#RESIDENCE_BIH_ÉPISODE_34
Dans la voiture de Jerry. Mégane et lui sont couchés sur la banquette arrière, nus mes leur intimité recouverte par leurs vêtements.
Mégane a sa tête sur la poitrine de Jerry, il caresse ses cheveux alors que celle-ci lui caresse le bras.
— que comptes tu faire maintenant ?Questionne Mégane.
— je ne sais pas, mais en tout cas Jules ne va pas s'en sortir comme ça.
Elle secoue la tête.
— Pourquoi tu n'accorde pas le divorce à Hillary ?
Il lève la tête et le regarde avec surprise.
— je veux dire, poursuit-elle, c'est évident qu'ils s'aiment, sinon ils n'iraient pas jusqu'à faire un enfant ensemble, en plus il y'a rien qui t'oblige à rester avec Hillary.
— et que fais-tu de mon amour ?
Elle le regarde.
— tu l'aimes encore ?
— Bien-sûr, c'est ma femme.
— en tout cas tu ne l'aime pas plus que Jules.
— je suis surpris par tes propos, on dirait que ça ne te gêne pas cette histoire, je te rappelle que Jules est encore ton mari.
— tu sais Jerry je ne veux plus forcer les choses, ni souffrir inutilement, en réfléchissant j'ai compris que Jules ne m'aime jamais, ça fait mal mais je dois accepter, on ne force pas la nature.
— c'est-à-dire ?
— que je lâche l'affaire, je vais accorder le divorce à Jules.
— quoi qu'il en soit c'est ton choix, moi il est hors de question que je me sépare de Hillary.
— ça ne sert à rien de vouloir forcer les choses Jerry elle ne t'aime plus visiblement.
— bon, changeons de sujet, il y'a une chose que j'aimerais te dire.
— quoi donc ?
— mon père a une fille.
— quoi ?
— tu te souviens de Noé ?
— euh... Non.
— c'est une servante que mon père a embauché il y'a quelques mois, j'ai découvert qu'elle était sa fille.
— mais, je pensais que ton père n'avait pas de fille.
— il en a, mais apparemment il n'a jamais voulu de fille c'est pourquoi il ne l'a pas reconnu en tant que son enfant, comme il l'a fait avec Thomas et Benoît.
— incroyable ! Alors il est au courant ?
— il sait certainement qu'il a une fille mais il ignore qu'elle est si près de lui.
— waouh ! Et toi comment as-tu su qu'elle était sa fille ?
— elle me l'a elle même dit.
— aussi simplement ?
— oui, en fait nous étions très proches.
— Humm ! Je peux déjà deviner ce si vous a rapproché, mais tu as dû être bien déçu de découvrir qu'elle est ta sœur.
— il y'avait quelque chose de fort entre nous, j'ai cru que c'était de l'amour, mais c'était autre chose, en tout elle m'a aidé à me révéler, à changer, même si apprendre qu'elle était ma sœur est venu changer la donne bref, j'ignore comment en parler à mon père, elle m'a demandé de ne rien dire.
Mégane secoue la tête.
— décidément, la résidence Bih est un temple de secrets.
— alors ça te manque ? Demande-t-il en blague.
— même pas ! Tu n'imagines pas à quel point ma vie est meilleure maintenant que je n'y vis plus.
— qu'est-ce que tu prétends ?
— non rien... En tout cas maintenant j'essaie de me concentrer sur mon boulot, d'ailleurs j'ai rendez-vous tout-à-l'heure, je dois m'en aller. Dit-elle en se redressant.
— déjà ?
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— quoi ? Tu n'arrive plus à te passer de moi ?
— tu connais mon appétit sexuel.
— j'aurais voulu rester mais je dois me dépêcher, c'est un gros clients que je dois impérativement impressionner.
— Humm ! Qu'entends-tu par impressionner ?
Elle le regarde en souriant.
— c'est quoi cette tête ? Ne me dis pas que tu es jaloux.
Il ne repond pas, elle l'embrasse sur le front et remet ses vêtements.
— prochainement viens chez-moi, mon salon est bien vaste !
