IMPACT
James Harper...
Impact au coeur de la scène...
Résidence Okafor
Au retour de ses parents en soirée, Impact est allée les accueillir. Bien après, ils sont passés à table et, au cours du dîner, ceux-ci n'ont pas manqué de la questionner concernant sa première journée de classe.
Elle leur a fait un bref résumé, mais cela n’a pas suffi à sa mère.
— J'aimerais avoir une idée des lieux. Pourras-tu prendre quelques photos demain ?
— D'accord, maman !
Ne voulant pas la contredire, elle a accepté sa requête simplement. Peter a ensuite enchaîné :
— Comment sont tes camarades de classe ? L'ambiance te plaît-elle ?
— Oui, papa, je ne me plains pas.
— C'est bien, je veux que tu donnes le meilleur de toi-même et que tu continues sur cette lancée, ma princesse.
— Je ferai de mon mieux, papa.
Elle ne voulait pas décevoir ses parents, surtout pas après tous les sacrifices qu'ils faisaient pour elle.
Plus tard, après le dîner, elle a révisé ses leçons. Quand elle a terminé, elle s'est allongée et s'apprêtait à s'endormir lorsqu’elle a reçu un appel de Rihan.
Sans hésiter, elle a décroché.
— J’ai cru que tu dormais déjà.
— Pas encore. Ça va ?
— Oui, je voulais juste entendre ta voix.
Elle a souri bêtement.
— Comme c’est mignon !
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— Ne te moque pas de moi.
— Pas du tout, ça me touche que tu penses à moi.
— Je le fais constamment d’ailleurs. J’ai une surprise pour toi demain.
— Ah oui ? Qu'est-ce que ça peut être ?
Elle était curieuse et excitée.
— Tu le sauras bientôt.
— Tu pourrais me le dire quand même. Je ne sais pas attendre.
— Tu apprendras dans ce cas !
— Hum…
Elle a fait la moue.
— Ne sois pas pressée, demain n’est pas si loin.
— Bon, d’accord, mais j’ai hâte, je ne vais pas te le cacher.
— Je sais, bébé. Passe une bonne nuit ! Rêve de moi.
Elle a souri.
— Dors bien, toi aussi. Bisous.
Elle a raccroché et s'est mise à rêvasser. Rihan lui provoquait tant d'émotions qu’elle n'arrivait pas à les décrire toutes.
Elle a commencé à imaginer des scènes où elle le verrait et l’enlacerait, un sentiment qu’elle n'avait jamais ressenti avec Jim.
Une demi-heure plus tard, le sommeil l'a finalement saisie. Elle s’est endormie profondément jusqu'au matin.
*
Collège Clifford
À son arrivée au collège, Impact a emprunté un couloir qui menait à la salle commune du niveau 5. En entrant, elle a constaté que la plupart des élèves étaient déjà installés.
Elle s’est dirigée vers une chaise libre, mais au moment de s'asseoir, un élève l’a devancée.
— Hé ! Je l'avais vue en premier ! s’écria-t-elle.
Sa réaction a provoqué les rires des autres élèves présents.
— Tu te crois à la maternelle ici ou quoi ? répondit son camarade de classe.
C'était un jeune homme de taille moyenne, svelte, à la peau blanche, avec des cheveux blonds et des yeux bleus.
— Dis ce que tu veux, mais dégage de ce siège.
— Ehhhh, arrête de dire des bêtises. Tu te crois où, là ?
— Ça suffit !
La voix de leur enseignante d’histoire a résonné dans la salle, rétablissant l’ordre.
— James Harper, que se passe-t-il ?
— Rien, madame. Je discutais juste avec la nouvelle.
Des rires ont éclaté de nouveau.
— Silence ! Je ne suis pas d’humeur à participer à vos petits jeux. Mademoiselle Okafor, veuillez prendre un autre siège.
— C’est compris, madame.
Impact s’est dirigée vers une autre place et s’est assise, fusillant James du regard.
Quelques instants plus tard, le cours a commencé. Elle a sorti ses affaires et a pris des notes.
*
Deux heures plus tard…
— Pour m’assurer que vous avez bien compris le cours, je vais vous évaluer en groupes de deux. Chacun devra choisir son binôme et un sujet qu'il juge intéressant. Vous avez jusqu'à la fin de la semaine pour le faire.
Les murmures ont envahi la salle.
— S’il vous plaît, madame, pouvez-vous reporter cela à la semaine prochaine ? Nous venons tout juste de commencer l’année…
— Faites ce que je vous dis sans discuter !
Son ton était ferme, dissuadant tout élève de contester. Les binômes se sont formés, mais Impact, de nature timide, est restée à l'écart.
— Mademoiselle Okafor, un problème ?
L'enseignante avait remarqué qu'elle ne se trouvait pas de binôme.
— Non, madame, tout va bien, répondit-elle avec un sourire forcé.
— Vous avez choisi votre binôme ?
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— Pas encore, mais…
— Dans ce cas, vous ferez équipe avec James !
À peine avait-elle terminé que James protesta :
— Quoi ? Non, madame. Je ne suis pas d’accord !
— Ce n’est pas un débat, jeune homme. J’ose croire que cette collaboration vous permettra de mieux vous entendre.
— Quelle galère !
Il avait déjà choisi quelqu’un d’autre, mais l’enseignante d’histoire ne lui laissa pas le choix. Impact, bien qu’elle ne soit pas d’accord, resta calme et accepta la décision pour éviter les ennuis.
James s'approcha d'elle.
— J’espère au moins que tu n’es pas débile.
— Crétin, répondit-elle en le fusillant du regard.
Il la fixa un instant puis rejoignit ses amis. Impact soupira profondément, se laissant retomber sur son siège.
— Quelle façon de commencer la journée ! dit-elle à voix basse, l’air dépité.
Wendy s’assit à côté d’elle.
— Ça va ?
— On peut dire ça…
— On ne dirait pas. Bref, je voulais te rappeler que nous avons notre première réunion avec le comité du journal du collège.
Impact laissa échapper un juron. Elle avait complètement oublié que Madame Daniels lui avait parlé de cela la veille.
— C’est à quelle heure ?
— À la fin des cours. Ça ne durera pas longtemps, ne t’en fais pas.
— D’accord.
— Cool.
Wendy se leva pour aller discuter avec un groupe d’élèves.
Après son départ, Impact rangea ses affaires pour quitter la pièce. Lorsqu'elle arriva au bout du couloir, elle reçut un message de Rihan, lui demandant de le rejoindre dans une salle du bâtiment A réservée à certains élèves de l’école.
