GUERRE ENTRE SOEURS
CHAPITRE 58
La vie !
- Yvonne est enceinte mais risque de mourir si ....
Jordan Unanov
Bonjour à vous. Que dire ? Je suis tellement content d'avoir sauvé la femme de ma vie avec l’aide de mon ami Junior. Oui, j’ai souffert, mais ça en valait la peine en voyant ce sourire sur son visage. Je vais mieux maintenant, et comme ma famille me manque, j’ai décidé de rentrer à Bogotá avec Tatiana pour la présenter à ma famille. Je compte l’épouser avant la naissance de notre bébé. Ne vous inquiétez pas, j’ai appris qu’elle ne s’est pas mariée avec cet autre psychopathe, mais qu’il l’a juste achetée. Tout le bonheur qu’elle n’avait pas, je compte lui donner.
Actuellement, nous sommes dans l’avion en direction de ma ville. Les jours passés ensemble à Santa Marta étaient vraiment agréables, mais je préfère être en famille, et enfin, j’ai trouvé l’amour.
Tatiana : Bébé, à quoi penses-tu ?
Moi : À nous, dis-je en lui souriant et en lui caressant la joue.
Tatiana : Merci d’être ce que tu es pour moi.
Moi : Et je suis quoi pour toi ?
Tatiana : Mon amour, ma vie, et ma raison de vivre.
Moi : Je suis chanceux, dis-je en l’embrassant sensuellement. Si nous n’étions pas dans l’avion, j’allais te prendre ici et maintenant, tellement tu m’excites.
Tatiana, rompant le baiser : Chéri, tu penses qu’ils vont m’accepter dans ta famille ?
Moi : Bien sûr, tu n’as pas à t’inquiéter. Ma famille est la meilleure.
Tatiana : Je sais, mais…
Moi, la serrant contre moi : Mais rien du tout. Dort maintenant, le vol sera long et tu risques d’être fatiguée vu ton état, dis-je en caressant son ventre.
J’ai du mal à croire que j’aurai un enfant bientôt dans ma vie. J’ai hâte d’annoncer la nouvelle à mes parents, mais je dois d’abord leur expliquer la situation.
Tatiana, d’une voix ensommeillée : Je t'aime tellement, merci pour tout.
Moi : Je t'aime.
Je souris et ferme les yeux .
ADRIANA FONSECA
Je me réveille ce matin avec les doux baisers de mon homme. Lorsque j’ouvre les yeux, je tombe sur lui, en train de sucer mes seins, comme il adore le faire, mon futur époux. Je lui caresse tendrement les cheveux.
Michaël : Bonjour, toi ! dit-il en souriant.
Moi : Oui, comme une reine, mon trésor.
Michaël : Ah, je suis content, bébé.
Moi : Merci pour la surprise, mon cœur. J’ai vraiment aimé, et je suis désolée de t’avoir un peu torturé.
Michaël : T’inquiète pas, ma belle, je le méritais pour t’avoir fait couler des larmes.
Moi : Ah ça, c’est vrai. Je pensais que tu aimais vraiment ma sœur à un moment donné.
Michaël : Jamais, car je t’ai dans la peau, mon cœur. Maintenant, dis-moi, tu comptes arranger les choses avec ta sœur ?
Moi : Je pense bien . En y réfléchissant, je crois qu’elle n’est pas responsable de ce qu’elle a vécu. Le responsable, c’est mon père, dis-je, un peu remontée.
Oui, je suis fâchée contre lui pour nous avoir trompées et pour avoir laissé notre sœur grandir loin de nous. Yvonne n’aurait jamais tué si elle avait été entourée d’amour.
Michaël : Mets un peu d’eau dans ton vin. Je pense que vous devriez vous réconcilier avec votre père. Il prend de l’âge, excuse-moi, mais il peut mour…
Je l'arrête aussitôt !
Moi : Non, mon petit papa vivra longtemps encore.
Michaël : Bien sûr, ma princesse. Et je pense que tu dois lui pardonner, hum, dit-il en m’embrassant.
Moi : Hum, oui… Ahh, dis-je, lorsqu’il envoie deux doigts en moi.
Michaël : Oui, tu disais ? dit-il en me doigtant fortement.
Moi : Ahhh, arrête, nous sommes sur une plage ! Ahhh !
Michaël : Une plage privée, ma belle, donc personne ne peut nous voir, et là, j’ai envie de toi encore.
