#RESIDENCE_BIH_ÉPISODE_37
Auteure : Miss Diva
Abigaïl est visiblement perdue.
— que se passe-t-il ?
— nous avons trouvé le poison que tu as utilisé pour tuer le bébé de Tyla et celui de Hillary.
— ah ! Fait-elle simplement.
M. Bih qui s'attendait à ce qu'elle nie les faits est surpris par sa réaction.
— attends, tu admets alors être responsable de la mort de mes petits fils ?
— puisque vous m'accusez, arrêtez-moi ! Dit-elle en montrant ses mains.
Jusque là, la personnalité de Abigail a toujours surpris tout le monde, mais cette fois ils sont tombés de haut tous sont sur un choc inimaginable, avec Abigail qui ne semble pas se défendre.
Son attitude met le cerveau de tout le monde au travail. Est-ce que celà signifie qu'elle a vraiment commis ce dont on l'accuse ou alors c'est tout le contraire ?
Dans tous les cas elle a réussi à semer un doute dans la tête de tout le monde.
Néanmoins M. Bih se dit qu'il doit faire les choses bien, alors il se retourne vers les agents de la police.
— arrêtez la et dites aux autres de cesser les fouilles.
L'un des policiers monte prévenir les autres, l'autre approche vers Abigaïl et lui passe des menottes, au même moment elle sourit en regardant M. Bih, en silence.
On embarque immédiatement Abigaïl dans la voiture de police. M. Bih est placé à l'extérieur et la regarde à travers les vitres de la voiture dans laquelle elle se trouve.
Elle s'en va avec le sourire aux lèvres, mais lorsque M. Bih la quitte de vue elle cesse de sourire et apparaît dans une réflexion profonde.
Du côté de l'hôpital, Jules a enfin la permission de voir Hillary. Lorsqu'il arrive dans sa chambre il la trouve en pleures. Il va s'asseoir sur le lit à côté d'elle.
— Jules, dis-moi que c'est un rêve, que je n'ai pas perdu mon bébé, dis-le s'il te plaît !
Lance-t-elle en pleures.
Jules, peiné par sa situation l'enlace contre sa poitrine, il caresse ses cheveux.
— j'aimerais aussi que ce soit un cauchemar, hélas.
Elle décale sa tête pour le fixer.
— le docteur m'a dit que j'ai été empoisonnée, alors on a voulu me tuer ?
— ou simplement le bébé, je ne sais pas, mais une chose à laquelle je suis sûr, la personne qui l'a fait va le payer très cher.
— et comment est-ce qu'on saura ?
— je ferais tout pour la retrouver, fais-moi confiance.
Elle replonge sa tête sur la poitrine de Jules, son visage s'inonde de larmes, il fait de son mieux pour la consoler.
Quelques heures après M. Bih arrive à l'hôpital et trouve Jerry, Aurélien, Tyla et Thomas.
— où est Jules ?
— il est avec Hillary ! Répond Thomas.
— papa tu as trouvé quelque chose ? L'interroge Jerry.
— oui, nous avons trouvé un poison dans le sac de Abigail.
— quoi ? S'écrient Jerry Aurélien et Thomas.
— le même poison qui avait été utilisé sur toi, Tyla.
Elle est choquée, autant que les autres.
— où est-elle ? Rétorque Jerry.
— en prison, la police l'a embarqué ainsi que tout le poison qui était dans son sac pour des examens dans leur laboratoire, ils nous parviendront les résultats.
— mais celà signifie que c'est elle aussi qui a tué mon bébé ? Questionne Tyla, et qu'elle est aussi celle qui avait poussé Mégane ? Alors elle avait raison ?
— la question que je me pose est Pourquoi elle s'en est pris à mes petits fils ? Bref je vais aller parler au docteur, profiter pour vérifier si les analyses leur ont donné le nom du poison qui a été utilisé contre Hillary.
M. Bih les laisse. Les autres restent en réflexion.
Plus tard lorsque ils se décident à aller tous voir Hillary, Tyla apprend à celle-ci et Jules ce que leur a dit M. Bih. Hillary secoue la tête.
