Literature > Romance

#RESIDENCE_BIH_ÉPISODE_33

Sep 24, 2024 - 12 Minutes



M. Bih est clairement plus choqué que tout le monde sur place.


— comment est-ce possible que tu sois le père de cet enfant Jules ? Ne me dis pas que tu as entretiens une relation secrète avec cette fille, ta belle-sœur.


Il baisse la tête.


— c'est le cas.


Ils ont du mal à le croire. Jerry fronce les sourcils et va aussitôt donner un coup de poing inattendu à Jules.


— comment as-tu pu coucher avec ma femme au point de l'enceinter ? Tu n'es qu'un minable.


Il se jette sur son frère et se met à lui partager ses coups de poing sur la figure.

Ses frères essaient de l'arrêter mais il les réponses avec ses coudes.


— Jerry, calme-toi ce n'est pas ainsi que les choses doivent se régler ! Le conseille Aurélien.


— Aurélien a raison Jerry ! Réplique Thomas en essayant de tirer celui-ci.


— foutez-moi la paix ce n'est pas vous que cet imbécile a trahi.


— Jerry lâche-le ! Intervient enfin M. Bih, toute la faute revient à ta femme qui a osé laisser un autre homme la toucher. Allé, relâche ton frère !


Jerry ne veut pas le faire mais Thomas et Aurélien le retirent de lui. Jules se relève avec du sang sur la figure.

M. Bih dépose un regard glacial que Hillary qui n'a cessé de pleurer. Aussitôt il avance vers elle et lui inflige une violente gifle.


— ahhh ! S'écrit-elle en tenant sa joue.


— papa...


Jules veut riposter mais son père plaque sa main devant lui.


— ferme-là cette fille le mérite et elle mérite bien pire encore, Jerry je t'avais prévenu depuis le début lorsque tu amenais cette fille dans cette maison je t'ai fait savoir qu'elle n'était pas bien pour toi mais tu n'as pas voulu m'écouter aujourd'hui tu te rends compte de ce qu'elle est vraiment, une sale pute !


— papa ! S'écrit Jules, Hillary n'est pas comme ça.


— toi ne la défend pas, tu n'es pas mieux qu'elle, comment as-tu pu avoir une intimité avec la femme de ton frère au point de l'engrosser ?


— c'est simplement parce que Hillary et moi on s'aime.


— arrêtes ça ! S'énerve Jerry.


— non je ne me tais pas ! Il est temps que la vérité sorte, Hillary et moi sommes tous deux amoureux, je veux être avec elle et prendre soin de notre bébé, Jerry accorde lui le divorce puisque visiblement tu ne l'aime plus et que c'est le cas pour elle aussi.


— Jules tu vas arrêter de raconter des inepties ! S'énerve M. Bih, comment peux-tu oser t'adresser ainsi à ton grand frère après cette lourde trahison , cette fille t'a tourné la tête à quel point ?


— Jules tu n'es pas comme ça, réplique Aurélien, qu'est-ce qui a bien pu te prendre de coucher avec la femme de notre frère ? Qu'est-ce qui t'est passé par la tête ? Je suis surpris.


— je suis simplement amoureux d'elle qu'est-ce que vous ne voulez pas comprendre ? Je l'aime depuis des années et j'ai toujours pensé que j'étais celui qui la mérite. Toutes ces années son soit disant mari lui a été infidèle, elle a tout supporté dans le silence et malgré les injures de papa elle est restée à ses côtés, simplement pour préserver leur mariages mais la vérité est que tout était déjà gâché depuis le départ car en réalité Jerry ne l'a vraiment jamais aimé, la personne qui l'aime réellement ici c'est moi et ce qui est bien est qu'elle aussi m'aime, les choses seraient plus faciles si nous étions ensemble en plus elle porte notre enfant c'est, Dieu qui l'a voulu.


Jerry est de plus en plus énervé par les propos de son frère.


— tu vas la fermer imbécile !


— sache que tu ne me fais pas peur, Jerry, je veux que tu divorce de Hillary.


Ils sont tous surpris par l'audace que Jules a de demander une telle chose à son frère. Celui-ci secoue la tête avec un rire sarcastique.


