GUERRE ENTRE SOEURS
CHAPITRE 47
Fabiola et Donnell ehhh !
- Réconciliation
- Disputes entre Yvonne et Adriana
Adriana Fonseca
Je me lève ce matin et remarque que Michaël n’est pas revenu de toute la nuit. J’espère que cette horrible femme ne lui a rien fait de mal. Je regarde Elijah, qui dort toujours paisiblement. Il est tellement beau, mon fils… enfin, normal, c’est celui de Michaël après tout. Je souris et décide de prendre un bain avant d’aller chercher Michaël. Elijah prendra son tour à son réveil.
Je sors quelques minutes de la chambre, et une silhouette que je reconnaîtrais entre mille attire mon attention. Mais… c’est Julien. Il marche comme un voleur, et je décide de l’appeler. Je me demande ce qu’il fait ici.Moi : Julien ??Il se retourne vers moi, nerveux.Moi : Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Ne me dis pas que tu es aussi un des leurs.Julien : Chut ! Je vais t’expliquer, ma belle. Suis-moi.
Il m’entraîne dans une chambre et ferme la porte à clé.Julien : Écoute, je suis sous couverture dans cette maison pour une mission.Moi : Comment ça ? Donc, tu n’es pas avec Yvonne ? demandai-je, intriguée.Julien : Elle pense que je suis un de ses hommes, mais en réalité, j’ai été envoyé par mon patron pour réunir des preuves et démanteler son cartel.Moi : Je comprends mieux maintenant. Et pourquoi tu te cachais quand je t’ai vu ? Tu allais où ?Julien : J’allais fouiller dans sa chambre, mais tu m’as repéré. D’ailleurs, toi, que fais-tu ici ?Moi : Longue histoire. Pour faire court, elle nous retient, mon homme et moi, à cause de son obsession pour lui.Julien : Ne t’inquiète pas, ma belle, bientôt elle ira en prison. Je vais essayer de vous aider, mais connaissant Michaël, il ne voudra pas à cause de sa jalousie.Moi : Oui, d’ailleurs, parlant de lui, je ne l’ai pas vu depuis hier soir.Julien : Comment ça ?Moi : Nous étions ensemble quand un garde est venu le chercher sur la demande de cette folle. Il n’est pas revenu depuis, j’espère qu’il va bien.Julien : Je l’ai vu dans le jardin en revenant de la mission que cette femme nous a confiée, dit-il, énervé.Moi : D’accord… Je suis contente de te voir ici, au moins un visage familier. Mais tu pourrais m’aider à prévenir mon père ?Julien : J’aimerais t’aider, mais cela risquerait de compromettre ma couverture, et cette femme tue sans pitié.Moi : Je comprends. Bon, je vais rejoindre mon homme, dis-je en sortant de la chambre.
J’espère que Julien et ses supérieurs vont réussir à capturer cette maudite femme. Je me dirige vers le jardin, où je vois au loin Michaël qui semble énervé. Je m’approche de lui et, arrivée à sa hauteur, je lui touche l’épaule. Il sursaute en me voyant.Moi : Bébé, dis-moi, il y a un problème ?Michaël, fuyant mon regard : N… non, rien, ça va.Moi : Pourquoi tu n’es pas revenu hier soir ?Michaël, devenant nerveux : Désolé… je me suis endormi dans le salon, en réfléchissant à comment nous sortir de là après avoir fini avec elle.Pourquoi ai-je l’impression qu’il me cache quelque chose ? Ce n’est pas normal, son attitude…Moi, lui caressant la joue : Tu es sûr que tu ne caches rien, mon ange ?Michaël : Oui, t’inquiète pas, ma puce.Moi : Alors, pourquoi tu évites mon regard ?Michaël : Pour rien, dit-il en me fixant. J’ai l’impression de lire de la culpabilité dans ses yeux… mais qu’est-ce qu’il mijote ?
Je me blottis dans ses bras, et il me serre fortement.Moi : Je t’aime, mon cœur, et j’ai hâte qu’on puisse rentrer chez nous.Michaël : Moi aussi… et Elijah ?Moi: Il dort toujours !
