GUERRE ENTRE SOEURS
CHAPITRE 54
Moment de vérité !!
- Michaël découvre l'auteure de la mort de Sarah .
- Le gouverneur se confesse
Toujours dans le bureau du gouverneur, celui-ci discute avec Ringo .
Thomas : Ne me mens pas, fils. Depuis tout petit, je t'ai connu, car ton père était mon bras droit , paix à son âme et j'ai vu comment tu étais attaché à ma fille Yvonne. Je sais que tu l'aimes beaucoup, même si elle ne le voit pas. Tiens, voilà des billets pour Los Angeles. Je veux que tu y ailles avec elle et que tu la rendes heureuse pour moi. Il est temps que vous quittiez ce monde de merde.
Ringo : Je vous comprends, mais je pense que votre fille n'aime que Michaël et jamais elle ne m'aimera.
Thomas : C'est là que tu te trompes. Ma fille est juste obsédée par Michaël, et il n'y a aucune chance pour une relation entre eux. De plus, ce jeune homme est fou de ma benjamine, ça se voit dans sa manière de parler. J'aime également ma femme Sofia. Quand je vois Michaël et toi, je me rappelle de tout ce que j'ai fait pour avoir Sofia, et je ne veux même pas imaginer qu'elle me quittera en apprenant que je ne suis pas celui qu'elle croit. Et oui, que Michaël n'apprenne jamais que c'est Yvonne qui est derrière la mort de sa première femme, je ne...
La porte s'ouvre en fracas, interrompant sa phrase.
Michaël : QUOI ? DONC C'EST ELLE QUI A TUÉ MA SARAH ?
Ringo : Je...
Thomas lui fait signe de se taire.
Thomas : Mon fils, je...
Michaël : Je quoi ?? Votre fille n’a pas eu pitié de ma femme qui était enceinte et l’a tuée de sang-froid, et vous voulez que je fasse quoi ? Que je vous écoute ? Non, elle va me le payer ! crie-t-il, voulant sortir du bureau.
Soudain, un énorme boom retentit.
Le téléphone de Ringo sonne.
Ringo : Oui, dis-moi... non...
Boom ! Boom ! Des coups de feu éclatent de toutes parts.
Ringo : Parrain, nous sommes attaqués par le cartel d'El Chupo.
Thomas : Putain, comment ils nous ont localisés ? VA CHERCHER YVONNE ET ENTREZ DANS LE PASSAGE SECRET. JE VIENS AVEC MON GENDRE. TIREZ SUR TOUT CE QUI BOUGE.
Sans perdre de temps, Ringo sort et va chercher Yvonne, qui tient déjà une arme en main, prête à tirer. Il l'entraîne vers le passage dont parlait le gouverneur. Celui-ci y était déjà avec Michaël, furieux de ce qu'il venait d'apprendre. Il ne supportait plus de respirer le même air qu'Yvonne, mais que pouvait-il faire ? Il ne voulait pas mourir dans cette propriété où une lutte acharnée faisait rage entre les deux clans. Des fusillades éclatent entre les hommes du gouverneur et ceux d'El Chupo.
El Chupo et ses hommes fouillent la maison d'Yvonne, cherchant désespérément à la retrouver. Il veut sa peau depuis longtemps.
Homme : Chef, il n'y a personne.
El Chupo : MERDE, MERDE. COMMENT ÇA, IL N'Y A PERSONNE ??
Homme : Nous avons tout fouillé, mais aucune trace de la gamine.
El Chupo : Elle m’a encore échappé, mais je jure de te retrouver et de te tuer, YVONNE MATAMOROS ! crie-t-il en tirant en l’air.
BOOM ! BOOM !
Voix : Partons d'ici, chef, nous sommes en danger.
D’un coup, BOOM ! La maison explose en mille morceaux, détruite par les flammes. Un missile venait d’être tiré par un hélicoptère où se trouvaient Yvonne et Ringo, observant la propriété partir en fumée.
Ringo : C’est fini, plus jamais il ne reviendra.
Yvonne : Oui, dit-elle, le regard droit devant, la tête adossée.
