Doubles Jeux et Impostures - Tome 1 : Liés par le passé et les crimes -

Chapitre 1

*** Ivy Maïna Castel ***

Petit gloss sur mes lèvres et je suis enfin prête pour aller à l'aéroport. Je vais retrouver ma meilleure amie Esther car nous avons une activité à faire pendant un mois à Bendjid, c'est le pays dans lequel elle se trouve.

— Mon esclave s'en va. Rholala, à qui vais-je encore imposée ma dictature ?

Je la regardais en me contenant au maximum. Nous avons beaux être des jumelles, elle n'hésite pas à me faire du chantage

— Ivy, si je le voulais, tu ne partirais pas à cette activité avec ton ennuyeuse de copine mais bon, je n'ai aucun service à te demander pour le moment donc tu es libre et sans peur ma sœur. Reprenait-elle d'un ton sarcastique

— Lisy, merci pour ta permission mais je serai parti quand-même, je lui râle

Honnêtement, je suffoque, j'en ai marre qu'elle me traite comme son esclave, mais je n'ai pas le choix. Je ne veux pas que mon père apprenne ce que j'avais fait

— Es-tu entrain de me mettre au défi ? Tu sais très bien que je n'aurai pas de mal à l'accepter, je déteste perdre

Devant sa mise en garde, je garde le silence car Lisy adore jouer et oui, elle est prête à tout pour sortir victorieuse. J'ai toujours été de nature calme, peureuse et pleurnicharde, contrairement à ma sœur qui a un courage de feu.

— Ma fille, es-tu prête ?

Ont se retournaient toutes les deux en voyant papa entrer dans la chambre. Il était vraiment le bienvenu pour me sortir de ce pétrin

—Oui papa je suis prête

— tu vas vraiment me manquer. Reprit-il attristé

— Mais je ne pars que pour un mois papa ! Je serai de retour très vite

— Elle a raison papa ! En plus, je suis là n'est-ce pas ? Ivy, il est l'heure, il faut qu'ont s'en aillent

— D'accord je prends mon sac

Après avoir pris mon sac et donner un câlin d'au-revoir à mon père, Lisy et moi avions pris la route pour l'aéroport. À notre arrivée là-bas, on attendait patiemment qu'on annonce mon vol, lorsque j'ai vu ce malotrus renverser les affaires de cette dame en passant et il n'a même pas eu la décence de s’arrêter pour les ramasser.

—Madame, laissez-moi faire, je vais vous aider à ramasser vos affaires !

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Quand je lui ai dit cela, elle m'observe un moment et je peux voir qu'elle me sourit légèrement derrière son masque qui ne nous permet de voir que ses yeux et me réponds ensuite

— Merci jeune fille !

— Tenez, je pense que sa ira.

Dis-je en lui tendant ses affaires. Je jette un coup d'œil sur Lisy qui me fait une mine bizarre en me faisant des signe de la main de me dépêcher alors je m'exécute

— Humm ... Madame, je vais devoir partir maintenant. Au-revoir et faîtes attention à vous s'il vous plaît

Je me dirige ensuite vers ma sœur qui me lance énervée

— Mais pourquoi avoir aidé cette vieille dame ? Elle pouvait ramasser ses affaires toute seule.

Venant d'elle, je ne suis guère surprise. Lisy est comme ça, c'est dans sa nature

— C'est une vielle dame Lisy ! Et en quoi venir en aide à quelqu'un est mauvais ?

— Ça se voit que tu ne sais vraiment rien à la vie. Dès fois j'ai dû mal à croire que nous avons les mêmes gènes. Bref on a déjà annoncé ton vol pour l'embarquement alors tu dois y aller et quant à moi j'attendrai ma mère ici, elle sera là dans environ dix minutes

— Okay ! J'y vais.

*** Raïm Ligace ***

C'est d'un pas précipité que je franchis les portes de l'aéroport. La seule personne qui pouvait faire que je me déplace sans rendez-vous, c'était mère. Elle est la seule qui me reste. Durant tant d'années, elle s'est battue comme une lionne pour tenir les règnes de l'Empire Ligace au sommet

— Mère ! Mais c'est quoi cet accoutrement ?

Je la voyais vêtue comme une campagnarde et je n’en étais guère ravie. Malgré son cœur brisé au décès de mon père elle est toujours aussi simple

— Cet accoutrement c'était juste pour te trouver la femme idéale car si je suis venu ici c'est pour te marier avant de m'en aller. Et je pense avoir trouvé la fille parfaite

Je la regardais l'air indifférent devant son entêtement. C'est la dixième fois qu'elle se pointe ici dans but de me trouver une femme. Thrrr...Moi qui pensais qu'elle venait me rendre visite !

— Mère ! Arrête avec ça s'il te plaît. Je n'ai aucune envie de me marier et les femmes ne m’intéressent pas. C'est donc pour ça que tu t'es vêtu de cette manière ?

— Bien-sûr ! Pour passer inaperçu et je pense que ça a bien marché car une seule fille m'a approchée. Je pense également qu'elle te plaira, il faut juste que vous fassiez mieux connaissance

— Encore un perd temps ! Du nouveau depuis la campagne ? Demandé-je alors que nous prenions la route

— Pas vraiment ! La Brue Rouge est comme évaporée de la nature. Raïm, trouve la à tout prix et fait leur payé les peines de ta mère !