— je vois tu as toujours calculé ma femme et tu crois être malin, en l'enceintant tu pensais que de cette manière tu allais réussi à l'avoir, sache que tu te trompes ! Oui parce que jamais je dis bien jamais je ne divorcerai de Hillary elle sera mon épouse à vie et cette chose qu'elle porte dans son ventre elle va l'avorter !


— elle n'enlevera jamais mon bébé tu comprends ? Je vais faire une chose, puisque vous nous en voulez Hillary et moi, nous allons quitter cette maison...


— jamais !


Tout le monde se retourne vers M. Bih qui vient d'hausser le ton.


— toi tu restes ici Jules, elle, qu'elle s'en aille de cette maison.


— papa tu sais déjà que je ne laisserai jamais Hillary partir toute seule d'ici, j'en ai marre qu'elle soit traitée comme une malpropre à tout bout de champs, Hillary est la personne la plus correcte de cette maison et si cela vous gêne je partirai avec elle.


— j'ai dis que tu ne bouges pas d'ici !

ACHETEZ LE LIVRE: La Femme De LADJI


— papa qu'il s'en aille mais il ne bouge pas d'ici avec ma femme.


— mais qu'est-ce que vous avez avec cette fille au juste ? Dit M. Bih de plus en plus frustré.


— moi je l'aime sincèrement, contrairement à Jerry qui ne cesse de l'humilier, avais-tu vraiment besoin d'appeler tout le monde pour parler de cette grossesse ? Tu penses que tu réussirais encore à l'humilier comme les autres fois car cela te sied, mais je ne laisserai plus personne s'en prendre à la femme que j'aime, d'autant plus qu'elle porte une partie de moi en elle ! Dit-il en regardant sérieusement Jerry.


Il veut avancer vers lui mais Aurélien et Thomas le retiennent.


— lâchez-moi !


— calme toi Jerry ! 


— je vais sortir, je ne veux plus voir leurs visages.


Ils lâchent Jerry qui va directement donner un coup de poing inattendu à Jules avant de sortir. Jules secoue la tête en se ressaisissant.


— quel lâche !


Il lève la tête vers son père.


— qu'est-ce que tu décides papa ? Je sais que tu n'accepteras jamais mon enfant car ce n'est pas celui de Jerry, ton préféré...


— ne racontes pas des sotises ! Tu as au moins conscience que tu es en tord ?


— je le sais mais je ne regrette rien car j'aime Hillary.


Il se rapproche d'elle et prend sa main, il balade ses yeux sur toutes les personnes dans la pièce.


— vous me connaissez tous, je n'aurais jamais fait une chose pareille de manière anodine, et si vous n'êtes pas prêts à accepter cet amour que j'ai pour Hillary, ainsi que cet enfant qu'elle porte actuellement dans son ventre alors je m'en vais avec elle, mais si vous voulez qu'on reste je souhaite qu'on la respecte, elle a trop souffert aux côtés de Jerry, avec moi elle sera heureuse, je veillerai à cela, alors papa, que decides-tu ?


Un silence s'installe, tous les regards sont sur M. Bih qui se trouve dans un grand dilemme, lui qui a le dernier mot.

Il sait que s'il laisse Jules rester avec Hillary la résidence n'aura plus jamais de tranquilité à cause des frères qui se discutent une femme.

Mais s'il les laisse partir il perdra pour toujours son fils entêté car celui-ci verra mal sa décision et là encore il y aura des complexes.


— cet enfant qu'elle porte... 


— est mon enfant ! Jules coupe son père, et je ne laisserai personne essayer de l'enlever, c'est soit tu nous accepte tous les trois ou alors on s'en va et saches que la deuxième option me tente énormément.


— je t'ai dis que tu ne partira pas d'ici.


— alors on reste ?


M. Bih soupire, ferme les yeux et les réouvre, puis il hoche la tête.


Certaines personnes sur place ne comprennent pas sa décision comme Abigail qui semble très déçue.


— bien ! À partir de maintenant Hillary est ma campagne et elle restera désormais dans ma chambre, viens.


Hillary, la tête baissée suit Jules sans broncher. M. Bih decides de sortir à l'extérieur troublé qu'il est. Abigaïl le suit sans qu'il ne sache. Il marche avec les pensées en l'air.