** Fabiola Aguirre
Coucou ici. Actuellement, je suis venue acheter des provisions au supermarché. Je suis venue en taxi vu que mon état ne me permet pas de conduire. Je suis enceinte de 7 mois maintenant, et j’ai hâte de tenir mon bébé entre mes mains. Il est la seule chose qui me reste, maintenant que son père ne veut plus de moi. Je ne pensais pas qu’il mettrait autant de temps à me pardonner. Oui, il prend soin de moi, mais seulement pour son enfant. Nous vivons sous le même toit comme des inconnus. Si ce n’était pas pour Julie et Delrick, j’aurais craqué depuis longtemps.
Je viens de finir mes courses et cherchais un taxi quand une voiture se gare devant moi. Un homme en sort et…Moi : Oh non, pas encore lui.La personne me sourit. C’est un homme qui m’a aidée la dernière fois au parc, quand j’ai failli être agressée par des voleurs. Depuis, il ne me lâche pas, sachant pertinemment que je porte l’enfant d’un autre. Je veux bien qu’on reste amis, mais lui veut autre chose.London : Fabi, laisse-moi te déposer, s’il te plaît, ma belle.Moi : Non merci, London, je vais me débrouiller.London : Mais promis, je ne tenterai plus rien avec toi.Moi : Même si… je préfère qu’on garde nos distances à cause du père de mon bébé.London : Il ne te mérite pas, sinon il ne te ferait pas souffrir.Moi : Qui t’a dit que je souffrais ?London : Pas besoin de le dire, ton visage montre clairement que tu n’es pas heureuse. Laisse-moi être ton pansement, ma belle, dit-il en me touchant la joue, mais je m’éloigne rapidement de lui.Moi : Ne me touche plus.London, souriant : Sinon quoi ?Moi : Sinon...
Je n’eus même pas le temps de finir ma phrase qu’il m’embrasse. Je voulais le repousser, quand au même moment, une voix que je reconnaîtrais entre mille tonne dans mon dos.
….. : JE PEUX SAVOIR CE QUI SE PASSE ICI ??Aussitôt, je me dégage de London et tombe sur Donnell, les bras croisés, adossé à sa voiture.Moi : Ce… ce n’est pas ce que tu crois, je…London : Pourquoi tu te justifies auprès de lui ? C’est qui, lui, au juste ?Moi : Merde, London, c’est…Donnell : Son fiancé, dit-il en s’approchant de nous. Et vous, qui êtes-vous ?London : Je suis l’homme qui veut la rendre heureuse.Donnell, nerveusement : Toi ? Parce qu’elle t’a dit qu’elle était malheureuse ? Avant que je ne compte jusqu’à trois, tu dégages d’ici, connard.London : Sinon quoi ?Donnell : Et il ose encore me demander pourquoi, dit-il en lui donnant un coup de poing qui fait tomber London à terre. Celui-ci se relève et essaye de riposter, mais Donnell l’arrête et lui envoie un autre coup, puis s’ensuit une bagarre.
Je vais diviser le texte en petits blocs pour que tu puisses copier plus facilement :
Je crie et leur demande de s’arrêter, mais peine perdue. Aucun des deux ne m’écoute. Je demande de l’aide aux passants, mais ces imbéciles sont trop occupés à regarder la scène. London était mal en point, et Donnell ne s’arrêtait pas. Il était sur le point de lui donner un autre coup quand j’attrape sa main.Moi, le suppliant : S’il te plaît, arrête.Il me fixe dans les yeux sans rien dire.J’aide London à se relever, puis celui-ci s’éloigne en menaçant Donnell.London : Tu vas me le payer.Donnell : J’attends la facture chez moi.
Moi, me tournant vers lui : C’est quoi ton problème ?Donnell : Quoi ? Cet homme t’a embrassée et tu me demandes quel est mon problème ?Moi : Oui, parce que tu n’es rien pour moi après tout ! Tu n’as rien à dire, même si tout le pays m’embrassait ! criai-je sur lui.Donnell : Ne joue pas avec moi, Fabiola ! crie-t-il, énervé.Moi : C’est toi qui as mis fin à notre histoire, et j’ai respecté ta décision. Alors n’interfère plus dans ma vie, dis-je en me retournant pour partir, mais aussitôt il me tire vers lui.Donnell : Écoute-moi bien, Fabi. Tu es à moi, compris ? À MOI, et personne n’a le droit de te toucher ! dit-il avant de capturer mes lèvres.