Elle lui fait un clin d'œil avant d'ouvrir la porte pour sortir, Jerry sourit en secouant la tête.
À la résidence Bih, Alexa et sa mère sont entrain de discuter dans le jardin.
— c'est incroyable, lance Alexa jovialement, les deux saints de ma maison qui commettent le péché, Hillary la reine des saintes et Jules l'homme le plus correct de la terre, c'est dingue, je t'assure maman cette histoire me fait plutôt rire.
— cette situation est à notre avantage tu vois ? Il faudrait que les frères se déchirent ainsi pour que Maurice soit déçu d'eux et que finalement toute sa fortune nous revienne. Qu'ils ne soient pas en mesure de contester cela.
— quand tu parles de ses fils tu mets Thomas à l'intérieur ?
— bien-sûr que non, certes il est son fils mais c'est aussi le mien, je ne veux que son bien et dans tous les cas si cette fortune me revient il en bénéficiera.
Alexa tord le visage.
— et pourquoi ça ? Quelqu'un. Qui ne te respecte même pas.
— c'était avant, tu ne vois pas qu'il a changé ?
— on s'en fou.
— Alexa tu as conscience que Thomas est ton grand frère ?
— moi je ne le considère pas comme tel, il m'énerve.
— il t'a fait quelque chose ?
— je suis juste énervée que lui il a pu jouir de richesse toute sa vie alors que moi je souffrais dans la maudite pauvreté.
— finalement je ne te comprends pas, c'est toi qui ne cesse de te plaindre que je t'ai séparé de ton père mais c'est aussi toi qui aurais souhaité vivre ici.
— eh bien pourquoi tu ne m'as pas eu avec Maurice ? Ainsi j'aurais été sa fille unique et il allait me gâter comme pas possible ! Je serais une vraie star.
Cathy secoue la tête.
— Alexa, sache que si tu avais été la fille de Maurice ta vie aurait été pire que celle que tu as connu.
Alexa regarde sa mère avec surprise.
— Pourquoi dis-tu ça ?
— laisse tomber, mais je veux que tu cesse de detester Thomas, vous avez le même sang.
— tant qu'il ne me respecte pas moi je ne le ferai pas non plus.
— tu es sa petite sœur c'est à toi de le respecter.
— même pas en rêve !
— Alexa !
— ah fiche moi la paix.
Elle se lève et s'en va. Cathy est dépassée par le comportement de sa fille qui s'empire de jour en jour.
De son côté Greg essaie de joindre la mère de Benoît sur le numéro que celui-ci lui a donné, la personne qu'il appelle décroche mais il se rend compte que ce n'est pas la bonne personne.
Il est surpris et finit par comprendre que Benoît lui a donné un faux numéro.
— le con ! S'enerve-t-il.
Plus tard, M. Bih réuni les habitants de la résidence, tout le monde se présente sauf Jerry qui n'est toujours pas de retour à la résidence et Hillary qui ne veut pas se montrer.
Les autres se trouvent dans le salon, chacun assis.
— si je vous ai réuni ici c'est pour vous faire savoir que j'ai ramené Benoît chez sa mère, vous avez du vous rendre compte de son absence mais vous ignoriez sûrement où il se trouve.
En réalité rare sont ceux qui se sont rendus compte de l'absence de Benoît car la plus part du temps lorsqu'il était là il demeurait dans sa chambre. Donc ce que M. Bih dit étonne ses frères.
— là-bas il restera trois mois et il n'aura aucun contact avec les gens de cette maison, j'interdit à qui que ce soit d'aller le voir.
— mais papa tu n'aurais pas dû faire ça ! Riposte Jules.
M. Bih secoue la tête.
— Bien-sûr je m'attendais à ce que tu t'y oppose, mais saches que ma décision est prise et irrévocable alors tout ce que tu pourras dire ne changera rien, il doit être puni pour nous avoir menti ces dernières années.
Comme j'ai dit aucun d'entre vous n'a intérêts ll à aller le voir ou essayer de l'aider financièrement, j'espère que j'ai été clair avec vous tous ?
— papa je ne suis pas d'accord !