— cette femme est décidément pire que ce qu'on ne pensait, comment a-t-elle pu faire ça et dans quel but ? Est-ce simplement parce que Jules m'a choisi à elle ?
— alors tout ceci est de la faute à Jules !
Réplique Jerry.
Jules préfère ignorer les paroles de son frère. Plus tard M. Bih vient les rejoindre et leur annonce la nouvelle.
— il s'agit du même poison, j'ai reçu l'appel du laboratoire de police et celui d'ici, c'est donc Abigaïl qui a empoisonné Tyla et Hillary.
Hillary essuie ses larmes qui coulent.
— je vais faire un tour au poste de police et m'assurer qu'elle paie pour ce qu'elle a fait.
Il s'en va. Jules visiblement très en colère, il aimerait lui aussi aller voir Abigaïl, l'affronter et lui jeter toute sa colère au visage, mais pour l'instant il ne veut pas laisser Hillary seule.
Les autres finissent de s'en aller et les laissent tous les deux. Hillary s'en dort et Jules veille sur elle.
Au poste de police, M. Bih est assis dans une salle isolée et pas très éclairée, lorsque la porte s'ouvre. Il voit un agent de la police entrer avec Hillary qui a les mains menottées par devant. On la fait avancer et elle s'installe sur la table en face de M. Bih, elle lui jette un sourire.
— j'espère que j'aurais droit à de telles visites agréables tous les jours.
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Il fronce les sourcils.
— tu sembles te réjouir de la situation, tu as réussi ton coup, à deux reprises, d'abord c'était le bébé de Tyla, maintenant celui de Hillary, dis-moi...
Il positionne ses deux mains sur la table.
— Pourquoi as-tu fait ça ? Quel était ton but en faisant mourir les bébés de mes belles filles ? Ou alors tu avais pour intentions de les tuer ?
— et bien vu comment les choses se sont passées, le but n'était pas de tuer les mères, mais les bébés.
Il secoue la tête d'agacement.
— tu devrais avoir honte.
— je n'ai aucune raison d'avoir honte Maurice !
— tu crois ? Tu es tellement dépourvue de raison que faire du mal est quelque chose de normal pour toi, comment peux-tu être aussi sadique ?
— c'est vous qui le pensez !
— bon dis-moi, Pourquoi t'en es-tu pris à mes petits fils ?
— va savoir !
— je perds patience ! S'enerve-t-il, vas-tu être clair avec moi ?
— bien, je vais être clair avec toi Maurice, même si je sais déjà que tu ne risque pas me croire, je ne suis pas responsable de ce dont on m'accuse.
— bien-sûr, les criminels n'acceptent jamais leurs crimes.
— qu'est-ce je disais ? Ça ne sert à rien d'enlever le bandeau sur les yeux de quelqu'un qui a les paupières fermées.
— tu te crois futée, laisse moi te dire que tu ne connais rien de la vie...
— ne penses pas que parce que tu es plus âgée, tu es certainement plus expérimenté que moi, tu n'as pas idée de ce dont je suis capable Maurice Bih, et laisse moi te dire une chose, ce que tu crois merveilleux est en fait ce qui te détruira, maintenant permets-moi de retourner dans ma cage, là-bas c'est encore mieux que ta maison.
Elle se lève et va demander qu'on la ramène dans sa cellule. M. Bih reste confus.
Plus tard lorsque Alex voit Thomas arriver, elle s'en va tout de suite vers lui.
— tu devrais faire quelque chose pour que maman revienne dans cette maison, on dirait que tu ne te soucies pas d'elle !
Lui qui passait, s'arrête.
— contrairement à ce que tu peux penser je m'en soucie, mais j'estime qu'elle doit écoper pour la bêtise qu'elle a faite, elle a trahit mon mère.
— et ton père qui la trompe tout le temps, a-t-il été puni ? Thomas, maman n'avait rien sur elle lorsqu'elle quittait la maison, tu arrives à vivre en sachant qu'elle est peut-être dans la rue ? Quoi qu'il se passe c'est notre mère et moi je m'inquiète beaucoup pour elle, s'il te plaît fais en sorte qu'elle revienne, je suis sûre que si tu parles à Maurice il t'écoutera, après Jerry tu es son fils préféré.