Ringo la regarde tristement. Celle qui est là n'était plus l'Yvonne qui célébrait la mort de ses ennemis.
De l’autre côté, dans un jet privé, se trouvent Michaël et le gouverneur.
Thomas : mon fils, je sais que tu dois en vouloir à toute ma famille pour tout ce que Yvonne a pu te faire, mais s'il te plaît, Adriana n'a rien à voir là-dedans.
Michaël : mais bien sûr qu'elle n'a rien à voir là-dedans ! Si elle apprend toute la vérité sur votre lien avec Yvonne, elle serait dégoûtée. Vraiment, je me demande comment vous avez pu tromper votre famille de la sorte.
Thomas : je n'ai pas voulu cette vie, elle m'a été imposée, et je n'ai pas eu d'autre choix que de m'y soumettre, malgré mon rêve de devenir gouverneur. Mon feu père m'a dit que je pouvais faire...
C’est ainsi que Thomas raconta comment il est entré dans ce monde.
Michaël : je suis navré pour vous, mais vous n'auriez pas dû laisser votre fille dans ce monde. Elle est devenue une meurtrière, en partie à cause de vous. Désolé, mais jamais je ne lui pardonnerai d'avoir tué mon fils et ma première épouse de cette manière.
Thomas : je te comprends, mon gendre, mais je te demande de protéger Adriana comme si c’était ta propre vie, car après ce que je compte leur dire, elle aura besoin de toi.
Michaël : je le sais, mais il faudrait d'abord qu'elle me pardonne d'avoir couché avec et mis enceinte sa sœur, même si l'enfant n'est pas né.
Thomas : je vois.
Le soirLe jet privé atterrit, et chacun prend le chemin de sa demeure. Des voitures attendaient déjà pour conduire le gouverneur chez lui, ainsi que Michaël.Lorsque le gouverneur entre dans sa chambre, il tombe sur sa femme, qui s'apprêtait à aller se coucher après sa longue journée.
Sofia, heureuse : oh mon amour, tu ne m'as pas prévenue de ta venue, sinon j'aurais préparé ton plat préféré.
Thomas, la prenant dans ses bras : ne t’inquiète pas, ma puce, ça ira. J'ai déjà dîné dans le jet.
Sofia : oh, tu m'as tellement manqué, mon amour.
Thomas : je n’ai fait que deux jours... hum, alors c'est vrai ça ?
Sofia : oui, parce que nous n'avons pas toujours de temps pour nous...
Thomas : chut ! Tout ça rentrera dans l’ordre bientôt. Alors embrasse-moi et montre-moi à quel point je t’ai manqué.
Sofia l'embrassa alors, et c’est ainsi qu'il décida de faire l’amour à sa femme, comme si c'était la dernière fois.
De l'autre côtéÀ la maison Unanov, Michaël venait de sonner à la porte, et c’est sa mère qui alla ouvrir.
Michaël : bonsoir maman, dit-il en la voyant.
Angela : oh mon fils, mais qu’est-ce que tu as eu, dit-elle, heureuse mais inquiète en voyant sa béquille.
Michaël : je vais bien, maman. Entrons d’abord dans la maison.
Miguel : Angela, c’est qui ?
Michaël, entrant : c’est moi, papa.
Miguel, heureux : mon fils, sois le bienvenu. Mais tu as beaucoup de choses à nous expliquer, surtout pourquoi ta femme dit qu’elle te déteste.
Angela : laisse-le au moins se reposer d’abord, tu ne vois pas son pied ?
Michaël : je vais bien, maman, ça ira, dit-il en regardant partout dans la maison.
Angela : tu cherches Adriana, n'est-ce pas ?
Michaël : oui, maman, dis-moi qu’elle est ici.
Miguel : non, elle n’est pas là.
Michaël : comment ça, dit-il en se levant.
Angela : assieds-toi. Elle est allée à son stage. Elle rentrera bientôt.
Michaël : mais il est 21h, comment pouvez-vous la laisser sortir si tard ?
Miguel : elle n’est pas sortie, elle est au boulot, et c’est son frère Delrick qui la ramène chaque soir.
Michaël : ah, d’accord.
