SUBLIME VENGEANCE 29
Bonne lecture
CHAPITRE 29 : Les morceaux de mon cœur
La petite plume
Les morceaux de mon cœur sont dans tes mains
29. LES MORCEAUX DE MON CŒUR
Les morceaux de mon cœur sont dans tes mains
DANIELLE
Je suis restée sous le choc après les révélations d'Alexandre.
Comment pouvait-il me dire que la femme que j'ai toujours considérée comme ma mère
n'était pas ma vraie mère ? C'était trop pour moi.
Je me sentais perdue, comme si mon monde s'effondrait.
Tout ce que je croyais savoir sur moi-même était faux. Qui étais-je vraiment ?
Je regardais Alexandre, qui me fixait avec des yeux pleins de douleur. Il voulait me faire croire
qu'il avait de la peine pour moi, qu’il ressentait de la compassion,
mais comment pouvais-je lui faire confiance ? Il m'avait déjà menti une fois.
« Et alors si elle n’est pas ma mère ? Qui est t’elle ? Qui est ma mère dans ce cas?
Qui suis-je Alexandre ? » lui ai-je demandé, ma voix tremblante.
Alexandre a pris une profonde inspiration avant de répondre
« Ce n’est pas à moi de le dire…je suis vraiment désolé, mais c’est à elle de le faire »
Je me sentais déstabilisée. Comment pouvais-je savoir ce qui était vrai et ce qui était faux ?
« Oh Alexandre au diable ce que tu pense d’accord? Je crois qu’au stade où nous en
sommes tu n’a plus de décision à prendre tu ne trouves pas ?
Dis le moi une bonne fois pour toute »
« Je suis navré je ne peux pas, pas comme ça, pas ici » à t’il dit avec conviction
« Je t’accompagnerais volontiers à l’hôpital pour que tu puisse trouver un fin mot à cette histoire
J’ai secoué la tête, refusant son aide
« Non, je préfère y aller toute seule » ai-je déclarer fermement
Alexandre s'approcha de moi les yeux pleins de préoccupation, posant sa main sur mon épaule
« Danielle, je t'en supplie, laisse moi t’accompagner, je me fais soucis pour toi »
« Ouai c’est ça » dis-je en le repoussant
« Je n’ai pas besoin de toi, tu m’a déjà assez fait de mal comme ça »
Alexandre soupira, mais insista.
« Alors, au moins, accepte que Jean t'accompagne, je serais plus rassurer comme ça »
A bien y réfléchir, j’ai fini par accepter, Alexandre acquiesça,
et appela Jean pour qu'il conduise à l'hôpital.
Pendant le trajet, j'étais nerveuse, mon esprit tourbillonnant de questions et de doutes.
Qu'allais-je découvrir ? Qu'allait-je apprendre sur mon passé ?
Lorsque je suis arrivé à l'hôpital, je me dirigeai directement vers la chambre de ma mère,j’ entra
dans la pièce, et la vit allongée dans le lit, les yeux fermés.
« Danielle » a t’elle murmuré en ouvrant les yeux
« Comment tu va ma chérie? »
Je me suis approché du lit « c’est plutôt à moi de te le demander »
« Je ne récolte que ce que j’ai semer, j’ai fait beaucoup d’erreurs ma chérie »
Des larmes se sont mis à couler sur mon visage
« Écoute ma chérie, il y’a quelques choses que je ne t’ai pas dis… »
Elle me pris la main et la serra contre la sienne, mon cœur battait la chamade
« Je ne suis pas ta mère biologique »
J’ai manqué de tomber, heureusement que Sandra était là,
elle m’a aider à m’installer sur la canapé qui se trouvait dans la pièce
« Non…non…ça ne peut pas être possible, c’est un cauchemar…
alors toute ma vie est un mensonge? »
J’étais anéanti, j’aurais espéré qu’Alexandre ne m’ai pas dis la vérité,
mais qu’est-ce qui était le pire?
Le fait d’apprendre que j’étais enceinte de mon frère où alors le fait
d’apprendre que ma mère n’était pas ma mère ?
