûre ?
Elle hoche la tête.
— peut-être qu'on s'est réellement trompés, d'abord c'était toi, maintenant c'est moi qui rêve de ta mère, et ce rêve avait l'air si réel, elle veut peut-être nous faire comprendre une chose, tu débris aller la voir Jules.
— d'accord j'irai la voir mais tu devrais un peu te calmer ma puce.
— j'ai peur de fermer les yeux et replonger dans ce cauchemar, j'ai si peur...
Il l'enlace davantage et après un grand effort il parvient à la calmer. Ils s'endorment, Hillary serrant très fort Jules.
Le lendemain au petit matin, Flore ouvre lentement les yeux ma tête posée sur le torse de Thomas. L'évocation de ce qui s'est produit la nuit dernière la ramène à sourire.
Elle dépose un baiser sur son torse et quand elle veut se lever Thomas ouvre les yeux et l'entoure dans ses bras pour l'empêcher de quitter.
— où vas-tu si tôt ? Demande-t-il les yeux toujours fermés.
— je dois aller effectuer les tâches ménagères...
— qu'elle tâche ? Questionne-t-il en ouvrant les yeux cette fois.
— ce que j'ai toujours fait.
Il sourit et secoue la tête.
— Flore, tu es revenue dans cette maison pas en tant que ménagère mais comme ma compagne, tu n'effectuera plus rien ici comme tâche, tu es la princesse désormais.
Elle sourit.
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— ne dit pas n'importe quoi, je ne peux pas rester sans rien faire.
— tu vas devoir t'y faire, je refuse que celle qui porte mon bébé fasse quoi que ce soit, je me répète, tu es la princesse ici car tu portes en toi un être chair alors aucun effort, si tu a besoin de quoi que ce soit tu demandes, d'ailleurs je vais informer Yasmine de cela.
— tu en fais trop Thomas, je ne suis qu'à mon premier mois de grossesse.
— mais tu es visiblement tres fragile, alors les choses vont se passer comme j'ai dit. Aucun effort, d'accord ?
Elle hoche simplement la tête. Il plonge un regard plus profond dans ses yeux.
— tu n'imagines pas à quel point je suis heureux que tu sois avec moi, je t'aime tellement.
— je suis aussi très heureuse d'être avec toi, même si je crains un peu comment ton père va me traiter.
— tu portes un héritier des Bih, il ne peut que bien te traiter fais-moi confiance.
Elle sourit. Le jeune couple poursuit leur sommeil.
Pendant ce temps à la cuisine, Yasmine attribue les tâches aux domestique.
— toi Nina tu te charges de la chambre de Thomas Bih et...
— quoi ? S'écrit-elle, pourquoi m'attribuer cette chambre ?
Yasmine la regarde.
— n'est-ce pas toi tu as solicité être chargée de cette chambre ?
— mais tu as refusé.
— et maintenant je te l'attribue.
— une autre s'il te plaît Yasmine.
— tu peux toujours démissionner si tu veux !
Lance froidement Yasmine, si mes décisions ne te plaisent pas.
Yasmine ne la gère plus désormais. Nina soupire et se voit obligée d'aller nettoyer la chambre de Thomas.
Lorsqu'elle ouvre celle-ci elle tombe sur Thomas et Flore, dormant l'un dans les bras de l'autre.
La jalousie et la frustration veulent sa mort, son coeur gonfle au point de vouloir exploser, elle se maîtrise pour garder son calme.
Plus tard, lorsque Thomas et ses frères Jules et Benoît sont réveillés il annonce la nouvelle qu'il sera père à ceux-ci qui le félicitent.
De manière discrète, il leur raconte tout à propos du plan qu'ils ont fait Flore et lui pour convaincre leur père d'accepter sa bien aimée.
— tu as conscience qu'il finira bien par le découvrir, non ? Soulève Jules.
— mais il n'en pourra rien, en plus on aura le temps de réfléchir pour la suite. Je n'ai pas eu d'autre choix que de procéder ainsi, Flore attend un enfant de moi, je n'aurais pas pu la laisser seule s'en occuper.
