GUERRE ENTRE SOEURS
CHAPITRE 41
Alam et Delvin huh 🤧💔
- Retrouvailles d'ex amoureux
- Accouchement d'Adriana
Linda sortait du supermarché, les bras chargés de ses courses. Elle s’apprêtait à traverser la rue, inconsciente du danger imminent : une voiture filait droit sur elle.
Soudain, un homme surgit de nulle part et la tira brusquement en arrière, hors de portée du véhicule, lui sauvant ainsi la vie.
— Oh, merci ! s’exclama-t-elle, encore sous le choc, sans même lever les yeux vers son sauveur.
— De rien, ma belle, répondit une voix familière.
Le cœur de Linda manqua un battement. Elle releva la tête précipitamment.
— Lu... Lucas ? murmura-t-elle, avant que le choc ne la fasse s’évanouir.
Heureusement, Lucas réagit à temps et la rattrapa avant qu’elle ne touche le sol.
*** Lucas Dumax
Je m'appelle Lucas Dumax, j'ai 28 ans et je suis avocat. Il y a quelques années, j'ai vécu en Colombie, un pays qui m'a énormément apporté, surtout sur le plan sentimental. Mais j'ai dû partir pour poursuivre mes études en Angleterre, et en partant, j'ai laissé derrière moi un cœur brisé : celui de Linda, ma chère Linda. J'étais fou amoureux d'elle, et nous vivions une belle histoire d'amour, jusqu'au jour où je l'ai abandonnée comme un lâche.
Cela fait maintenant une semaine que je suis de retour, et depuis, je n'ai cessé de penser à elle. Je cherchais même à la retrouver, mais je ne savais pas où commencer, car sa famille avait déménagé. Pourquoi vouloir la retrouver ? Parce que je l'aime toujours. Je suis revenu pour elle.
Comme si le destin m'avait entendu, nos chemins se sont croisés. Malheureusement, ce moment de retrouvailles a été marqué par un événement tragique : Linda a frôlé la mort. C'est alors que j'ai remarqué quelque chose de troublant , elle était enceinte. Était-elle mariée ? Une part de moi refusait de croire qu'elle avait refait sa vie. Après tout, j'avais été son premier amour. Mais qu'espérais-je vraiment ? Que malgré mon silence et mon absence, elle m'attendrait indéfiniment ?
En me voyant, le choc a été trop fort pour elle, et elle s'est évanouie. Sans hésitation, je l'ai prise dans mes bras et l'ai emmenée jusqu'à ma voiture pour la conduire chez moi.
Quelques minutes plus tard, nous sommes chez moi. Je la dépose sur mon lit et vais chercher un peu d'eau pour la réveiller.
Linda : Lu... Lucas, je... Non, je rêve, dit-elle en se réveillant.
Moi : Non, c'est bien moi.
Elle éclate alors en sanglots.
Linda : Tu fais quoi ici , sale menteur, dit-elle en se levant en larmes.
Moi : Écoute Linda, je suis désolé d'être parti comme un lâche, je... SPLASH.
Elle me donne une gifle que je pense mériter.
Linda : ÉCOUTER QUOI ? COMMENT TU AS FUI COMME UN LÂCHE SANS ME PRÉVENIR ALORS QUE TU ME JURAIS UN GRAND AMOUR. NOUS AVIONS DES PROJETS ENSEMBLE, MAIS CELA NE T'A PAS EMPÊCHÉ DE PARTIR SANS TE SOUCIER DE MOI. JE TE DÉTESTE LUCAS DUMAX, JE TE HAIS .
Moi : Je suis désolé, ma belle, dis-je en la serrant dans mes bras, aussitôt des frissons me parcourent le corps comme dans le passé.
J'aime toujours autant cette femme comme la première fois. Elle n'arrête pas de pleurer.
Linda : Moi... je... t'aimais et j'avais défié mes parents pour toi, mais toi tu m'as lâché, Lucas.
Moi : Désolé, dis-je en la regardant droit dans les yeux. Elle est toujours aussi belle. Mes yeux tombent sur ses lèvres qui m'ont tant manqué, et sans qu'elle ne s'y attende, je me jette dessus pour l'embrasser. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'elle réponde à mon baiser, ce qui m'étonne car elle est sûrement mariée. Rien qu'en y pensant, j'ai mis fin au baisé..
Moi – Je... je suis désolé, sûrement ton mari doit attendre. Je pense que tu devrais y aller, dis-je en détournant le regard.
Linda – Je ne suis pas mariée. Dites-moi que je ne rêve pas.
Moi – Mais... dis-je en regardant son ventre arrondi.