— je ne te demandes pas ton accord jeune homme ! C'est tout ce que j'avais à vous dire, si l'un d'entre vous ose me désobéir je prendrais des dispositions sérieuses, cela vaut pour tout le monde ! Dit-il en baladant ses yeux sur chaque personne dans la pièce insistant sur Greg.
Il se lève ensuite et s'en va, Alexa s'en va après lui.
Jules monte dans sa chambre où il trouve Hillary assise et regardant dans le vide, l'air triste. Il soupire et va s'asseoir à côté d'elle.
— je n'aime pas te voir ainsi, qu'est-ce qu'il y'a ?
— je me sens mal...
— tu n'as pas à te sentir mal, ce n'est pas bien pour notre bébé.
Malgré ce qu'il dit pour la consoler elle garde son état morose, il soupire puis une idée lui traverse l'esprit.
— j'ai peut-être de quoi te redonner le sourire.
Il se lève et va porter sa guitare. Il se rassoit à côté d'elle et se met à jouer sur les cordes de celle-ci, ensuite il chante en même temps une douce musique romantique qui avec le temps touche Hillary, il la regarde dans les yeux avec sincérité.
Elle se sent émue et le sourire se dessine sur ses lèvres. Touchée par les paroles de cette douce mélodie.
"Veux-tu voir les étoiles ? Si oui ouvre grand tes yeux que je les capture. Tu te rendras compte que les étoiles qui scintillent dans tes yeux sont plus magiques que celles dans le ciel. Mon miel ! Pour toi je me casserais les ailes, sans hésitation je crierais au monde entier que je t'aime. Ma fleure de lys, mon essentiel, ma pomme interdite, mon âme soeur, toi qui contrôle le rythme cardiaque de mon cœur, permets-moi d'être l'homme le plus heureux, souris moi, guéri moi, chéri moi... Je veux chanter ton nom, Hillary, mon hilarité, mon sérum de vérité, celle qui me fait exister, ma reine, qu'est-ce que je t'aime ! "
Hillary est morte de nostalgie, il lâche sa guitare et caresse la joue de celle-ci en la regardant intensément."
— tu me suffit pour être heureux, j'aimerais que ce soit le cas aussi pour toi, je me sens mal de ne pas pouvoir te rendre heureuse, je t'aime mais j'ignore ce que tu ressens réellement pour moi, tu ne m'as jamais dit...
— je t'aime ! Le Coupe-t-elle le regardant dans les yeux, je t'aime également Jules.
— tu le penses vraiment ?
— oui ! C'est vrai que j'ai peur mais, je t'aime, si ce n'était pas le cas je n'aurais pas commis ce péché.
Il sourit et prend sa main qu'il caresse.
— et je peux savoir depuis quand est-ce que tu m'aimes ?
Elle sourit en baissant la tête, un peu honteuse, il la regarde avec beaucoup de désir.
— je t'écoute !
— eh bien...
Elle se couvre le visage de ses deux mains.
— depuis !
— depuis combien de temps ? Je veux savoir ? Et regarde moi. Dit-il en douceur.
Il retire tout doucement ses main et leurs regards se croisent.
— je ne sais pas exactement, mais ça fait un bon moment que j'ai commencé à me désintéresser de mon mari, et les moments que je passais avec toi étaient spéciaux, tes chansons m'ont toujours fait chavirer le cœur, j'étais secrètement amoureuse de toi mais je savais que c'était mauvais, cependant aujourd'hui je sens le besoin d'être avec toi et ce malgré tout ce qui est contre nous.
Il lui sourit.
— tu es si belle !
Elle rougit.
— et toi tu es tellement beau.
Ils se sourient, puis Jules rapproche ses lèvres de celle de Hillary.
Il les saisie, l'embrasse avec fougue et ferveur, il la relâche tout doucement et la regarde dans les yeux pour lui murmurer.
— tes lèvres sont si douces, elles me font naviguer sur le nirvana.
Elle sourit, flattée qu'elle est. Ils s'embrassent à nouveau amoureusement.