Ses frères le comprennent d'un côté.
Quelques temps après Jules s'apprête pour aller voir Abigaïl. Hillary entre dans la chambre en même temps.
— tu vas sortir ?
— oui, je vais voir Abigaïl, on en a parlé hier, tu t'en souviens ?
— oui, c'est un jour de visite aujourd'hui ?
— que ce le soit ou pas on me laissera la voir.
— d'accord.
Elle s'assoit sur le lit et reste silencieuse. Jules la regarde et remarque l'inquiétude.
— il ya un souci ?
Elle secoue la tête pour dire non.
— je vois bien que ça ne va pas, insiste-t-il, dis-moi ce qu'il y'a chérie.
Elle baisse la tête et se triture les doigts.
— j'ai juste peur ! Avoue-t-elle.
— peur ? De quoi exactement ?
— de ce qu'elle pourra te faire.
Il sourit.
— je te rappelle que c'est elle la femme et moi l'homme.
— pas dans ce sens Jules...
Elle s'interrompt, lève la tête sur lui avant de poursuivre.
— j'ai peur de l'effet qu'elle pourra te faire, c'est une très belle femme avec une stature vraiment parfaite, et elle a pu avoir tes frères ainsi que ton père...
Il secoue la tête et va s'asseoir à ses côtés, il lui prend délicatement la main.
— depuis son arrivée ici elle me court après mais je ne me suis jamais intéressé d'elle, sa beauté ne me fait aucun effet et encore moins sa stature, ce qui m'intéresse c'est la personnalité, c'est toi qui m'intéresse car non seulement tu es une très bonne personne mais en plus tu es très belle, face à toi je ne vois pas les autres.
Hillary rougit, flattée par ses mots. Il caresse le revers de sa main.
— toi tu es attentionnée et attentive avec tout le monde, tu es simple à vivre, tu es gentille et si adorable, tu as un grand cœur, tu es douce... Avec Abigail il y'a pas matchs, c'est déjà une personne très désagréable, impudique et beaucoup trop cru, elle n'a que des défauts, tu penses véritablement que je pourrais m'intéresser à une telle personne ? Tu es la seule qui fait battre mon coeur, celle qui m'inspire et ma joie de vivre, mon ivresse, ma faiblesse...
Elle sourit de plus belle. Il caresse sa joue.
— ton sourire m'envoûte et me fascine.
Il rapproche ses lèvres de celles de Hillary et l'embrasse avec le dernier souffle. Ils se lâchent et se regardent dans les yeux, ceux-ci brillants.
— tu es la seule qui puisse me faire ressentir ça... Mais si tu préfères, on peut y aller ensemble.
— non, je te fais confiance, tu peux y aller.
— je veux que tu m'accompagne, j'insiste.
Elle hoche la tête.
— d'accord !
Les deux se préparent et quittent la résidence.
Thomas va retrouver Flore dans leur chambre.
— tu ne devrais pas rester enfermée ici.
— je crains de croiser ton père.
— tu as si peur de lui ?
— tu n'as même pas idée.
Il sourit en secouant la tête.
— mon père est peut-être un lion qui rugit tout le temps mais rassure-toi il ne mord pas, en plus tu peux te détendre, il est allé bosser, moi aussi j'y vais, mais je ne veux pas que tu restes à t'ennuyer dans la chambre, je pense que tu as des amies parmi les domestiques, tu peux aller les trouver.
Elle acquiesce. Tous les deux quittent la chambre et Thomas insiste pour que Flore le raccompagne jusqu'à sa voiture. Elle se voit obligée de le faire.
Ils vont à sa voiture et elle lui dit au-revoir. Sauf que lorsqu'elle veut s'en aller il retient a main.
— tu n'oublie pas une chose ?
— Thomas, nous sommes à l'extérieur et...
— tout le monde doit savoir qu'on s'aime.
— mais...