Linda – Oui, j’attends un enfant d’un homme que j’ai connu, et qui est actuellement marié. Je pense que je dois rentrer, mes parents doivent s’inquiéter pour moi. J’aimerais bien savoir ce qui s’est passé avec cet homme, mais pour le moment, je me tais. J’ai tout le temps devant moi, et si j’ai une chance, je vais me battre pour elle. Même si elle porte l’enfant d’un autre, ce n’est pas un problème.
Moi – Viens, que je te dépose.
Linda – Non merci.
Moi – J’insiste, je...
Linda – Ok, mais je ne te pardonne pas pour autant.
Moi – Pour plus longtemps, dis-je dans mon cœur.
(Pendant ce temps, dans la maison où vivent Delvin et Alma, les deux sont en train de se disputer comme d’habitude.)
Alma – Non mais ça va pas chez toi de mettre tes affaires en désordre dans la buanderie ! Tu crois que tu vis seul ?
Delvin – À ce que je sache, ce n’est pas ta maison, mais la mienne.
Alma – Tu te trompes, cette maison, ton père nous l’a donnée en cadeau de mariage.
Delvin – De quel mariage tu parles même ? Tu n’es en rien une femme mariée. As-tu une fois accompli ton devoir de femme, ne serait-ce que préparer pour ton époux ? s'écrie-t-il.
Alma – C’est normal, je ne prépare pas pour les violeurs, espèce de…
(Aussitôt, il la plaque au mur.)
Delvin – Écoute-moi bien, petite, je ne suis pas un violeur et je n’ai jamais forcé une femme. Cette nuit-là, c’était une erreur, la plus grosse des erreurs. Rien qu’en y pensant, j’ai la nausée. Comment ai-je pu coucher avec toi ? Tu vois, tu n’es pas mon genre. Je préfère coucher avec une chienne plutôt qu’avec toi. Donc arrête de me parler ici et reste dans ton coin jusqu’à ce que nous divorçons, dit-il en la regardant avec un regard sombre, pendant qu’elle pleure, car ses mots l’ont beaucoup blessée.
(Il est sur le point de partir lorsqu’elle l’arrête.)
Alma, en pleurant – Tu me dégoûtes aussi, idiot, et je préfère mourir que de m’imaginer coucher avec un homme aussi dégoûtant que toi.
(Delvin s’approche.)
Delvin – Ah oui ? dit-il en la regardant dans les yeux.
Alma – Oui, je...
(Elle ne termine même pas sa phrase qu’il l’embrasse. Elle n’hésite pas à répondre au baiser, on aurait cru qu’elle attendait cela depuis longtemps, tant elle lui répond avec ferveur. Il met fin au baiser et commence à se moquer d’elle.)
Delvin – Espèce de menteuse, voilà que tu viens d’embrasser un homme dégoûtant comme une folle.
Alma – A...ah, je te déteste, idiot.
Delvin – Pas plus que moi. Débrouille-toi pour aller à l’hôpital voir ton neveu, car je ne laisse pas les filles moches entrer dans ma voiture, dit-il en partant, laissant une Alma énervée, car il l’avait traitée de moche.
(Il grimpe dans sa voiture, direction le boulot. Il se dit qu’il ira voir Adriana et Mikhaïl le soir pour éviter qu’on lui pose des questions du genre : « Pourquoi tu n’es pas venu avec Alma ? »)
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DONNELL FONSECA
Oh, au moins une bonne nouvelle. Ma petite sœur a accouché et je suis tonton ! J’ai hâte de tenir ma fille ou mon fils dans mes bras. Même si j’ai rompu avec Fabiola, j’ai décidé de l’héberger ici jusqu’à son accouchement, car la fois où je l'ai laissée sous ma porte en voulant partir, elle a eu un accident qui a failli lui faire perdre sa grossesse. Je me sentais coupable. Depuis qu’elle est ici, elle fait tout pour que je lui pardonne, mais je n’en ai pas la force.
Je viens de rentrer, une odeur me titille les narines. Sûrement Fabiola a cuisiné. Je la retrouve au salon et veux la dépasser comme à chaque fois.
Fabiola – Euh, mon amour, j’ai fait ton plat préféré, tu veux manger ?
Moi – Non merci, et arrête ton jeu ridicule. Tu es ici seulement jusqu’à la naissance de mon enfant, mais je ne t’ai pas pardonnée. Et pour info, c’est vraiment un supplice de te voir à chaque fois quand je rentre à la maison, donc reste dans ton coin.
Fabiola, les larmes aux yeux – C...compris. Je… suis désolée, dit-elle en courant vers sa chambre.
(Moi, donnant un coup dans le mur) – Merde, je n’aime pas la voir ainsi, mais comprenez-moi. Supposons que je lui pardonne et qu’après l’arrestation de son père, elle se retrouve incarcérée aussi pour complicité ? Pour le moment, nous n’avons aucune preuve contre elle, ce qui me fait plaisir, car je n’aimerais pas qu’elle accouche en prison ou y aille tout simplement.
