Impact

Que se passe t'il ?

Impact a le don de s'attirer les ennuis ?

Sans perdre de temps, elle l’avait rejoint. Il se tenait debout près de la fenêtre et s'était approché d'elle dès qu'il l'avait vue entrer.

— Ça va ?

Demanda-t-il en déposant un baiser sur ses lèvres.

Elle avait voulu lui parler de la scène qui s'était produite à son cours d'histoire, mais s'était ravisée à la dernière seconde, craignant de provoquer quelque chose de grave.

— Ça va, et toi ?

— Mieux, maintenant que tu es là.

Il l'attrapa par la main et l'invita à s'asseoir.

— Qu'est-ce que tu voulais me dire ?

Elle était impatiente, et il le remarqua.

— Sois patiente, ton prochain cours est dans trente minutes. On a tout notre temps.

— D'accord.

La minute suivante, la porte de la salle s'ouvrit et un homme apparut, tenant une boîte et un bouquet de fleurs.

— Merci ! s'exclama Rihan en récupérant le tout.

L'homme hocha la tête avant de repartir aussitôt.

— Qu'est-ce que c'est ? C'est pour moi ?

— Oui ! Tiens...

Il lui tendit le bouquet de roses.

— Merci !

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On ne lui avait jamais offert un tel présent.

— Ce n'est pas tout. Hier, quand je te disais qu'on formait désormais une seule chair, je le pensais, princesse.

Il marqua une pause avant d'ouvrir la boîte. Pensant qu'il allait la demander en mariage, elle paniqua.

— Tu ne vas pas...

Elle se tut brusquement en voyant le contenu de la boîte. Rihan éclata de rire, se moquant d'elle ouvertement.

— À quoi tu pensais ?

— À rien ! Ce n'est rien, dit-elle, embarrassée.

— D'accord, ceci est pour toi. J'en ai fait deux et je voudrais que chacun de nous en ait toujours un sur lui.

Il sortit un bracelet en or avec leurs initiales et le passa à son poignet.

— Merci...

— C'est tout ? dit-il en faisant la moue.

Elle rapprocha son visage du sien et l'embrassa avec passion.

— C'est magnifique, j'adore. Où est le tien ?
Il glissa sa main sous sa chemise et ressortit une chaîne presque identique à son bracelet.

— Pourquoi tu le caches ?

— Je voulais te faire la surprise d'abord.

Elle se sentit soulagée par sa réponse.

— Les parents de Ramsès organisent un gala ce week-end. Je voudrais que tu m'accompagnes.

— Awww, ce serait super, mais je ne sais pas ce que je vais dire à mes parents.

— Laisse-moi m'en charger.

— Non ! Enfin, je préfère m'en occuper.

— D'accord. Tu me tiens au courant, d'accord ?

— Oui, ne t'en fais pas !

Elle était soucieuse mais ne voulait pas qu'il le remarque.

*

*

[Quelques heures plus tard...]

À la fin des cours, Impact se dirigea vers la salle du club de l'école pour assister à la réunion. En chemin, elle croisa June et la salua brièvement. Celle-ci répondit discrètement et poursuivit son chemin.

Lorsqu'elle était à quelques mètres de la pièce en question, elle tomba sur Grace. Elle ne l'avait plus vue depuis la veille. Elle la salua, mais Grace l'ignora.

— Ok... !
À quoi s'attendait-elle de toute façon ? Elle était l'ex de Rihan et elle... sa nouvelle copine ?
Ils n'avaient pas encore clarifié leur situation, vu que c'était tout récent.

Dès qu'elle entra, elle trouva quelques personnes déjà présentes dans la pièce.

— Salut ! dit-elle poliment.

— Impact, c'est ça ? Moi, c'est Tahira Banks, la meilleure amie de Wendy.

— Enchantée, répondit-elle faiblement avant de s'asseoir sur une chaise.

L'instant d'après, Wendy entra avec un jeune homme.

— Salut tout le monde, désolée du léger retard. J'ai eu un désagrément de dernière minute. Puisque tout le monde est là, nous allons commencer par nous présenter. Moi, c'est Wendy, classe 5 et représentante des élèves. Je suis responsable de l'éditorial du magazine de l'école. Silas, continue s'il te plaît...

Elle désigna le jeune homme avec qui elle était venue, et celui-ci poursuivit les présentations. Au d'impact, elle fit de même, mais lorsqu'elle voulut s'asseoir, certains membres de l'équipe lui posèrent des questions.

— As-tu déjà fait partie d'un groupe de ce genre ?

— Non !

— Qu'est-ce qui t'a motivée alors à nous rejoindre, sachant que la plupart des élèves évitent cette section ?

— Je n'ai pas vraiment eu le choix.

— Et qu'est-ce que tu comptes nous apporter d'autre ? Nous sommes déjà complets, tu sais !

— Euh... je peux faire mes preuves et vous jugerez en temps voulu. Mais sachez que j'ai déjà rédigé des textes. Écrire un article sera très facile pour moi.

— Dans ce cas, tu t'occuperas d'interviewer l'équipe de natation de l'école, dit Tahira sans transition.

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— Pardon ? m'exclamai-je en même temps que Wendy.

— Oui, cela nous permettra de tester ses compétences. Vous en pensez quoi ? demanda-t-elle aux autres.

— Non ! Je refuse ! rétorqua Wendy férocement.

— Pourquoi ?

— J'ai toujours géré cette section et je le fer...

— Un peu de changement ne fait pas de mal. N'oublie pas que tu es la cheffe, personne ne va te retirer ta place. On veut juste vérifier si elle est apte, c'est tout.

— Bon, d'accord. Juste un essai, mais si ce n'est pas concluant, elle s'occupera de la mise en forme avec Jonas.

— Cool !

Je les écoutais débattre, impuissante.

— Comme l'a souligné Tahira, nous allons écrire un article sur l'équipe de natation de l'école, un autre sur la nouvelle année académique, et pour finir, un dernier sur la soirée des anciens. La directrice, Madame Daniels, m'a fait savoir qu'elle se tiendra dans trois semaines. Ça nous laisse largement le temps de rédiger un article pour inciter les élèves à y participer avec leurs parents.

— Pourquoi rédiger un article sur cette bande de frimeurs ? demanda Silas.

— Tout simplement parce qu'ils ont été sélectionnés pour participer aux compétitions nationales cette année. Nous devons leur montrer notre soutien indéfectible.

— Pfff, du grand n'importe quoi !

— Dis que tu es jaloux, tout simplement.

— ...

Il ne répondit pas, et Wendy enchaîna avec l'ordre du jour.

[ Plus tard .... ]

Aux alentours de sept heures du soir, la réunion se termina. Impact rangea ses affaires et s'apprêtait à rentrer chez ses parents lorsqu'une voiture s'arrêta devant elle.

Surprise, elle fixa le véhicule. L'instant d'après, la vitre arrière s'abaissa. En voyant la personne à l'intérieur, elle leva les yeux au ciel.

— Monte avant que je ne change d'avis.
Elle lui fit un doigt d'honneur et voulut s'en aller, mais au même moment, il sortit et lui bloqua le passage.

— Je te laisse le choix : soit tu montes de ton plein gré, soit je te force à entrer.

Elle le regarda, horrifiée. Pour qui se prenait-il ? se dit-elle intérieurement.