Sans son accord il capture ses lèvres et l'embrasse comme si sa vie en dépendait. Nina qui à distance assiste à cette scène peut juste mourir d'étouffement car l'aigreur resserre sa gorge.
Les deux amoureux se relâchent. Alors que Thomas prend sa voiture, Flore se dirige vers quelques domestiques avec qui elle était amis pour discuter.
Nina la regarde juste à distance le coeur lourd.
M. Bih de son côté est laissé devant son entreprise par son chauffeur. À peine il sort qu'une marmaille de caméras et de micro viennent l'accueillir.
Dernièrement il ne sort pas beaucoup pour éviter ce genre de choses. On ne cesse de le questionner au sujet de sa fille mais il ne répond pas.
Romain son chauffeur fait l'effort de décaler ces gens et la sécurité de l'entreprise interviennent aussi.
C'est ainsi qu'il parvient à rejoindre l'enceinte.
Au poste de police, Jules et Hillary sont allés voir Abigaïl. On les installe dans une pièce où ils attendent Abigaïl en discutant.
Puis, le bruit de la porte s'ouvrant les interrompt. Se présente un officier de police entraînant Abigaïl qui a les mains menottées par devant.
Visiblement, la prison ne l'affecte pas tant que ça vu que son physique n'a pas du tout changé. Elle sourit en voyant Jules et Hillary.
On l'amène à s'asseoir en face d'eux ensuite on les laisse à trois.
— que me vaut l'honneur de cette belle visite, au point où j'ai droit à la présence de la sainte ni touche, je me demande ce que j'ai fait pour mériter une telle grâce.
Elle garde son air joviale alors que Hillary secoue la tête. Abigail regarde particulièrement Jules, son sourire s'élargissant.
— oh ! Tu t'es fais beau pour moi, j'en suis honorée.
— Abigail nous ne sommes pas ici pour tes pics, il se trouve que nous avons des doutes sur le fait que tu sois responsable de la perte de notre bébé.
— je sais, d'ailleurs, c'est ta mère qui t'amène, n'est-ce pas ?
Soudain, Jules et Hillary se regardent avec étonnement, se demandant comment elle a pu deviner une telle chose.
— je sais que tu as des questions pour moi Jules, je suis prêt à te mes donner, mais pas en présence de celle qui t'accompagne !
— j'ai aussi des questions ! Prononce Hillary.
— tu as ses questions ? Ce n'est pas chez moi que tu les obtiendras Hillary, je suis là uniquement pour Jules, alors tu peux t'en aller.
— si tu ne comptes pas parler devant Hillary, on s'en va tous les deux ! Dit-il fermement.
— ok ! Allez-y ! Répond-t-elle dans la même détermination.
Jules s'enerve et se lève déjà mais Hillary arrête sa main, le refait asseoir pour lui murmurer.
— ne t'en va pas, tu as besoin de réponses et si elle ne veut pas parler en ma présence je m'en vais.
— je ne peux pas accepter ça.
— tu dois Jules, je pense qu'il le faut, c'est le seul moyen visiblement.
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Hillary lève la tête vers Abigaïl.
— je m'en vais.
Elle s'en va toquer à la porte. On lui ouvre et elle se tourne vers Jules, le regarde un instant, puis baisse la tête et sort. La porte se referme. Jules dépose un regard glacial sur Abigail.
— pourquoi as-tu voulu qu'elle s'en aille ?
— parce que je voulais passer un moment avec toi ! Dit-elle en déposant sa main sur celle de Jules mais il la retire aussi vite.
— quand vas-tu comprendre que je ne suis pas intéressé par toi ?
— et que te manque-t-il pour que cela puisse arriver ? Ne vois-tu pas à quel point tu me rends faible ? Je veux juste...
— arrêtes !
— je ne suis pas celle que tu penses Jules.
— tu crois ? Qu'est-ce que tu es donc ?
— je ne saurai te le dire, mais ce que je fais c'est avec raison. Tu dois savoir que j'ai besoin que tu t'intéresses à moi, j'aurais pu procéder autrement mais je veux que tu viennes de toi même.
