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Ma jolie voleuse

Lanice plume

Oct 21, 2024 - 8 Minutes

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Jacob Miller

Tous les regards sont rivés sur moi et je deviens nerveuse à la longue.

Je sais que je n’aurais pas dû accepter l’offre de Caroline mais je ne voulais pas paraitre comme une menteuse. Je deviens de plus en plus nerveuse.

Le silence dans ce lieu me fait vraiment froid au dos.

Rose : Alors que font tes parents ? Je suis sur que tu viens d’une famille très riche.

Moi : Pas vraiment. Je viens d’une famille modeste mais cela ne m’a pas empêché de travailler aussi dur que je pouvais.

Rose : Donc tu viens d’une basse classe sociale. Je comprends ton attirance pour mon chou. Mais pourquoi ne porte t’elle pas de bague. Je pensais que vous étiez fiancé ?

M. Lyon : Pourquoi es-tu autant pressé Rose ?

Rose : Je veux juste m’assurer que tout ce qui se passe ici sois vrai. Cela fait combien de temps que vous êtes ensemble. Je suis vraiment curieuse. Désolé pour mes questions mais c’est la première fois que Mon chou prend une telle décision.

Moi : Bientôt huit mois.

Coralie : Comment tu as-pu nous cacher une relation qui fera bientôt un an. Je pensais qu’on se disait tout.

M. Lyon : Tu sais bien comment j’aime garder ma vie en privé. Je voulais vous informer au moment adéquat.

Coralie : Tu aurais pu me le dire dit-elle avec une fausse mine.

M. Lyon : Tu l’as découvert alors cela revient au même.

Rose semble vraiment gêné par la situation. Je ne sais réellement pas à quoi elle joue mais, elle n’aura pas ce qu’elle veut. Je maitrise bien la situation.

Je ne baisse jamais le regards dans aucune situation difficile. M. Lyon fait signe au manager et un serveur vient poser un plat couvert en face de moi.

Sans que je ne m’en rende compte, une équipe de trompettiste s’approche de nous jouant la chanson perfect de Ed sheeran.

Rose ainsi que sa mère sont aussi étonné que moi. Il me demande d’ouvrir le plat ce que je fais sous son insistance.

Un étincelle me tape sur l’œil. J’hallucine. Je ne sais plus quoi dire exactement. Il me demander en mariage ou bien je rêve.

Cette bague vaut des millions de dollars. J’en suis littéralement ébloui.

M. Lyon : J’ai su que tu feras parti de ma vie le jour où je t’ai rencontré. J’ai trouvé l’amour grâce à toi. Alors devant ma famille, je te demande de m’épouser. Jacob Miller veux-tu devenir ma femme ?

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Je ne vais jamais comprendre ce monsieur. Il vient de détruire l’air romantique juste avec son regard et ses mots sans émotions.

Comment peut-on rester assis pour demander la femme qu’on dit aimer en mariage ? Je ressens un coup de pieds une fois encore, ce qui me fait sursauter.

Il me lance un regard meurtrier et je souris pour camoufler ma douleur. Mais qui est réellement cet homme ?

Moi : Bien sûr que je le veux. Je veux t’épouser. Merci mon cœur dis-je avec un sourire forcé.

Il me place la bague à l’annulaire et se reconcentre sur son vin.

Rose : Je pensais qu’il aurait au moins un bisous.

M. Lyon : Mêle-toi de ce qui te regarde rose. Si tu veux de la romance, tu peux te rendre au cinéma.

Je ne vais jamais comprendre ce genre d’homme. Vivement que tout ceci prenne fin.

Il a que les filles comme rose pour aimer des hommes comme lui dépourvu de sentiments.

Si un homme me fait ce genre de demande , je lui donnerai une bonne claque.

M. Lyon : Mère, je vais déposer Jacob chez elle et rentrer plus tard.

Coralie : Je pensais qu’elle rentrait avec toi ? N’allez-vous pas fêter vos fiançailles ?

M. Lyon : Nous ne sommes réellement pas pressés. Elle viendra s’installer demain. Il est tard pour un déménagement ce soir. On y va me dit-il.

Moi : Je suis vraiment ravi de faire votre connaissance Coralie.

Coralie : Moi de même. Nous aurons le temps de bien plus nous connaitre. Passez une excellente soirée.

Moi : Vous de même.

Rose : J’espère qu’on aura le temps de se revoir ?

M. Lyon : Jacob hurle-t-il en quittant le restaurant.

Je prends vite mon sac à main et le suit. On s’installe dans la voiture et je prends un grand souffle. Je pensais que ce diner n’allait plus jamais finir.

  Je regarde la bague à mon doigt. Je n’arrive pas à croire que je porte des millions au doigt.

M. Lyon : Si tu vends cette bague ou que tu la perds, je n’hésiterai pas à te foutre en prison. Et si jamais tu l’échange pour un contrefaçon je le saurais. Je tenais juste à t’en informer.

Moi : Pas besoin de me menacer. Je s’est bien ce que je dois faire ou ne pas faire.

M. Lyon : Si tu le savais comme tu le prétends tu n’aurais pas menti à ma mère. Et qu’est ce qui t’a pris d’accepter cette proposition ?

Moi : Vous aurez voulu que je lui dise que je suis une voleuse professionnelle. En plus je m’maitrise l’art de la vente. Si j’ai pu arnaquer plusieurs personne pour acheter des faux colliers alors je peux aussi faire cette tâche. Vous savez, mon équipe et moi avions diriger une enchère il a un an. Tout les articles vendus ont été échangé par des faux alors qu’ils ont payés des fortunes. Nous avions revendu et partager le gain sans que nous ne soyons vu.