Angela : tu veux manger ?
Michaël : non, maman. Je vais prendre mon bain et voir mon fils, car il m’a manqué durant ces trois jours loin de lui.
Miguel : et tu nous expliqueras ce qui s’est passé dans cette propriété, au point d'enceinter une autre.
Michaël : je vois qu'Adriana vous a déjà tout raconté. Je vais prendre une douche, dit-il en se levant.
Ses parents se regardèrent, heureux que leur fils soit de retour sain et sauf.
Angela : il ne manque que Jordan, mon chéri. D’ailleurs, je m'inquiétais, cela fait deux semaines qu’il n’a pas appelé.
Miguel : il est sûrement occupé, mais t’inquiète, il va appeler une fois libre.
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À l'hôpital, Jordan est inconscient sur le lit, couvert de bleus. Tatiana est à son chevet.
Tatiana : Mon amour, s'il te plaît, ouvre les yeux. Je t’en supplie. Ne m’abandonne pas maintenant. Regarde. (Elle pose une main sur son ventre) Notre bébé va bien. Il n’attend que son papa, celui qui a tenu sa promesse de nous protéger au péril de sa vie. Tu as déjà réussi, alors ouvre les yeux, s'il te plaît.
Les larmes coulent sur ses joues, mais Jordan reste immobile. Alors qu’elle pleure, une main se pose sur son épaule. Elle sursaute.
Sarah :Ce n’est que moi.
Tatiana :Sarah, je n’en peux plus. Il n’a pas ouvert les yeux et j’ai peur.
Sarah : Ça ira. C’est un homme courageux. Regarde tout ce qu’il a fait pour toi. Il ne partira pas maintenant que vous êtes enfin libres de vivre votre amour.
Tatiana :J’espère tellement, car sans lui, ma vie n’a plus de sens.
Sarah :Viens manger. Ce petit a sûrement faim.
Tatiana se lève et suit Sarah. Alors qu’elles s’éloignent, Jordan commence à bouger légèrement ses doigts.
De retour chez les Unanov, Adriana entre et croise sa belle-mère, Angela, prête à se coucher.
Angela : Ah ma fille, je commençais à m’inquiéter. Pourquoi rentres-tu aussi tard ?
Adriana : Désolée, maman. J’étais avec Julie et mon frère pour des courses après le boulot. Et Elijah ?
Angela : Tu le connais, une fois qu’il a mangé, il dort directement. Actuellement, il est dans son berceau. Va prendre ta douche, ton dîner est dans le réfrigérateur. Tu peux réchauffer.
Adriana : Merci, maman. Bon, j’y vais.
Alors qu’elle monte les escaliers, une voix familière l’interpelle.
Michaël : Et moi, on ne me demande pas si j’ai mangé ou pas ?
Il sourit, un verre d’eau à la main. Adriana se retourne lentement, le sourire s’efface alors qu’elle repense aux derniers temps. Elle décide d’ignorer Michaël et monte dans leur chambre.
Angela s’approche de Michaël.
Angela :Tu auras du pain sur la planche, mon fils.
Michaël : Très drôle, maman. Elle vient de m’ignorer.
Angela : Et oui. Bonne nuit.
Dans la chambre, Adriana se déshabille, en colère.
Adriana : Mais qu’est-ce qu’il croyait, cet imbécile ? Après être revenu, je vais me jeter dans ses bras comme si de rien n’était ? Tchrr !
Elle entre sous la douche. Michaël entre dans la chambre et remarque les vêtements éparpillés au sol.
Michaël : Ça, c’est Adriana.Il se déshabille pour aller la rejoindre, même s’il a déjà pris sa douche.
Sous la douche, Adriana sent des mains se poser sur son dos, des frissons parcourent son corps. Elle se retourne et voit Michaël lui sourire.
Adriana : Lâche-moi et sors d’ici.
Michaël : Sinon quoi, ma toute belle ?
Adriana : Ne m’énerve pas. Sors d’ici, Michaël, sinon je te jure que je ne répondrai plus de moi. Va retrouver ta pute de l’autre côté.
Michaël : Désolé, mon ange, je...