— procéder autrement c'est-à-dire ?
— te charmer ! Murmure-t-elle.
Trouvant cela amusant il secoue la tête en souriant de façon sarcastique.
— franchement, quand je pense t'avoir compris je me rends compte je tu cache une autre facette, ne me racontes pas n'importe quoi, dis-moi qui tu es réellement.
— je viens de te le dire, je suis spéciale ! Dit-elle d'un sourire aux coin des lèvres.
Il répète le même de rire.
— pourtant c'est difficile à croire.
— parce qu'on t'a embrouillé le cerveau, il est temps que tu ouvre les yeux Jules.
— tu ne cesses de me parler en parabole, que suis-je censé comprendre au final ?
— je suis au contraire claire avec toi, c'est pour moi la manière la plus claire de parler et normalement tu devrais comprendre mais tu adore être aveugle et faire le sourd.
Il secoue la tête d'un air plus sérieux.
— j'ai l'impression que tu te fou de moi.
— tu ne te pose pas les bonnes questions Jules, tu ne fais pas d'effort.
Il se lève brusquement.
— ça suffit, je m'en vais.
Elle se lève à son tour.
— tu penses que je me moque de toi pourtant ce n'est pas le cas, je ne te ferai jamais une telle chose avec toute l'estime que j'ai pour toi, dit-elle d'un ton plus sérieux.
— alors pourquoi tu ne me dis pas clairement ce que tu cherches à me dire ?
— parce que c'est ainsi, je suis dans l'incapacité de le faire, ce n'est pas exprès, ce sont les règles qui le veulent, pour l'instant tant que je ne suis pas sûre je ne peux rien te dire explicitement car c'est interdit de mentir, mais je te demande d'ouvrir les yeux, de faire attention, ce n'est que là que tu te rendras compte de ce qui se passe autour de toi... S'il te plaît fais attention, je pressens quelque chose de mauvais.
— tu es quoi exactement ? Une sorcière, un devin ?
— je suis simplement spéciale.
— je suis supposé te croire ?
— tu n'as pas besoin de le faire, même si cela me ferait plaisir car ce serait un premier pas que j'ai fait vers toi, je reste persuadée que ce que je ressens à ton égard n'est pas anodin, je n'avais jamais ressenti ça, normalement je ne devrais pas...
Sa voix est teinté de sincérité et cela rend Jules très confus, c'est la première fois qu'elle lui parle avec une telle lueur dans les yeux.
Elle avance vers lui, mais il recule.
— je ne sais pas ce qui m'arrive avec toi, poursuit-elle, depuis que je te connais j'ai faibli, je ne suis pas ainsi, en tant normal j'aurais réussi ma mission mais tu me rends faible... J'ai plusieurs fois été tentée de te charmer simplement pour pouvoir te sentir...
— c'est quoi cette histoire de Charme ? Et puis tout ce que tu me racontes, ça n'a aucun sens !
Sans donner de réponse elle plonge son regard dans celui de Jules et le force à la regarder.
Cette fois il reste immobile alors qu'elle avance vers lui. Elle arrive jusqu'à son niveau et lève ses mains jusqu'à son visage qu'elle rapproche du sien. Jules demeure statique.
Une fois leurs visages assez près, elle joint ses lèvres à ceux de Jules gardant son regard dans le sien. Elle se met à l'embrasser et il se laisse faire.
Cela semble lui procurer un tel plaisir qu'elle ferme les yeux. Mais au même instant Jules reprend ses esprits et la repousse.
La scène qui vient de se produire revient en bouche dans l'esprit de celui-ci et cela le rend confus.
Il était présent mais incapable de faire le moindre mouvement. Il s'est senti faiblir et n'a pu faire quoi que ce soit pour empêcher ce qui s'est produit.
Il regarde Abigail avec une inquiétude palpable dans les yeux, un tas de questions dans la tête.
À suivre...
Auteure : Miss Diva
- Abigail