— Humm ! Je veux bien le faire si tu commence à me respecter.
— bien-sûr je le ferais, cher grand frère ! Dit-elle le sourire aux lèvres.
Il secoue la tête et s'en va. Par la suite elle roule des yeux.
— te respecter mon œil !
Plus tard en soirée. M. Bih est dans son bureau et repense aux paroles de Abigaïl qui n'ont cessé de le hanter depuis qu'il a quitté la prison pour sa maison.
Il sursaute suite à des coups sur la porte et demande à la personne d'entrer. Thomas se présente, il salut son père et s'assoit en face de lui. Il remarque tout de suite la mine de son père.
— tu as une sacrée mine papa, tout va bien ?
— t'inquiètes, ça va.
Thomas sait qu'il ne dit pas vrai, c'est visible qu'il est préoccupé et il devine que c'est peut-être le départ de Abigail qui le rend ainsi, sachant qu'il entretenait une relation intime avec celle-ci.
— dis-moi plutôt ce qui t'amène ?
Thomas prend son souffle avant de commencer.
— c'est au sujet de ma mère...
— ne te dérange même pas à vouloir me convaincre de la faire revenir ici.
— s'il te plaît papa.
— quoi que tu puisses dire maintenant ne changera pas ma décision, elle a osé me tromper...
— mais toi aussi tu la trompes...
M. Bih lève un regard sur son fils, celui-ci comprend qu'il n'aurait pas dû dire ça.
— désolé.
— tu peux t'en aller.
— tu ne l'aime plus c'est ça ?
M. Bih regarde attentivement son fils.
— si tu veux tout savoir, je ne l'ai jamais aimé.
— mais... Tu as permis qu'elle vienne ici, non ?
— ce n'est certainement pas par amour.
— alors c'est pour quelle raison ? Au point où tu n'a pas écouté tes fils, je me souviens lorsqu'elle venait d'arriver même moi j'étais contre, mes frères et moi on s'est tous révoltés mais tu ne nous a pas écouté, si ce n'était pas par amour c'était pour quoi ?
— tu n'as pas besoin de le savoir, va-t-en.
— papa je...
— Thomas, je suis déjà assez troublé comme ça, je t'ai demandé de t'en aller.
Thomas voyant la frustration de son père monter, décide de partir.
Il est très tard, Abigail est seule dans sa cage lorsqu'on vient la chercher. On la ramène dans une pièce isolée où elle voit l'inspection Jonathan. Elle ne semble pas surprise de sa présence, elle va s'asseoir en face de lui.
— que s'est-il passé ?
— on m'a piégé ?
— qui ça ?
— la même personne responsable.
— mais comme cette personne a-t-elle pu ?
— elle est simplement maléfique, ce n'est pas pour rien que tu n'es pas celui que Maurice Bih a appelé pour la fouille, toi tu ne m'aurais pas laissé venir ici n'est-ce pas ?
— bien-sûr, je sais que tu ne ferais pas une chose pareille.
— bref il faut que tu me sorte d'ici.
— le problème est que je ne suis pas de ce département, et toutes les preuves sont contre toi, toi, tu ne peux pas t'en sortir ?
— les choses ne se passent pas ainsi John.
Il pousse un soupir.
— j'aimerais pouvoir t'aider mais j'ignore comment, si M. Bih retire sa plainte tu pourras sortir.
— il ne le fera pas, même pas après ce que nous avons partagé lui et moi, il est simplement aveugle et dominé, mais je dois sortir de là, et cette fois si je n'irai pas doucement, j'ai assez perdue de temps.
— et si tu me disais enfin la véritable raison pour laquelle tu étais à la résidence ?
— fais-moi sortir de là, et tu n'auras pas besoin de l'entendre de ma bouche ! Dit-elle avec détermination.
Il la regarde et hoche la tête.
— je ferai de mon mieux.
— merci.
— je t'en prie, tu as fait plus que ça pour moi, tu le mérites amplement.