— Ne t'inquiètes pas pour ça mère, ils nous le payeront un à un et père reposera finalement en paix

Ont s'apprêtaient à entrer dans la voiture lorsqu'elle m'interpelle le regard ailleurs

— Regardes ! C'est cette fille qui m'a aidée aujourd'hui. La femme à ses côtés doit sûrement être sa mère, je vais aller lui parler

Tout cela ne me disais rien et comme toujours, cette fille ne pourra tenir quinze minutes à mes côtés à moins qu'elle soit une obstinée

— Je t'attendrai dans la voiture. Arguai-je paresseusement en allant suivre mes hommes.

Ma mère se montre toujours forte mais je peux ressentir l'immensité de sa peine. Lui offrir la tête des membres de la « League des justiciers » sur un plateau en or, sera mon cadeau je le jure !

*** Lisy Castel ***

Quelques minutes après le départ de mon ennuyeuse de sœur, ma mère est arrivée et lorsqu'ont s'apprêtaient à emprunter une voiture pour rentrer, il y a cette femme qui s'est approché de nous. Je l'ai reconnue parce que c'est elle qu’Ivy à aider tout à l'heure et j'ai l'impression qu'elle me confond à ma sœur quand elle me lance

— Ma fille comment est ce que tu vas ? C'est ta mère ?

Je la regardais éhontée lorsque ma mère, Zoé s'empressa de répondre

— Oui je suis sa maman. Lisy ma chérie tu peux me dire qui est cette femme ?

Je m'apprêtais à dire que je ne la connaissais pas et qu'elle me confondait, lorsque je l'entends dire à ma mère

— Votre fille est vraiment bien éduquée. Je suis Charlotte Ligace et j'aimerais vous parler un moment

Elle baisse son masque et c'est la vérité, c'est vraiment la mère de Raïm Ligace, je n'arrive pas à le croire ! Depuis le temps que je rêvais que cet homme s'intéresse à moi! Plusieurs rumeurs circulaient qu'il était gaie car on ne l'avait jamais vu s'afficher avec une femme.

Elles s'éloignent pour discuter et je me demande de quoi elles peuvent bien parler. Tout d'un coup, je ressens une colère au fond de moi car il n'y a qu'Ivy qui peut avoir autant de chance et moi alors ? Après avoir patienté un moment, elles sont revenues et Charlotte m'a dit au-revoir. Quant à moi, je me retourne vers maman qui a un grand sourire aux lèvres et se met à m'embrasser mais qu'est ce qui se passe ?

— Maman arêtes tu veux ! Nous sommes en pleine route.

Ce genre de comportement m'agace et elle sait que je déteste ça.

— Ma chérie ! Tu es vraiment un enfant formidable. C'est vrai que sa m'étonne toujours car sa ne te ressemble vraiment pas d'aider les gens mais tu as aidée cette femme

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— Maman ce n'est pas moi qui l'ai aidée mais Ivy ! Elle nous confond juste, surtout que nous sommes habillées pareil car c'est papa qui nous a offert ces robes. Tu penses vraiment que j'aurai perdue mon temps à aider une pauvre inconnu ?

— Ivy tu dis ? Charlotte Ligace nous invite à dîner chez elle dans deux jours. Tu imagines ? Elle veut que son fils et toi faites mieux connaissance

— Vraiment maman ! Dans ce cas nous irons à cette invitation. Elle ne saura jamais que ce n'est pas moi Ivy

Évidement ! Être la compagne de Raïm Ligace signifiait, avoir le statut, le pouvoir et la position. J'aurais tellement d'influence que mes ambitions seraient accomplie en un rien de temps. Je pourrais enfin mettre à genoux qui je veux sans me soucier des représailles

— Lisy, je t'ai éduqué avec tout mon amour, j'ai pris soin de toi comme ma propre fille alors rends moi fière en nous octroyant une telle position. J'imagine déjà comment ses femmes me regarderont avec convoitise. Se vantait-elle

— Ne t'en fait pas maman je ferai ce que tu as dit.

— Oui et n'oublie aussi de rompre avec Hylan

Je ralentissais mes pas en écoutant cette phrase. Rompre avec Hylan ? Le gars que je n’ai jamais aimé ? Ça jamais ! Je ne le pourrai pas. Il n'y que la mort qui pourra nous séparer

— Lisy, tu m'écoute quand je te parle ?

— Oui maman je t'ai entendu. Je vais également rompre avec Hylan. Repris-je pour l'apaiser

— Parfait ! Et ton père ? A-t-il passé la nuit à la maison ?

Je lève vers elle un regard suspicieux car je ne comprenais pas où elle voulait en venir mais elle me paraissait pensive et perturbe

— Maman, tu es sûre que ça va ? Tu ne m'avais jamais posé ce genre de questions avant

— Laisse tomber, oublie ce que je viens de te demander.

J'acquiesce simplement et après l'avoir déposé à la maison, j'ai décidé d'aller voir Hylan et à mon arrivée, je trouve qu'une fille sortait de chez lui

— Lisy ! S’étonnait-il. Tu ne m'avais pas dit que tu venais !

— Oh ! Je suis donc sensé venir sur invitation ? Tu te prends pour le pape ou quoi ?

Non seulement je trouve une fille sortir de chez lui dans des vêtements courts et il ose me questionner au lieu de me dire ce que diable faisait cette poufiasse ici

— Bon sang mais calme-toi Lisy ! Je te sers quelques choses à boire ?

— Là n'est pas la question Hylan. Dis-moi plutôt qui est cette pute qui venait de sortir de chez toi. Lui criais-je hors de moi...À Suivre 💫 

Un max de commentaires ma famille