Pendant ce temps, Flore est dans sa chambre entrain d'arranger son lit lorsqu'on frappe à sa porte. Elle s'en va ouvrir et son visage s'illumine lorsqu'elle voit Thomas.
— salut ma beauté ! Dit-il d'un ton séducteur.
Elle rougit.
— salut !
Puis elle guette les alentours.
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— mas que fais-tu ici ? Ce n'est pas prudent que tu sois dans le quartier des domestiques.
— moi j'avais envie d'être avec ma petite amie.
— ta petite amie ?
— oui, ou tu penses que je vais trop vite ?
— non, au contraire ça me plaît. Dit-elle souriante.
— alors je peux entrer ?
Elle lui cède le passage et quand il entre elle verrouille la porte. Tous les deux vont s'asseoir sur le lit, il prend ses mains et la regarde dans les yeux.
— j'aimerais en apprendre plus sur toi.
— quoi par exemple ?
— tout ! Je veux tout savoir de toi car tu es désormais ma partenaire.
Les joues de Flore s'empourprent, flattée par le terme qu'il a utilisé.
Les deux se mettent à discuter dans une complicité incroyable, ils parlent de tout et de rien, de leurs passés, leurs rêves, leurs fantasmes.
Ils s'avouent leurs secrets, expriment leurs sentiments à coeurs ouverts. Ils passent un merveilleux moments ensemble.
Lorsque Thomas s'en va Flore file dans la chambre de Nina lui raconter ce qu'elle vie avec Thomas dans une immense joie.
— je t'ai dis qu'il m'aimait réellement, malgré que son père lui a interdit de me voir il continue de le faire.
— alors son père l'a interdit de te voir mais vous continuez malgré tout votre relation ? On dirait que tu n'as pas peur de perdre ton travail.
— ça n'arrivera pas.
— tu crois, tu prend cela à la légère je vois, je te rappelle que tu es entrain d'épargner pour poursuivre tes études là où tu t'es arrêté.
— au fait j'allais oublier de te dire, Thomas a dit qu'il m'aiderait avec mes frais d'université, je pourrais poursuivre tout en travaillant ici, il a dit qu'il s'arrangerait à ce que je ne sois pas trop surmenée, c'est chouette non ?
Nina n'exprime rien sur son visage, elle a le cœur qui gonfle, de savoir que Flore commence déjà à recevoir des privilèges en sortant avec l'un des fils Bih la torture de l'intérieur et elle aimerait juste y mettre fin.
Plus tard alors que tout le monde est endormi c'est là que Jerry rentre, étant complètement ivre.
Il monte directement dans sa chambre et comme il ne voit pas Hillary il s'énerve. Il va tout de suite frapper à la porte de Jules.
Hillary et Jules qui étaient endormis sursautent.
— hey ! Ouvre cette porte et rend moi ma femme !
Les deux se rhabillent et quand Jules veut aller ouvrir Hillary l'arrête.
— non n'y vas pas, à entendre sa façon de parler il est ivre, les choses vont mal se passer si tu y vas.
— ne t'inquiètes pas, je vais gérer la situation.
— idiot ouvre cette porte ! Grogne Jerry.
Hillary est peureuse lorsqu'elle voit Jules approcher la porte.
Il ouvre et Aussitôt Jerry envoie son poing dans le but de lui donner un coup mais Jules anticipe et retient son cou, puis il donne un coup de pied au ventre de Jerry.
— mets toi en tête que Hillary est avec moi maintenant.
Encore plus furieux Jerry se relève et attaque Jules mais celui-ci contre son coup de poing et donne le sien dans le ventre de Jerry. Des lors, une bagarre s'enclenche entre les deux.
— non ! S'écrit Hillary en sortant de la chambre, arrêtez s'il vous plaît !
Elle essaie de s'approcher mais par inadvertance elle reçoit un coup en plein ventre.
— Ahhhh ! Mon ventre !
— oh non ! Hillary !
Jules pousse Jerry qui était sur lui et court vers Hillary qui tient son ventre étant déjà au sol.
— mon bébé ! Je vais le perdre Jules...
Elle est en larmes et Jules en panique totale.
À suivre...
Auteure : Miss Diva
- Jules et Hillary