Adriana : SORS D’ICI !
Elle crie, furieuse.
Il la regarde, l’air désolé, puis sort, un peu frustré par son désir inassouvi, en voyant sa femme nue. Adriana éclate en sanglots sous la douche, l’eau coulant sur elle. Après sa douche, elle s’habille et se dirige vers son fils qui dort dans son berceau.
Adriana : Je t’aime, mon ange.
Elle l’embrasse sur le front puis monte dans le lit. Michaël fais aussi pareille.
Michaël : Je t’aime aussi, bébé.
Elle ne lui répond pas et éteint la lampe près de son côté. Michaël s’approche, l’enlace. Elle tente de se dégager, mais il la maintient fermement dans ses bras.
Michaël : Je suis désolé, ma puce. Demain, on va parler, mais s’il te plaît, reste dans mes bras ce soir. Ta chaleur m’a trop manqué.
Adriana veut se dégager, mais il refuse de lâcher prise. Ils dorment ainsi, l’un dans les bras de l’autre, malgré la colère d’Adriana.
LE LENDEMAIN MATIN
Dans la chambre du gouverneur, celui-ci se réveille et regarde sa femme, qui dort comme un ange. Quelques minutes plus tard, elle s’étire et croise le regard de son mari.
Sofia : Mon amour, pourquoi tu me regardes ainsi ?
Thomas : Bien réveillée, mon ange.
Sofia : Oui, car j'ai très bien dormi hier soir, dit-elle en lui faisant un clin d'œil.
Thomas : Je suis ravi alors. Ma chérie, ce soir j’aimerais que tu invites nos enfants et leurs femmes, car j’ai quelque chose à vous dire.
Sofia : Tu me fais peur, mon amour. Il se passe quoi ?
Thomas :Tu le sauras ce soir, dit-il en se levant pour se diriger vers la douche.
Pendant ce temps, chez Michaël, ils sont tous à table pour le petit déjeuner. Adriana mange tout en nourrissant son fils.
Angela : Qu'il est gourmand, ce petit prince !
Michaël : Normal, il s’agit de mon gosse.
Miguel : Ma fille, j’espère que tu ne seras pas en retard, car le petit, tel que je le vois, ne va pas vouloir te laisser partir comme ça, hein ?
Adriana : Mais non, papa, j’ai tout mon temps pour lui, car c’est mon fils, n’est-ce pas, petit prince ? dit-elle en cajolant le petit sous le regard heureux de tous.
Miguel : Mon fils, tu reprends le boulot aujourd'hui ?
Michaël : Non, papa, j’ai toujours mal à l’endroit où j’ai reçu la balle, dit-il en fixant Adriana.
Elle lève immédiatement les yeux vers lui.
Adriana, inquiète : Tu... tu as reçu une balle où je... ?
Angela, la coupant : Du calme, ma fille, il va bien maintenant, n’est-ce pas, mon chéri ?
Michaël : Oui, mais j’ai besoin qu’elle m’aide pour mon pansement.
Adriana : Non, merci, débrouille-toi ou appelle ta... Yvonne, dit-elle, énervée.
Miguel : Calmez-vous maintenant. Il va falloir que vous parliez après.
Adriana : Je n’ai plus rien à lui dire.
Michaël : Oh que si, ma gamine, et n’oublie pas notre mariage dans trois mois, bébé, dit-il en lui souriant.
Adriana : Rêve toujours.
Michaël : Je vais malgré tout t’attendre à l’autel, et libre à toi de me laisser en plan. Une fille va vouloir épouser un beau gosse comme moi, et en plus, regarde comme mon fils est mignon, donc elle voudra des enfants comme ça.
Adriana lui lance un mauvais regard.
Miguel et Angela : Ça, c’est mon fils.
Adriana : Papa et maman, je vais y aller maintenant. Tenez votre petit-fils.
Michaël se lève : Je vais te déposer.
Adriana : Non, merci, je sais me débrouiller seule, dit-elle en partant.