Moi : Tu ne te rassasies jamais ou quoi ?
Michaël : Non, car tu es trop délicieuse, et je dois me venger de la dernière fois où tu m’as laissé en plan, dit-il en me mordant les tétons un à un.
Moi, excitée : Ah, tu le méritais, mon cœur.
Michaël : Mais c’était méchant, dit-il en me pénétrant de toute sa longueur.
Moi : Oui, ahh, putain, je t’aime.
Michaël : Moi aussi.
C’est comme ça que nous faisons encore l’amour sur cette plage, dans le lit, et également dans la mer, où nous nous baignons. Je ne voulais pas rentrer, mais nous avons du boulot, et aussi, mon petit prince me manque horriblement. C’est ma deuxième raison de vivre.
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Los Angeles
** Ringo **
Je vis sur mon petit nuage depuis que je suis fiancé à Yvonne. Certes, elle ne m’aime pas totalement, mais elle s’investit dans notre couple. On sent vraiment qu’elle veut que cela marche, et je remercie le ciel pour cela. Le gouverneur, en remarquant que sa fille va bien, décide de rentrer dans quelques jours. Cependant, depuis quelques jours, j’ai remarqué que ma dulcinée n’allait pas bien. Elle rejette tout ce qu’elle consomme et refuse de sortir. Mais aujourd’hui, elle veut prendre l’air dans un parc, et nous y sommes actuellement, regardant les petits jouer. Yvonne les observe en souriant jusqu’à ce qu’une larme perle sur sa joue. Elle l’essuie rapidement.
Moi : Ma puce, ça va ?
Yvonne : Oui, oui, t’inquiète pas.
Moi : Tu veux quelque chose, de la glace ou de la barbe à papa ?
Yvonne : Je préfère de la barbe à papa.
Moi : Ok, j’y vais t’en chercher, dis-je en lui donnant un baiser avant de partir.
Quelques minutes plus tard, je reviens et la retrouve inconsciente par terre. Je jette la barbe à papa puis court vers elle.
Moi, la prenant dans mes bras : Bébé, s’il te plaît, ouvre tes yeux, mon ange, dis-je en lui tapotant la joue, mais rien.
Je décide de l’emmener à l’hôpital le plus proche. Mon Dieu, qu’est-ce qu’elle a ? Je ne supporterai pas qu’elle aille mal, dis-je en conduisant la voiture. Quelques minutes plus tard, me voilà dans le hall de l’hôpital en train de faire des cents pas.
Moi : Putain, ça fait trente minutes que ces fichus docteurs sont avec elle dans cette salle, mais personne ne me donne des nouvelles. AHHH, crie-je en donnant un coup de pied au mur.
Je reste là encore une dizaine de minutes avant que ce satané docteur ne s’approche de moi.
Moi : C’est pas trop tôt, dites-moi comment elle va, docteur.
Docteur : Suivez-moi dans mon bureau, s’il vous plaît.
Moi : Mais est-ce qu’elle va bien au moins ?
Docteur : Oui, mais j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous.
Je le suis dans son bureau, le cœur battant la chamade.
Moi, m’asseyant : Je vous écoute, docteur.Docteur : Bien, votre femme est enceinte.
Mon Dieu, je vais avoir un gosse.
Moi : Oh, docteur, merci pour cette nouvelle ! Ahh, je suis trop content.
Mais lorsque je remarque la mine du docteur, ma joie redescend d’un coup.
Moi : Il se passe quoi, docteur ?
Docteur : Eh bien, c’est une grossesse à risque. Le mieux serait qu’on lui enlève les bébés, sinon elle risque de mourir.
Moi : Pardon ? Les bébés ?
Docteur : Oui, c’est une grossesse gémellaire, et la patiente, ayant un problème avec son utérus, risque la mort si elle s’entête à vouloir poursuivre la grossesse. Je suis vraiment navré, mais nous n’y pouvons rien, à part suivre de près cette grossesse si elle décide de la garder. Mais il y a de fortes chances qu’elle ne survive pas lors de l’accouchement. Dans le cas contraire, elle peut interrompre la grossesse et suivre un traitement médical pour essayer d’arranger le problème que présente son utérus à cause de nombreux avortements.
C’est comme si le ciel me tombait sur la tête. Jamais Yvonne n’acceptera de perdre un bébé, mais je ne veux pas la perdre. Mon Dieu, non, je ne pourrai vivre sans elle.
Moi : Est-ce que je peux la voir ?