— tu as pris une très mauvaise décision !


Il se retourne brusquement vers Abigaïl.


— toi ? Veux-tu bien me laisser seul ?


— Hillary ne doit plus rester ici ?


— pour quelle raison ? Simplement parce que tu calcules mon fils ?


— et cela te gêne ? Demande-t-elle d'un sourire aux coin des lèvres en croisant les bras.


— tu ais bien que je me fiches de ce que tu peux ressentir pour lui, tant qu'il ne s'intéresse pas à toi ça me va.


— alors tu préfères qu'il s'intéresse à la sainte ni touche ?


— tu sais bien que non !


— alors pourquoi l'as-tu laissé rester ici ?


— qu'est-ce une j'aurais pu faire ? Tu connais Jules ! Si je l'avais mise à la porte il serait allé la chercher, je n'ai pas eu d'autre choix.

Receive my Stories your e-mail inbox as soon as I publish them.
Subscribe to my Blog


Elle le regarde attentivement, un instant sans rien dire, puis elle secoue la tête.


— tu caches très bien ton jeu Maurice Bih !


Elle fait volte-face et s'en va. M. Bih regarde s'éloigner dans une intrigue oppressante.
Jules fait entrer Hillary dans sa chambre et alors qu'il va fermer la porte elle s'assoit sur le lit et éclate en sanglots. Il va tout de suite s'assoir à côté d'elle et la prend dans ses bras.


— s'il te plaît cesse de pleurer, tu me fais de la peine.


— je ne sais pas quoi faire, je suis... Je me sens si mal, on aurait pas du coucher ensemble.


— c'est quelque chose qui est déjà arrivé et c'est indéniable alors cesse d'y penser, l'important est que mon père nous a laissé vivre ici.


— je n'aurais plus jamais le courage de regarder qui que ce soit dans les yeux, je me sens honteuse.


— cesse de parler ainsi, dans cette maison sache que tu es la personne la plus correcte, tu n'as rien à te reprocher, en fait c'est à moi la faute, tu n'as cessé de me repousse mais j'ai insisté, quoi qu'il en soit le passé appartient au passé, même si ce passé je ne le regrette pas.


Il décole la tête de Hillary de sa poitrine qu'il place devant sa face, il la regarde avec intensité.


— sache que je ne te laisserai pas souffrir, je suis à tes côtés et qui conque s'attaque à toi s'en prend à moi, je te protégerai alors ne crains rien, je t'aime.


Il dépose un baisé sur son front ensuite il repose sa tête sur sa poitrine, Hillary ne cesse de pleurer et il fait de son mieux pour la consoler.


Plus tard, après le départ de Aurélien, Tyla se rend compte que Benoît n'est pas dans sa chambre, elle demande aux servantes qui lui font savoir que M. Bih est parti avec lui mais n'est pas revenu, elle s'inquiète mais se contient lorsqu'on lui fait savoir qu'il n'a pas fait ses valises.

Malgré tout elle tient à avoir le cœur net c'est pourquoi elle va trouver son beau père dans son bureau, elle frappe à la porte et il lui permet d'entrer, ensuite il l'invite à s'asseoir.


— il y'a un souci ?


— en fait, je... Je suis venu vous demander où se trouve Benoît.


Il la regarde avec attention suite à sa phrase.


— et pourquoi c'est à moi que tu le demandes ?


— car, on m'a fait savoir que vous étiez parti avec lui.


— ah ! À ce que je vois tu t'es renseigné, je peux savoir pourquoi tu le cherches ?


Elle gratte sa tête d'un air gêné.


— en fait j'avais quelque chose à lui demander, mais je ne l'ai pas vu dans sa chambre.


— tu ne le verras pas avant un mois en tout cas, il est chez sa mère et ne reviendra pas aussitôt.


Le coeur de Tyla rate un battement.


— mais...


— c'est sa punition, pour avoir osé jouer avec nos sentiments.


— mais c'est trop.


— trop pourquoi ? Demande-t-il en posant ses mains croisées sur la table.


— non, c'est votre décision vous avez vos raisons, je m'en vais...


Elle se lève pour sortir...