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Il enfonce sa langue au fond de ma gorge et rejoint la mienne pour un duel des plus sensuels. Je m’accroche à lui, répondant à son baiser. Ils m’ont tellement manqué, ses lèvres, et surtout cette manière unique qu’il a de me faire sentir femme avec un simple baiser. Il m’embrasse sauvagement, comme si c’était la première fois. Combien de fois ai-je voulu qu’il revienne à de meilleurs sentiments… Mes larmes coulent, tellement je suis heureuse. Il se crispe, puis met fin au baiser, sûrement en remarquant mes sanglots. Donnell : Bébé, tu pleures ?Il m’appelle bébé... ça veut dire qu’il m’a pardonnée.
J’hoche la tête en signe de non.Moi : J... je suis désolée.Donnell : Chut ! Je m’excuse aussi. Promets-moi de ne plus rien me cacher, ma puce, parce que je...Moi : Promis, mon ange. Tu m’as trop manqué.Donnell : Toi aussi, et je compte bien me rattraper ce soir, dit-il en me faisant un clin d’œil. Au même moment, son fils donne un coup de pied.Moi, tenant mon ventre : Ahh.Donnell, inquiet : Tu as mal encore ?Moi, souriant : Non, il m’a juste donné un coup de pied, dis-je en dirigeant sa main vers l’endroit. Il sursaute en sentant le coup de notre bébé.Donnell : Waouh, merci mon ange. Je t’aime.Moi : Je t’aime aussi, dis-je en me blottissant dans ses bras.
***Yvonne
Je me réveille ce matin en étant la femme la plus heureuse du monde, car hier j’ai passé une nuit formidable. L’homme que j’ai toujours désiré m’a fait l’amour comme jamais auparavant. J’ai encaissé chacun de ses coups solides sans broncher. Je suis quand même peinée de savoir qu’il me prenait pour Adriana pendant tout ce temps. J’aurais aimé qu’il sache que c’était moi et qu’il gémit mon prénom, mais hélas . Cela n’empêche pas que j’ai réussi, et avec tout ce que nous avons fait hier, je suis sûre de tomber enceinte et de clouer le bec à ma sœur. J’imagine sa tête quand elle saura que j’ai passé la nuit dernière dans les bras de Michaël. Elle devra bien se taire cette fois-ci. Mais non, j’ai une meilleure idée : attendre la confirmation de ma grossesse, et là, ce sera un double choc.Pourquoi suis-je certaine de tomber enceinte ? Parce que j’étais dans ma période rouge lorsque nous l’avons fait, et j’ai hâte de voir ce que cela va donner.Je décide d’aller dans la salle à manger, car j’ai une faim de loup. En passant près de la chambre où dort le bébé, j’entends des pleurs. C’est sûrement le petit qui pleure, mais où est sa mère ?Je décide d’entrer dans la chambre et, grande est ma surprise de constater qu’il est seul dans son berceau. Je me demande où se trouvent sa mère et Michaël. Je m’approche de lui et le prends dans mes bras. Il est tellement mignon… J’espère que le mien le sera aussi.Moi : Oh, mon petit bébé, ne pleure plus, dis-je en le berçant, mais ses pleurs augmentent. Il doit avoir faim.J’essaie de le calmer du mieux que je peux, quand la porte s’ouvre brutalement sur ma sœur. En me voyant avec son fils dans les bras, elle s’énerve et s’approche, furieuse.Adriana : Do... donne-moi mon fils, dit-elle en ouvrant les bras.Moi : Mais je...Adriana : MON FILS ! crie-t-elle.Je lui remets son fils, en la fixant droit dans les yeux.Moi : Tu n’es pas une bonne mère pour ce petit, parce que...
Elle me coupe aussitôt, furieuse.Adriana : Oh, toi, ferme-la ! Quand tu auras des enfants, tu pourras venir me parler de ce qu'est être une bonne mère. Maintenant, dégage d'ici !
Je sors de la chambre, complètement énervée, me jurant de lui faire ravaler ses paroles. On verra si elle aura encore ce ton arrogant dans quelques semaines.