Docteur : Oui, suivez-moi. Elle doit sûrement être réveillée actuellement, dit-il en se levant.
Lorsque nous arrivons près de sa chambre, le docteur me tapote l’épaule en sifflant.
Docteur : Du courage.
J’hésite quelques minutes avant d’entrer dans la chambre où je la vois, regardant dans le vide.
Moi : Mon amour, tu m’as fait peur.
Elle, souriant : Désolée, bébé.
Moi : Ça va. J’ai une nouvelle à t’annoncer.
Yvonne : Pourquoi tu fais cette tête ? Je vais mourir, c’est ça ?
Moi : NE DIS PLUS JAMAIS CELA. Mon ange, je ne saurai vivre sans toi, alors ne parle pas de mort ici.
Yvonne : Désolée. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe et pourquoi je suis dans ce lit d’hôpital.
Moi : Je… enfin, nous allons avoir des bébés .
Yvonne (sursautant) : Quoi ? Je… je vais… vais être maman.
Des larmes perlent sur ses joues alors que je suis inquiet à propos de ce qu'a dit le docteur .
Moi : Oui, mon ange, mais dis-moi pourquoi tu pleures.
Yvonne : Je pleure car je suis très heureuse de porter un bébé, notre bébé, mon amour. Merci, dit-elle en m’embrassant.
Moi : Je suis aussi content d’avoir des gosses, mais il y a un problème, ma chérie.
Yvonne : Dis-moi ce qui se passe honnêtement.
Moi : Tu.. enfin c’est une grossesse risquée, et je ne veux pas te perdre, mon amour, pas maintenant. Alors, je…
Yvonne : ALORS RIEN DU TOUT ! JE DONNERAI NAISSANCE À CE BÉBÉ, MÊME SI JE DOIS Y LAISSER MA VIE. JE VEUX SAVOIR CE QU’EST DONNER LA VIE, MOI AUSSI.
Moi : Je te comprends, ma belle, mais tu risques de mourir. En plus, ils sont deux là-dedans, dis-je en touchant son ventre. Je ne veux pas vous perdre, mon amour. C’est pourquoi je pense qu’il faut interrompre cette grossesse.
Yvonne : JAMAIS DE LA VIE ! JE VAIS ACCOUCHER DE MES BÉBÉS. MA DÉCISION EST PRISE ET EST IRRÉVOCABLE. Non, je ne veux pas perdre mes enfants encore une fois, dit-elle en pleurant tout en touchant son ventre.
Ça me tue de l’a voir ainsi, mais que puis-je faire ? Je veux qu’elle soit heureuse, et si avoir des bébés lui donne de la joie, qui suis-je pour l’en empêcher ? Je ferai tout mon possible pour qu’elle et mes gosses survivent à la fin.
Moi : Je suis désolé, excuse-moi beaucoup d’avoir pensé à être égoïste, dis-je en lui caressant la joue.
Elle me sourit malgré ses larmes puis lève sa main pour me caresser le visage avec amour.
Yvonne : Mon chéri, je sais que tu as peur pour moi, mais ça ira. Je n’ai pas peur de porter mes bébés. Peu importe les risques, je serai fière de leur donner naissance. Mais avant cela, me ferais-tu l’honneur d’être ta femme ? dit-elle en me fixant.
Moi : Mais bien sûr que oui, bébé. Tu n’as qu’à décider du moment et nous nous marierons, dis-je en baisant le dos de sa main et sa bouche.
Yvonne : Je veux être ta femme dans les plus brefs délais, et aussi, j’aimerais aller voir mes frères et sœurs.
Moi : Bien sûr, mais tu ne pourras pas voyager dans ton état. Je les ferai venir ici en passant par ton père.
Yvonne : Merci beaucoup, Ringo, t’es un amour. Si seulement j’avais pu poser mes yeux sur toi dès le début, je…
Moi : Hey, ne pleure pas, ça ira, ma belle, dis-je, alors qu’au fond de moi, j’ai peur. Peur de la perdre, elle, ainsi que mes enfants.
Nous restons encore quelques heures dans cet hôpital avant de rentrer. J’informe mon futur beau-père des événements, et il m’a demandé de la laisser porter ces bébés comme elle le veut, et que la volonté de Dieu se réalise. Cette phrase m’a fait peur, car je ne crois pas au Christ. Il a promis de convaincre mes futurs beaux-frères de venir voir leur sœur et de l’a connaître également.