— j'espère que tu ne comptes pas aller le voir.


Elle s'arrête subitement, son coeur battant, ses paroles sont paraboliques, comme s'il se doutait de quelque chose mais tourne autour pour la faire culpabiliser. Elle se retourne vers lui et son air l'indique encore plus.


— j'interdit à toute personne de cette résidence d'aller le voir. Dit-il fermement.


Elle hoche la tête et sort, embarrassée.


Quelque part dans la ville. Dans une ruelle calme, Jerry est adossé à sa voiture qu'il a garé au bord de la route.

Il tient un verre de whisky en main qu'il boit lentement. Une belle voiture arrive dans sa direction et s'arrête net devant la sienne.

Elle s'ouvre sur Mégane qui avance vers lui, un sourire aux lèvres.

ACHETEZ LE LIVRE: La Femme De LADJI


— que me vaut l'honneur de cette rencontre ? Je pensais que tu m'avais oublié !


Il ne répond pas tout de suite, en le regardant plus attentivement elle constate son air abattu, son sourire s'efface.


— qu'est-ce qu'il y'a Jerry ?


Lui qui n'avait pas encore posé le regard sur elle, le fait enfin.


— Hillary est enceinte de Jules !


Elle sursaute, ayant manqué de perdre l'équilibre, une main à la bouche qu'elle a ouverte de stupéfaction.


— tu n'es pas sérieux ?


— j'ai l'air de plaisenter ? Les deux couchent ensemble et je ne m'en suis jamais rendu compte.


Il lui raconte comment il a découvert pour sa grossesse et termine sur comment Jules lui a dit qu'il en était l'auteur.


— c'est incroyable ! Alors ta sainte ni touche de femme était capable de commettre un adultère ? Au point de se laisser engrosser ? Et Jules... Mais comment a-t-il pu faire une chose pareille ? Je le croyais différent de ses frères, c'est pas possible.


— tu sais ce qu'il a osé me demander ? Que je divorce d'elle, le salaud !


— Humm ! 


Elle secoue la tête, dépassée et ne sachant pas quoi dire.

Jerry boit son verre en silence, d'un coup il le lance sur la route ce qui se casse au point de faire sursauter Mégane.


— hey ! Du calme !


— tu n'as pas idée à quel point je suis furieux, j'ai juste envie de commettre un meurtre.


— ne dis pas de telles choses.


Il regarde Megane, soudain il avance vers elle et la tire par le bras pour la ramener vers lui, sans son consentement il se met à l'embrasser à la bouche, elle veut résister mais il force.


— Jerry arrêtes !


— ça fait longtemps qu'on n'a pas couché ensemble ! Ça ne te donne pas envie ?


— mais nous sommes dans une rue.


— elle n'est pas fréquentée allé laisse-toi faire.


Elle ne parvient pas à le résister longtemps.
Plus tard à la résidence, Jules réussi à faire endormir Hillary, lorsqu'il sort il croise Thomas.


— il faux que nous parlions.


Ils vont tous les deux sur le balcons, chacun accroche ses mains sur le fer. Regardant dans le vide devant eux.


— tu as conscience que tu as mal agis ?
Jules soupire.


— l'amour nous fait agir sans réfléchir, on ne l'a fait qu'une fois mais elle est aussitôt tu tombé enceinte, je sais que j'ai déconné mais je l'aime, tu ne peux pas comprendre.


— je te comprends grand, je te comprends parfaitement, je sais ce qu'on est prêt à faire par amour.


Jules le regarde comme pour essayer de deviner de quoi parle son frère.


— j'entretiens une relation avec Flore, la domestique, poursuit Thomas, mais papa m'a interdit de la voir, pourtant, je l'aime, je ne peux pas lui obéir, quand je la vois ma raison s'en va et il y'a plus que mon cœur qui parle.


Jules sourit en secouant la tête.


— l'amour c'est quelque chose, ça nous rend fou.


— je ne te dis même pas ! Réplique Thomas.
Les deux éclatent de rire.


À suivre...


Auteure : Miss Diva 

  1. Frères Bih 
Amour Interdit
Dilemme Moral
Décision Difficile
Trahison Fraternelle
Conséquences D'un Acte Secret