SOUS LE CONTRÔLE D'UN MAFIEUX
CHAPITRE 20
Hummmmm!
- Secret découvert
- Tentative de viol
LOUISE MARTINEZ
Je m'écroule au sol, la tête entre mes mains. Je n'arrive pas à y croire... Mon père est un criminel. L'homme que j'ai admiré toute ma vie, celui que je croyais parfait. Je me suis trompée sur toute la ligne. Mon père... un assassin. Tout le monde le savait, sauf moi. C'est moi qui vivais dans l'ignorance.
Samantha – Louise, s'il te plaît, calme-toi.
Moi – Depuis quand es-tu au courant ?
Samantha – Depuis le jour où j'ai donné naissance à mes enfants.
Moi – Donc tu le savais depuis le début ? Pourquoi m'as-tu caché la vérité ?
Samantha – Je suis désolée... Je ne voulais pas te blesser.
Moi – Blessée ? Tu dis blessée ? Tu m'as plus blessée en me cachant cette vérité, Sam ! On avait promis de tout se dire !
Samantha – Je suis désolée...
Joaquin – C'est moi qui lui ai interdit de t'en parler.
Moi – Mais pourquoi ?
Joaquin – Si tu connaissais la vérité, tu ne m'aurais plus détesté, et tu n'aurais plus couru après moi . J'adore quand tu me cours derrière, comme un mec derrière une meuf .
Moi – Je suis désolée de t'avoir détesté toutes ces années... Pardonne-moi .
Joaquin – Toi et ta sœur, comment faites-vous pour avoir autant de larmes ?
Samantha – Grrrrr .
Joaquin – Oups, désolé ma puce.
J'ai honte... Oui, j'ai honte de savoir que j'ai le même sang que cet homme qui coule dans mes veines. Il était un modèle pour moi. Ma femme vient me prendre dans ses bras.
Moi – Je suis désolé... Pardonne-moi, ma petite femme.
Marie-Belle – Je n'ai rien à te pardonner, mon amour.
Joaquin me tend la main pour m'aider à me relever. On se serre dans les bras. Il a vraiment souffert à cause de mon père.
Maman – C'est Joaquin qui m'a retrouvée, et il a payé un psychiatre pour m'aider. Grâce à lui, je vous ai retrouvés, mes amours.
Joaquin – Je n'ai rien fait de spécial, madame Victoria.
Ma mère caresse le ventre de Sam. Elle adore qu'on lui caresse le ventre, on dirait un chaton. Après avoir fait connaissance, nous avons beaucoup discuté.
Rachel – Victoire, allons faire la cuisine pour ces filles. Les connaissant, elles vont bientôt commencer à crier.
Elles prennent la direction de la cuisine.
Samantha – Mon amour, merci beaucoup... Je t'aime.
Joaquin – Et si tu me remerciais autrement ?
Samantha – Il est hors de question, monsieur, car personne ne touchera sa femme jusqu'à nouvel ordre !
Nikita – Ah, vous les hommes, vous ne pouvez vraiment pas vous retenir !
Marie-Belle – Exactement !
Moi – On va vous prouver le contraire.
Joaquin – Ne venez pas pleurer après, hein.
John – Niki, tu me connais très bien. C’est toi qui vas pleurer.
Ils sortent, laissant les filles seules.
Marie-Belle – Bon, je connais Louise, il ne résistera pas une seconde.
Samantha – Il suffit de me mettre dans une nuisette rouge, et il me sautera dessus immédiatement.
Nikita – Moi, il suffit que je le boude, et hop !
Les mamans – Les filles, à table ! Et les hommes ?
Les hommes – Ici, maman !
Après le repas, ils continuent de discuter avant que chacun ne rentre chez soir.
Nadia Swift
J’ai décidé d’aller voir les enfants de Sam, ils me manquent beaucoup. Mais chut, ne dites rien à mon mari. Il ne veut pas que je sorte depuis la dernière fois où je suis tombée dans la salle de bain, et j'ai failli perdre mon bébé. Quand j’y pense, j’ai encore mal, mais heureusement, il n’y a eu plus de peur que de mal.