Il se lève et s'en va. Abigaïl plonge son regard dans le vide.
Le jour suivant, Jules qui a passé la nuit à l'hôpital avec Hillary, ce matin décide d'aller affronter Abigaïl car il estime qu'elle doit lui donner la raison pour laquelle elle a tué son enfant.
Alors que Hillary est encore endormie il s'en va rend au poste de police ayant reçu l'adresse de son père.
À la résidence Bih, M. Bih est dans sa chambre lorsqu'on frappe à sa porte, il demande d'entrer et c'est Noé qui se présente, vêtue de manière différente.
— bonjour Monsieur Bih, je venais vous signaler de mon départ.
— et où vas-tu ?
— qu'est-ce que ça peut te faire ? Répond froidement mais à voix basse.
— pardon ?
— je n'ai plus rien à faire ici, désormais vous savez qui est responsable des empoisonnement, par conséquent ma mission est achevée.
— et tu t'en va déjà ?
— qu'est-ce que j'aurais dû rester faire ?
— euh... Tu as raison, mais il aurait fallut que je parle avec ton chef d'abord.
— je n'ai pas besoin de l'attendre, ma mission est terminée, je m'en vais !
Elle sort et claque la porte. M. Bih reste troublé.
Lorsque Noé quitte la chambre de M. Bih elle s'en va dire au-revoir aux servantes a qui elle s'est attachée.
Lorsque celle-ci demande la raison de son départ elle reste floue sur le sujet car même après une Mission accomplie un agent n'a pas le droit de divulguer sa véritable identité.
Pour terminer elle va voir Jerry dans une pièce quelconque de la maison. Il lève les yeux de son téléphone en la voyant, il constate qu'elle est vêtue de manière à sortir.
— tu pars quelque part ?
— je m'en vais.
— où ça ?
— bah chez moi, en tout cas je n'ai plus rien à faire ici.
— attends, tu ne bosses plus ici ?
— ouias ! Dit-elle en envoyant ses mains dans ses poches.
— et pourquoi ?
— j'ai un souci, bref c'est personnel.
— alors tu vas t'en aller sans dire à notre père qui tu es ?
— je ne souhaite pas qu'il le découvre, personne n'était censé être au courant, je te l'ai dit parce que je n'ai pas eu de choix, mais Maurice bih, il ne mérite pas connaître la vérité.
De l'autre côté de la maison, M. Bih est à la recherche de Noé car il tient à lui parler. Il demande après elle et on lui indique où la trouver.
De retour dans la pièce où Jerry et Noé se trouvent, Jerry se lève enfin.
— tu ne peux pas t'en aller juste comme ça Noé, alors tu comptes simplement disparaître ? Sans lui dire la vérité ?
— Pourquoi devrait-il le savoir ? Il m'a renié, il n'a jamais voulu de moi dans le passé, ce n'est pas maintenant qu'il le voudra.
M. Bih s'apprête à entrer mais le tournant de leur conversation l'intéresse.
— avant tu n'étais en mesure de rien fait, mais maintenant tu es grande Noé, tu dois dire à mon père que tu es sa fille, peu importe les dégâts que ça causera.
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Le coeur de M. Bih rate un battement suite à ces paroles.
— c'est... Ma fille ? Se demande-t-il assez bas et sous le choc.
Du côté de la prison, Jules assis dans une pièce isolée, attend impatiemment Abigaïl. La porte s'ouvre et celle-ci se présente avec un agent de la police qui la ramène, une fois assise en face de lui, l'agent quitte la pièce. Abigail sourit face à Jules.
— plus le temps passe, plus ta beauté s'accroît.
Il fronce le visage.
— une nuit ici ne t'a pas fait retenir la leçon il me semble. Je ne savais pas que tu pouvais être aussi machiavélique Abigaïl, qu'es-ce qui a bien pu te prendre d'empoisonner Hillary ? Et si elle mourait ?
— eh bah ! Ça aurait été mieux.
La colère monte en lui, il a juste envie de lui donner son poing en pleine figure mais ignore ce qui le retient.
— tu n'a pas idée à quel point je te hais.
