Impact -

Que se passe-t-il avec Elein ?

June et Elein.....affaire à suivre.

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Il l'a accueillie à bras ouverts et a savouré ses lèvres sans réserve. Leur baiser s'est intensifié au bout d'un moment et, craignant que cela ne parte en vrille, elle a dû se défaire de lui. Malgré tout, elle pouvait toujours ressentir le contact de ses lèvres sur les siennes.

Les battements de son cœur étaient rapides et saccadés, lui produisant une sensation indéchiffrable.

— Ça va ?

lui a demandé Rihan, voyant l'état dans lequel elle se trouvait.

— Je crois !

a-t-elle répondu à voix basse.

Elle était embarrassée et fuyait du regard.

— Pourquoi réagis-tu ainsi ?

— Je me suis emportée et j'ai agi sans réfléchir.

— Tu as écouté ton cœur, c'est le plus important.
Elle a esquissé un sourire.

— Tu as toujours réponse à tout.

— Pas vraiment, il m'arrive parfois de ne pas savoir quoi faire.

Elle a haussé les sourcils.

— C'est vrai ça ?

— Oui, je suis un être humain après tout.

— Mais tu donnes l'impression de toujours maîtriser parfaitement la situation, de savoir où tu vas et ce que tu veux.

Il a souri.

— C'est vrai, j'aime me fixer des objectifs et je mets les moyens en jeu pour les atteindre.

— Suis-je l'un de tes objectifs ?

— Voudrais-tu être un cas d'étude ?

— Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.

— Ne t'inquiète pas, avec toi je ne me suis pas fixé d'objectifs. Tu n'es pas un défi, encore moins un pari à gagner à tout prix.

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a-t-il dit en posant sa main sur la sienne.

Son cœur s'est apaisé.

Il savait quoi lui dire pour qu'elle se sente bien.

— Merci !

a-t-elle dit ensuite.

— Merci de quoi ?

a-t-il demandé, confus.

— Avec toi, j'ai cette sensation de quiétude. Tu me rassures et je n'éprouve aucune crainte.

— Tant que tu ne me vois pas comme ton père, ça me va !

Elle a éclaté de rire.

— Tu es terrible. Est-ce que je ferais ça à mon père ?

a-t-elle dit en se penchant pour capturer ses lèvres à nouveau.

Il a répondu à son baiser en y introduisant sa langue à la recherche de la sienne. Lorsqu'il l'a trouvée, il s'est contenté de jouer avec et de la titiller, ce qui a émoustillé ses sens et lui a fait perdre complètement la tête.

— Tu vas me rendre accro si ça persiste !

a-t-elle dit en s'éloignant.

— Je dirais la même chose.

Il l'a fixée de ses yeux perçants comme s'il tentait de sonder son âme. Elle a frissonné. L'atmosphère est devenue soudainement électrique entre les jeunes tourtereaux.

Quelques instants après, un bruit sourd provenant de l'estomac d'Impact a attiré leur attention. Elle s'est sentie embarrassée par cette réaction physiologique de son organisme.

— Désolée !

a-t-elle dit, toute honteuse.

— Tu n'as pas à avoir honte. On va s'arrêter quelque part pour manger.

— Non, il est bientôt dix-huit heures. Je vais rentrer !

— Vraiment !?

— Oui, ne t'en fais pas. Si j'ai pu supporter toute la journée, ce n'est pas quelques minutes de rien du tout qui vont me dépasser.

— D'accord.

Il a demandé à son chauffeur d'accélérer tout de même.

Son geste l'a émue.

Par la suite, ils ont repris leur conversation et ont partagé les expériences assez farfelues qui leur étaient arrivées jusqu'à ce jour.

Plus tard, lorsque le véhicule s'est garé devant la résidence Okafor, Impact a ouvert la portière et s'apprêtait à s'en aller quand il l'a retenue.

— Tu n'as pas oublié quelque chose ?

a-t-il dit en désignant ses lèvres.

Son visage s'est éclairci et, la seconde suivante, elle s'est rapprochée de lui et l'a embrassé.

— Voilà qui est mieux !

Il était heureux et sa bonne humeur l'a contaminée.

— Merci, Rihan !

— De rien, on s'appelle.

— D'accord.

Elle est sortie en souriant. La minute suivante, Rihan est reparti.

*

*

Quelques heures plus tard 

Résidence Okake

Dès son retour, Elein avait rejoint son instructeur pour une séance de travail. Cela lui avait pris plusieurs heures, et quand ils ont terminé, elle était exténuée.

Son frère est entré dans la salle d'étude. Le voir de bonne humeur l'a irritée.

— Pourquoi suis-je la seule à subir cela ?

s'est-elle exclamée en colère.

— Contrairement à toi, ma moyenne de l'an dernier était excellente.

— Pfff, n'importe quoi !!!

— Les parents ne sont pas fous. Tu dois te donner à fond dans tes études cette année et je te conseillerais de choisir une activité pour augmenter ta moyenne.

— Tu penses à quoi, par exemple ?

— Le club du journal de l'école, le comité d'organisation des événements, la place de...

— Stop ! Je ne ferai rien de tout ça, Ramsès. Tu sais quel est mon rêve.

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— Oui ! Et je veux juste t'aider. Ne pense pas que tes notes te suffisent. Si tu as des doutes, demande à maman.

— Je veux juste être comme elle !

dit-elle en refoulant ses larmes.

— Je le sais mieux que quiconque, mais je te demande juste de fournir plus d'efforts. Tu veux avoir juste de bonnes notes ou être la meilleure de tous ?

— La meilleure, bien évidemment !

— Voilà, mets les moyens en jeu. Et si tu as des difficultés, demande-moi de t'aider, je le ferai sans hésiter. Et sache que cet instructeur est le meilleur. Les parents font ça juste pour ton bien.
Elle l'écoutait d'un air admiratif.

— Comment fais-tu pour être parfait ? Toi et Rihan, vous m'impressionnez carrément.

— On bosse dur. Ne te focalise pas sur ce que tu vois. On se prive de nombreuses choses pour réussir.

— Je vois, vous êtes mes modèles.

— Tu peux être comme nous et faire mieux que nous, je t'assure. Ne doute pas de ton potentiel et continue de travailler sans relâche.

— Merci pour tes conseils !

— C'est la moindre des choses. Il ne faudrait pas que tu rates ton entrée en fac de médecine.
Elle a souri faiblement.

— Jamais, ça n'arrivera pas.

— J'aime mieux ça ! Bon, si tu as terminé, passons à table. Maman vient de rentrer.

— Et papa ?

— Encore au boulot.

— Mince.

Elle voyait très peu son père car il était très pris par son travail.

— Je m'avance.

— Okay, je te suis.

Elle a rangé ses affaires et, lorsqu'elle a voulu quitter la pièce, son portable a sonné. June essayait de la joindre. Elle a décroché sur-le-champ.

— Allô ?

— Tu m'as plantée !

— Désolée, je devais réviser.

— Je vois. J'espère qu'on pourra se voir demain ou tu sais quoi.

— Oui, t'inquiète.

Elle a mis fin à l'appel et s'est empressée de rejoindre son frère et leur mère à table.