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M. Lyon : Pourtant tu es toujours pauvre.

Moi : Parce que les articles ne sont vendu que pour des miettes sur le marché noir.

Il arque un sourcil et sourit.

M. Lyon : Ce genre d’article sont vendu trois fois plus que le prix normale sur le marché noir. Je ne te croyais pas aussi stupide. La voleuse qui se fait voler. Je comprends pourquoi tu es toujours à ce stade. Tu sais voler mais tu es naïve.

Ben : Nous sommes à destination Boss.

M. Lyon : Ben viendra te chercher demain alors prends le temps de le dire à ta famille. Et tu n’as pas intérêt à parler de notre arrangement.

Moi : Je le sais.

M. Lyon : Je ne pense pas. Tu fais les choses sans réfléchir. Maintenant sors de ma voiture.

Je ne pourrai jamais aimé cet homme. Il faut toujours qu’il me rabaisse à chaque fois.

Je sors de la voiture tout en colère en laissant sa foutue bague dans la voiture.

Je sens une main me retenir. Je me retourne et perd l’équilibre. Il me tire contre lui pour ne pas que je tombe.

M. Lyon : Tu ne peux aussi pas fais attention ?

Moi : Si vous ne m’aviez pas retenu, je n’aurais pas failli tomber. Lâchez-moi maintenant.

Il me laisse et j’arrange ma robe.

M. Lyon : Vous avez oublié votre sac et la bague.

Je prends le sac et tourne les talons.

Moi : Je n’ai pas besoin de votre bague. Je vais en trouver un contrefaçon pour ne pas risquer la prison dis-je en m’avançant. Bonne nuit M. Lyon.

Je pénètre dans la résidence sans ne plus attendre une réponse de sa part. je ne sais réellement pas pour qui il me prends pour autant me manquer de respect.

Je suis certes une voleuse mais je ne suis pas stupide. J’entre dans l’appartement et ferme la porte à clé. La lumière s’allume, et ma mère est assis dans l’un des canapés.

Moi : Je t’avais pourtant prévenu que je serai en retard.

Maman : Je sais bien. Je ne veux pas te gronder mais discuter avec toi.

Moi : Pourquoi pas le faire demain. Je suis fatigué et je voudrais me reposer.

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Maman : Cela ne prendra que quelques minutes.

Je m’assois en face d’elle.

Maman : Je tiens d’abord à m’excuser pour mon comportement de ce soir. Je suis allé un peu trop loin. Je suis sincèrement désolé.

Moi : Je suis déjà habitué à tes injures. Cela ne me gène plus.

Maman : Alors, tu es sors avec ce monsieur ?

Moi : Oui maman. Et je vais m’installer chez lui demain. Il m’a aidé lorsque j’avais le plus besoin. En plus de cela, je suis tombé amoureux de lui. Il m’a d’ailleurs demandé en fiançailles aujourd’hui.

Elle fixe mon doigt et je souris.

Moi : La bague me serrait un peu alors il a décidé de le refaire.

Maman : Je suis vraiment heureuse pour toi ma fille. Tout ce que j’ai voulu étais que tu abandonnes ce métier. Mais je pense avoir été un peu égoïste. C’est par ma faute que tu as commencée par volé. Je t’ai poussé à le faire. Je suis sincèrement désolé.

Moi : Je t’ai pourtant dit que je t’ai déjà pardonné.

Maman : Oui mais il faut que je te le dise. Tu sais ton père était mon premier et nous étions vraiment amoureux. Nous étions vraiment heureux lorsque nous avions appris que tu venais au monde.  Le jour de ta naissance, il était tellement excité à te voir qu’il a fait un accident et a perdu la vie. Après sa mort, je n’avais plus de soutien et il a fallu te prendre à charge tout seul. J’ai tellement souffert de son absence que j’ai projeté  ma colère sur toi. Je me disais que tu étais maudite et que tu n’aurais pas d’avenir. Mais je me suis vraiment trompé dit-elle la voix tremblante. Sans toi je saurais morte et ton frère ne pourrais même pas être scolarisé.

Moi : Je ne t’en veux pas maman. Mais je n’avais pas demandé à venir au monde. Et ce n’est pas ma faute si mon père est mort de cette manière.

Maman : Je l’ai compris un peu tard. Je suis sincèrement désolé.

Moi : Ne t’inquiètes pas. Je t’en ai voulu plusieurs années mais maintenant je suis passé à autre chose. M. Lyon m’a donné un travail dans son entreprise. Avec l’argent que je vais gagner, nous allons reconstruire notre maison. Je ferai tout pour vous mettre en sécurité. Je ne veux plus voler. Je sais que c’est mal mais je pensais que c’était mon seul issu et apparemment je me suis fait arnaquer par cet imbécile de Carlos. Je promets de faire mon possible afin de vous rendre heureux Max-well et toi.

Maman : Je peux te prendre dans mes bras ma fille ?

Moi : Bien sûr.

Elle me serre dans ses bras ne cessant pas de me remercier. N’étant pas une fan des câlins, je me sépare d’elle et demande à rejoindre ma chambre.

Le lendemain matin comme convenu, Ben vient me chercher pour m’installer dans la maison des Lyon.

Ma mère et mon frère ne voulait pas le laisser partir mais nous n’avions pas le choix. J’espère que j’ai pris la bonne décision en signant ce contrat.

Après un grand câlin de famille, je me mets en route pour ma fausse vie de couple.

A suivre…

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