— et moi je suis dingue de toi.
Elle dit ça puis rigole, ce qui ne fait qu'accroître la colère en lui.
— tu ferais mieux de te taire !
— quoi ? Je ne fais qu'exprimer mes sentiments.
— alors tu prétends m'aimer mais tu me fais souffrir de cette manière ?
— je suis la dernière personne qui te ferait souffrir dans ce monde ! Dit-elle plus sérieusement.
— et tu penses que tuer mon enfant me rend heureux ?
— tu devrais poser cette question à la personne qui l'a vraiment fait, car moi, je n'y connais rien, mais je sais que tu ne me croirais pas de toutes les façons.
— bien-sûr que je ne te crois pas, tu es simplement une diablesse.
— c'est parce que tu ne me connais pas que tu oses dire une telle chose, c'est vrai, j'avais mal de te voir avec la sainte ni touche, mais je n'aurais jamais fait une chose pareille.
— et tu penses que je vais te croire ? D'abord tu as poussé Megane pensant qu'elle portait mon enfant, maintenant c'est Hillary que t'a empoisonné, simplement par jalousie, tu voulais qu'elle meurt c'est ça ?
Elle secoue la tête.
— tu t'es déjà fait une idée, Pourquoi tu me pose encore des questions ? Je suis là où tu souhaites me voir, cela devrait simplement te réjouir et tu devrais aller vivre le bel amour avec ta bien aimée, à ce que je sache elle n'est pas devenue stérile, tu pourras lui donner d'autres enfants, moi je ne serais plus là pour l'empoisonner cette fois. Prononce-t-elle avec ironie.
Il la regarde avec fureur sans savoir quoi dire.
— tu... En tout cas je ferai en sorte que tu paies pour ce que tu as fait, je m'assurerai que tu sois transférée en prison et que tu y croupisses !
Il se lève et dirige vers la porte, mais Abigaïl dit :
— ta mère au moins m'aurait cru !
Il s'arrête brusquement, puis se retourne vers elle.
— tu ne connaissais pas ma mère alors ferme là !
— c'est ce que tu crois, viens plutôt t'asseoir, que je te raconte.
Il hésite un moment, mais même s'il décide de ne pas croire en ce qu'elle va dire, il souhaite quand même l'écouter. Il retourne s'asseoir en face d'elle.
— quel mensonge comptes tu me raconter pour m'amadouer ?
Elle secoue la tête, puis commence.
— j'ai rencontré ta mère pour la première fois, en Afrique du Sud, j'avais 17 ans en ce temps là, je l'ai apprécié dès l'instant, c'était une si bonne femme.
— ça tout le monde le sait.
— elle m'a sorti de la prostitution...
Il est d'un coup surpris par cette révélation qu'elle ne se gêne pas de dire.
— oui, avant j'étais prostituée.
— ce n'est pas comme si tu ne l'es plus maintenant.
— tu t'es forgé une image de moi qui est fausse Jules, bref ta mère m'a donné un emploi, je n'oublierais jamais ce qu'elle a fait pour moi. Elle s'est assurée que je ne replonge pas dans ce monde là, on se voyait souvent et on discutait, elle est devenue comme une mère pour moi, je n'ai pas tardé à lui dévoiler mon secret.
— quel secret ?
Elle l'ignore expressément.
— après quelques jours elle est repartie, ça m'a fait de la peine mais il le fallait... La deuxième fois que je l'ai vu c'était Quelques années plus tard, en songes.
Il la regarde plus attentivement, essayant de comprendre où elle veut en venir.
— elle était venue pour me révéler une chose.
— quelle chose ? Mais de quoi tu parle exactement ?
— Jules, la mort de ta mère n'était pas naturelle... Elle a été tuée et pas de n'importe quelle manière. Si je suis arrivé chez vous ce n'était pas par pur hasard, c'est Rebecca qui m'a appelé chez vous, pour retrouver son meurtrier car c'est là qu'il réside.
Jules écarquille les yeux, saisi de choc et de stupeur.
À suivre...
Auteure : Miss Diva
- Jules/Abigail