Depuis, Victor ne me laisse rien faire, ni même sortir. Aujourd’hui, il rentre à 21h, donc je vais vite voir les enfants et je serai rentrée avant son retour.
Éclipse du trajet.
Lorsque j’arrive, c’est Tayron qui m’accueille.
Tayron – Bonjour, tantie Nadia.
Moi – Ça va, champion ?
Tayron – Oui.
Moi – Et tes frères ?
Tayron – Ils jouent tous en haut.
Je monte et m’amuse avec eux un moment, jusqu’à 19h où je décide de rentrer.
Sur le chemin du retour, ma voiture tombe en panne. J’appelle le mécano et décide de marcher un peu, car la maison n’est plus très loin.
Arrivée près d’un endroit sombre, j’accélère mes pas lorsque deux hommes sortent de nulle part.
Homme 1 – Salut p’tite. Tu veux pas nous tenir compagnie ? dit-il en riant.
Homme 2 – Ouais, en plus, t’as l’air bonne.
Je décide de les ignorer et de rentrer, mais l’un d’eux m’attrape par le bras et me force à me retourner. Je me débats en vain.
Moi – Lâchez-moi, je vous en supplie ! Prenez mon sac, mais laissez-moi, s’il vous plaît !
Homme 1 – Pas avant de m’être amusé avec toi. En plus, tu sens bon, dit-il en me reniflant.
Je lui donne une claque et je reçois deux gifles qui me font tomber sur les fesses. Ma lèvre supérieure saigne.
Moi – S’il vous plaît, ne me faites pas de mal !
Ils se moquent de moi pendant que l’un enlève sa ceinture, et l’autre commence à me caresser les joues. Je suis terriblement dégoûtée et j’ai peur pour mon bébé.
Moi – Mon Dieu, aidez-moi.
Homme 2 – Quel honneur pour moi de commencer. Reste tranquille, sinon je vais te déchirer, dit-il en coupant mon string.
Moi – Pitié, non, pas ça. Je suis enceinte. Mon bébé
L’autre me donne une autre claque, car je l’ai mordu. Le second descend son pantalon et son boxer et se place entre mes jambes, qu'il écarte violemment, et commence à m’embrasser de force.
Je me dis que c’est la fin. Ces deux hommes vont me violer . C’est fini. J’aurais dû écouter mon mari.
Homme 2 – Je vais me régaler, dit-il en voulant me pénétrer, lorsqu’une voix retentit :
– Ose la pénétrer et je te castre !
Je n’avais même pas remarqué qu’une voiture s’était garée, ses phares allumés.
Homme 2 – On verra bien, dit-il en se relevant de moi.
Une bagarre éclate, les hommes prennent la fuite. L’homme qui vient de me sauver se penche pour m’aider, mais lorsque nos yeux se croisent, je sursaute.
Moi – Vi... Victor ? dis-je, la peur au ventre.
Il me regarde avec un regard noir, un regard que je ne saurais décrire. À cause de mon état, je n'avais même pas reconnu sa voix quand il a parlé. Il va me tuer.
Il me relève et me claque deux gifles phénoménales qui font basculer la tête de gauche à droite
Il me regarde avec un regard noir, un regard que je ne saurais décrire. À cause de mon état, je n'avais même pas reconnu sa voix quand il a parlé. Il va me tuer.
Il me relève et me claque deux gifles phénoménales qui font basculer ma tête de gauche à droite.
Moi – J... suis... désolée.
Lui – FERME-LÀ. QU’EST-CE QUE JE T’AI DIT CE MATIN ??? crie-t-il en colère.
Moi – De... ne... pas... quitter mon lit...
Il m’empoigne violemment le bras. Je pousse un cri de douleur et regarde mon ventre.
Moi – Du... sang ?! murmuré-je,
**
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Je me réveille dans une chambre qui n’est pas la mienne, puis je me souviens de tout.
Moi – Mon bébé, crie-je en larmes, lorsque Victor entre dans la chambre avec un homme habillé en blanc, sûrement le docteur.
Docteur – J’ai une nouvelle à vous annoncer.