Les parents de Michaël le rassurent, car ça va lui passer bientôt. Elle est juste en colère.Dans la voiture, Adriana conduit en pensant à ce que Michaël a dit à propos du mariage. Elle sourit lorsque son téléphone sonne. C’était Sofia pour lui informer de la réunion prévue chez son père le soir.
Adriana : Ok, maman, je vais passer après le boulot.
Sofia : D’accord, ma fille. Je t’aime et passe une bonne journée.
Après avoir raccroché, Sofia appelle ses trois fils pour les tenir informés. Ils ont tous confirmé leur venue.
Pendant ce temps, chez Delrick, celui-ci et sa femme attendent une nouvelle dans leur chambre. Celle-ci a un test de grossesse en main.
Delrick : Alors ?
Julie : Calme-toi, tu me stresses là.
Delrick : Désolé, bon, ça dit quoi finalement ?
Julie :Nous allons avoir un bébé, youpiiiii !
Delrick : C’est ça, mon amour, dit-il en la prenant dans ses bras pour l’enlever du sol. Elle rit aux éclats et lui demande de la faire descendre.
Julie : Merci, mon chéri.
Delrick : Merci à toi plutôt. J’allais finir par penser que j’étais stérile, vu tout ce que nous faisons dans cette chambre, et puis jamais rien. Mes frères ont déjà mis enceinte leurs femmes.
Julie : Mais non, tu vois, tout ce que nous faisons ici a payé. Je n’ai pas crié pour rien.
Delrick : Ah, je t’aime tant, mon ange.
Julie : Moi aussi, bébé.
Les deux s’embrassent et finissent par faire l’amour dans cette chambre, témoin de leurs ébats.
~ Dans la soirée ~
À l'hôpital où se trouve Jordan, Tatiana est à son chevet, lui caressant tendrement les cheveux. Elle ne remarque pas que Jordan commence à bouger ses doigts. Quelques minutes plus tard, il ouvre complètement les yeux.
Jordan : De... de l'eau, s'il te plaît.
Tatiana, sursautant : Mon amour, tu... tu es réveillé ?
Jordan :De l'eau.
Tatiana : J'arrive, dit-elle en se levant pour lui donner à boire avant d'aller appeler le docteur, qui vient l'examiner et lui annonce que tout va bien maintenant, puis les laisse seuls.
Tatiana : Je t'aime tellement, mon cœur.
Jordan : M... moi aussi. Dis-moi que notre bébé va bien.
Elle prend sa main et la pose sur son ventre.
Tatiana : Oui, il est là, et fier de son papa, qui est mon héros.
Jordan :Et toi, ma reine. Et Junior ?
Tatiana : Ils sont allés me chercher à manger, et seront contents de te voir réveillé. Tu nous as fait peur.
Jordan : Désolé, bébé.
Elle se lève pour l'embrasser, et il répond à son baiser, mais ils sont interrompus par un raclement de gorge.
C'était Sarah et Junior.
Eux : Ne vous gênez pas, continuez seulement.
Tatiana : Après tout, c'est mon homme, non ? dit-elle en l'embrassant de nouveau.
De l'autre côté, dans le salon du gouverneur, tous ses enfants et sa femme sont réunis et l'attendent. Lorsqu'il entre, Delrick, son fils avec qui il ne s'entend pas très bien, se lève.
Delrick : C’est pas trop tôt. Je commençais à perdre patience.
Thomas : Fiston, toujours aussi aimant. Bonsoir d'abord.
Adriana s'approche et prend son père dans ses bras.
Adriana : Mon p’tit papa adoré.
Thomas : Ma princesse, dit-il en la serrant dans ses bras.
Delvin : Toujours aussi gamine, pourtant tu as déjà un fils.
Thomas : Bon, asseyez-vous tous. Si je vous ai appelés ici, c’est pour vous confesser quelque chose.
Sofia : Une confession ?
Thomas : Oui. Veuillez tous m'excuser d'avance, et je sais qu’après ce que je vais dire, vous m’en voudrez tous à vie, mais c’est la meilleure chose à faire.
Donnell : Papa, tu nous fais peur, là.
Thomas : Bon, écoutez-moi. Tout d'abord, je suis le trafiquant le plus recherché en Colombie...!