Je passe devant sa chambre et l’entends renifler, comme à chaque fois que je lui parle mal. Je décide d’entrer.
Moi – Écoute, tu devrais arrêter de pleurer, car ce n’est pas bon pour le bébé.
Fabiola – S'il te plaît, pardonne-moi. Je suis désolée de t’avoir menti sur mon identité. Si tu avais su que j’étais la fille d’un narcotrafiquant, aurais-tu accepté d’être avec moi ? Je ne suis pas mon père, et je n’ai jamais tué ni pris de la drogue.
Moi – Pourtant, je les ai trouvées dans tes affaires.
Fabiola – Ce n’est pas ce que tu crois…
Moi – C’est bon, dis-je en m’approchant d’elle.
(Je l'interromps, car je ne veux plus rien écouter. Si elle prenait ou pas de la drogue, je le saurais.) Je m’approche d’elle, essuie ses larmes, puis la traîne vers le salon où je la fais asseoir, car il est sûr qu’elle n’a pas mangé.
Moi, lui donnant un bout – Mange maintenant.
(Elle le prend. Pendant tout le temps où je la nourris, elle me fixe avec ses yeux de chat qui ont l'habitude de me faire flancher, mais j’ai pu lutter. Elle se met le doigt dans l’œil si elle pense que je vais lui pardonner de si tôt.)
Après le repas, elle va dans sa chambre, puis moi je dîne également avant de partir me coucher, après m’être assuré qu’elle dormait déjà.
Michaël – Sûrement, ils étaient occupés, mon ange. Bon, nous sommes arrivés.
(Il coupe le moteur, puis ils descendent et se dirigent vers le salon. Lorsqu’ils entrent, ils remarquent qu’il n’y a pas de lumière.)
Adriana – Oh non, pourquoi il fait sombre ? J’ai peur du noir.
Michaël – T’inquiète pas, je suis là, ma puce, et tiens ma main, dit-il en tenant le bébé dans ses bras.
(Elle s’accroche à lui, puis une fois à l’intérieur, les lampes s’allument.)
TOUS – SURPRISE !!!
Adriana – Oh, merci !
Thomas – Viens, ma princesse.
(Elle va dans les bras de son père. Michaël remet le bébé à Sofia.)
Michaël – Merci d’être venus souhaiter la bienvenue à mon premier fils, car je compte en avoir plein d’autres avec toi, ma puce, dit-il en regardant Adriana dans les yeux.
Thomas – Il ne faut pas, tu vas tuer ma fille, hein. Contente-toi d’abord du premier.
(Tout le monde éclate de rire, puis la fête commence. Ils chamaillent tous pour prendre le bébé, surtout Alma qui ne veut pas le laisser à Delvin.)
Delvin – Mais c’est mon neveu aussi ! Je veux le prendre.
Alma – Tu n’as qu’à attendre, quand je serai fatiguée, tu pourras le prendre. Maintenant, laisse-nous.
Delvin – Tu m’énerves tellement, si tu savais !
Alma – C’est réciproque. Au bébé, qu’il est chou, ce petit prince, dit-elle en souriant à Elijah.
(Delvin la regarde mal puis s’en va vers ses frères qui discutent. Julie, Fabiola et Adriana discutent également, et les vieux sont aussi occupés.)
Fabiola – Ça t’a fait mal, lors de l’accouchement ?
Adriana – Oui, c’est très douloureux, mais une fois ton bébé dans tes bras, tu oublies toute la douleur.
Julie – Je pense que ce n’est pas le moment pour moi d’avoir des petits, Delrick, alors, dit-elle nerveusement.
(Delrick, qui avait écouté leur conversation, s’approche.)
Delrick – Oh que si, ma petite dame, nous allons commencer ce soir même !
Julie – Jamais, dit-elle en partant à la hâte s’asseoir avec ses parents qui sont là aussi.
Adriana – T’es pas possible, toi !
Fabiola – Vraiment, tu es un cas.
Delrick – Mais avouez que vous me préférez tous à mes frères.
Fabiola – Hum hum, moi je ne vois que Donnell, car c’est le meilleur, celui que je préfère et aussi l’homme de ma vie, dit-elle en souriant.
(Ce qu'elle ne savait pas, c’est qu’il était derrière eux et l’écoutait.)
Adriana – Mon frère t’aime aussi, ma belle, ne doute jamais de cela.
Delrick – C’est normal, il fait partie de moi, donc je…
Adriana – Rien du tout, va faire tes éloges ailleurs.
(Il lui fait un bisou sur le front et une sur la joue de Fabiola avant de partir rejoindre ses frères.)