Victor me lance un regard sombre, je baisse la tête, en larmes. J’ai perdu mon bébé, et jamais mon mari ne va me le pardonner.
Moi – Ahhhh.
Docteur – Arrêtez de pleurer, ce n’est pas bon pour vos bébés.
Moi – Mes… bé…bés ? Sniff. J’ai pas perdu mon bébé ?
Docteur – Non, ne vous inquiétez pas, et en plus, vos enfants sont forts. Ils sont trois.
Oh mon Dieu, je vais avoir des triplés. Je regarde Victor, mais il détourne le regard. J’aurais pu perdre mes bébés par ma faute. Le docteur sort et nous laisse seuls.
Victor s’approche de moi et pose sa main sur mon ventre.
Lui – Désolé, mes p’tits chéris, papa n’était pas là pour vous, mais je promets de toujours veiller sur vous, mes amours, dit-il en caressant mon ventre.
Je décide de mettre ma main dans ses cheveux pour les caresser, mais aussitôt, il dégage mes doigts.
Moi – Je sais que j’ai mal agi en te désobéissant, mais s’il te plaît, pardonne-moi.
Lui – ……
Moi – Mon ché…ri, dis-je presque en larmes.
Lui – Efface-moi ces larmes de crocodile, car si vraiment la vie de tes enfants t’intéressait, tu n’aurais pas sorti en sachant que je l’avais interdit, vu l’incident passé.
Moi – Je suis désolée, je ne recommencerai plus.
Lui – Imagine qu’ils avaient réussi, que tu avais perdu un de mes enfants ? Je ne te pardonnerai jamais. D’ailleurs, seuls les bébés nous lient désormais.
Moi – Non, mon chéri, je ne voulais pas, mais les enfants me manquaient, sniff, et je voulais m’amuser avec eux, dis-je en larmes.
Lui – Ça t’aurait coûté quoi de m’appeler et de me demander d’aller les chercher pour toi ?
Il a raison. Je ne suis pas une bonne mère, j’ai mis mes enfants en danger sans le vouloir.
Il va s’asseoir loin de moi dans la pièce avec son téléphone en main, et il m’ignore.
Nous sommes rentrés deux jours après de l’hôpital, et depuis, c’est toujours pareil avec lui. Il ne m’appelle plus « ma chérie » ni autre. Il fait tout pour m’éviter.Je suis en larmes dans ma chambre. Il est sorti faire les courses. À son retour :
Moi – Bébé, je suis désolée, arrête de m’ignorer, ça me fait mal.
Lui – Laisse-moi en paix, Nadia. À la fin de la cuisson, tu viendras prendre ton déjeuner.
Je décide de le laisser tranquille, et après 30 minutes, il m’apporte mon repas pendant que je pleurais. J’essuie rapidement mes larmes. Il s’approche du lit et s’assoit. Il me nourrit de ses propres mains. À la fin, il débarrasse et quitte la chambre.Son comportement me fait mal, mais j’espère que ça lui passera. Je suis toujours au lit, car le docteur l’a conseillé.
***Victor Vous pensez peut-être que j'étais méchant, mais non. Mon intention était simplement de lui faire réaliser qu'elle a mis nos enfants en danger par sa désobéissance. Ce que j'ai ressenti en voyant cet individu qui la menaçait, personne ne peut le comprendre. Il a osé toucher ma femme, j'ai remarqué clairement les traces de leur altercation. J'ai moi aussi réagi violemment, mais j'étais en colère car les conséquences auraient pu être dramatiques si je n'étais pas intervenu à temps. Depuis qu'elle a perdu connaissance, je lui ai pardonné, mais je compte tout de même la faire patienter un peu.En entrant dans la chambre, je la trouve endormie, mais son visage est marqué par des larmes séchées. Je m'approche et lui caresse la joue.
Moi : Je suis désolé d'avoir été violent envers toi une nouvelle fois, dis-je en lui massant la joue.
Je lui dépose un baiser sur le front et un autre sur son ventre avant de m'installer sur le canapé pour les surveiller tandis qu'ils dorment (ma femme et mes enfants, bien sûr, ce qu'elle porte en elle).