« Pourquoi ? Pourquoi ma tu mentis? »
« J’avais fait la promesse à ton père de ne pas te dire la vérité »
« Alors tu comptais me mentir toute ta vie c’est ça ? Qui est ma véritable mère ? Où est-elle ? »
« Ta mère…elle ne t’a jamais désiré, elle t’a abandonné chez ton père
après ton accouchement et n’a plus donné signe de vie »
C’était de mieux en mieux, je ne savais plus où donner la tête,
maintenant j’apprenais que j’étais un enfant non désiré
« Écoute ma chérie ton père n’a jamais voulu que tu saches que tu n’étais pas désiré,
il te donner tout son amour, il t’aimait énormément ma chérie »
« Et toi? Comment l'as- tu connu ? Tu l'aimais uniquement pour son argent c’est ça ? »
« J’avais postulé pour être y’a nounou, en un mois il en avait renvoyé 3, quand je t’ai pris dans
mes bras j’ai directement pensé à mon fils que j’avais abandonné,
je t’ai aimé à la seconde que je t’ai vu ma puce et ça qui m’a rapproché de ton père »
« Tu l’aimais ou moins ? »
« Je le respectait, c’était un homme gentille, aimable »
« Et il avait beaucoup d’argent, l’homme parfait, naïf et m’outrant »
« Danielle! »
« L’aimait tu? »
« Non…ma chérie c’est beaucoup plus compliqué que sa »
« Vous êtes pareille toi et ton fils, calculateur et manipulateur, vous vous êtes servi de moi »
Je me sentais comme frapper par la foudre,s’en était de trop pour cette journée,
je suis sorti de la pièce en trompe
Sa fait deux jours que je suis chez Sandra, j’avais besoin du temps pour réfléchir
Pour donner une suite à ma vie, mais je n’arrivait pas à voir le bout du tunnel
Sandra est entré dans la pièce au téléphone puis elle a couper l’appel
« C’était encore lui, tu compte lui dire pour la grossesse ? »
« Non » ai-je répondu en caressant mon ventre
« Il va finis par le découvrir tu en es consciente ? »
« Je n’en ai rien à faire, je ne veux plus entendre parler de lui »
« Il se fait réellement du souci pour toi, il regrette »
« Qu’est-ce que tu veux dire? Que c’est moi la fautive c’est ça ? »
« Non…bien sûr que non…bon peu importe ne parlons plus de lui, et ta mère? »
« Je ne sais pas Sandra…je ne sais pas »
« Tu ne veux même pas savoir comment elle se porte? Danielle que t’arrive tu? »
Je me mis à pleuré
« Je suis désolé ma belle, depuis le début de cette histoire je ne me suis pas prononcé car je
respecte ta douleur, mais Danielle cette femme t’aime et tu le sais, elle t’a élevé comme sa
propre fille, elle se fait réellement du souci pour toi, c’est évident que ve n’est pas une question
d’argent, tu a été beaucoup trop dure avec elle à mon avis »
Sandra avait parfaitement raison, je ne me serais jamais douter de rien si elle ne me l’avait pas dis
Elle ne m’a jamais rejeté, bien au contraire elle me surprotégeait, j’ai commencé à culpabiliser
« Comment elle va? »
« A ton avis ? Elle s’en veut, pour toi Alexandre…elle ne va pas du bien,
les médecins dise que si sa continue comme ça elle risque y passer »
« Quoi? Pourquoi tu ne me l’a pas dis? »
« C’est ce que je suis entrain de faire »
Il était hors de question que je la perde, je me suis apprêté et j’ai couru à l’hôpital
Mon cœur s’est fendu quand je l’ai vu, mon Dieu, je n’avais pas le droit de l’infliger sa
« Oh maman je suis désolé, pardonne moi, je ne pensais pas ce que je t’ai dis, je m’en veux
pardonne moi maman, tu es ma mère, là seule et l’unique, je t’aime… »
Je l’ai serré dans mes bras, sa situation s’était aggravés elle n’arrivait même plus à parler
Mon Dieu qu’est-ce que j’ai fait ? Je suis rester les jours suivant à son chevet où était ma place
Mais ces nuit était mouvementée, elle ne cessait de penser à Alexandre, elle l’appelait encore et encore
Soudain j’eu une idée, j’ai pris mon téléphone et je lança un appel
Comme je me l’étais imaginé, il n’a pas tardé à me rejoindre à l’hôpital
Il n’avait pas cessé d’appeler Sandra pour prendre de mes nouvelles,
le voir intervenir aussitôt à mon appel m’a ému, m’aimait t’il?
Est t’il possible qu’en voulant se venger il soit réellement tombé amoureux de moi?
Je me fais des idées, il s’en veut tout simplement
Alexandre franchit la porte de l’hôpital et je ne le reconnut plus, il avait laissé sa barbe et ses
cheveux pousser, il n’avait pas mis de cravate, il était négligé, était il autant affecté ?
« Danielle » il m’a aussitôt pris dans ses bras, je n’arrive pas à
comprendre comment je faisais pour me sentir bien après tout ce qu’il m’a fait
J’ai repris mes esprits puis je l’ai repoussé
« Comment tu vas ? » il m’a caresser le visage et j’ai dégagé sa main
« Ce n’est pas pour ça que je t’ai appelé »
« Peut importe, je voudrais tout de même savoir comment tu va »
« Ta mère veut te voir » son regard a aussitôt changer,
comment un homme pouvait il avoir autant de haine ?
« Cette femme n’est pas ma mère »
« Arrête Alexandre, elle a commis une erreur oui je te l’accorde,
mais tant d’années sont passées, elle regrette son geste »
« Je n’en ai rien à faire »
« Elle peut mourir Alexandre »
« Ça fait très longtemps qu’elle est morte pour moi,
ma mère est morte Danielle est ce que c’est clair ? »
« Tu sera prêt à laisser mourir ? Pourrais- tu le porter sur ta conscience ? »
« Mon père est mort après son départ et elle ne l’a pas mal vécu, pourquoi pas moi? »
J’étais décontenancé par sa réaction
« Comment fait tu pour avoir autant de haine ? »
Il a détourné son regard, il y’a eu un silence pendant un laps de temps avant qu’il ne le brise
« Tu na pas l’air très en forme »
« Ça ne te concerne pas, tu peux t’en aller » ai-je dis eh voulant retourner dans la chambre
« Danielle » m'a til retenu
« Ne me touche pas, si tu ne peux pas m’aider alors vas t’en »
« Ne dis pas ça, je m’inquiète pour toi je suis sincère »
« Alors va la voir…fait le pour moi, s’il te plaît »
« Tu na pas besoin de me supplier »
« Tu va le faire? »
Il s’est approché de moi et a pris mon visage entre ses mains
« Je ferais tout pour toi, pour que tu puisses me pardonner » il a voulu me donner un baiser
mais je l’ai repoussé, il a compris mon geste et nous sommes allés dans la chambre
Elle était si contente quand elle l’a vu Alexandre,
bien qu’il ne disait rien, elle n’en avait rien a faire
Elle serrait ses mains entre les siennes, les donnant des baisers, c'était si émouvant
Elle avait tellement d’amour a donner, c’est ceux donc il avait besoin,
sa na pas du être facile pour lui
Je n’arrive pas à y croire, comment est-ce que je pouvais lui trouver des excuses?
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