Littérature > Romance

Perfect Match

9 sept. 2024 - 5 Minutes

Chapitre 1

Découvre l'histoire de Sofia Cardenas.....

La plume d'or 


En quittant la galerie Carlad cet après-midi, Sofia s'est retrouvée dans une impasse. Il s'était mis à pleuvoir des cordes. Ne pouvant attendre sur place, elle décida de rentrer en se servant de son parapluie de poche.


Quelques instants plus tard, trempée jusqu’aux os par cette pluie d’été torrentielle et maudissant son parapluie, qui ne lui avait été d’aucune utilité à cause du vent, elle s’apprêtait à insérer sa clé dans la serrure de sa porte quand, tout à coup, son portable sonna.


Elle glissa sa main dans la poche interne de son sac et en retira son téléphone. C’était le galeriste qu’elle venait de quitter une dizaine de minutes plus tôt qui essayait de la contacter.


Quand elle voulut décrocher, il raccrocha au même instant.


– Tant pis ! dit-elle en pénétrant dans son appartement.


Elle referma la porte et se mit à se dévêtir. Tous ses vêtements étaient trempés. Elle détestait cet effet mouillé et, sans perdre une seconde de plus, elle passa ses vêtements au lave-linge et se faufila dans la salle de bains.


Au contact de l'eau chaude, elle se détendit. Cela lui fit un bien fou et elle trouva cela agréable. En se savonnant, elle sifflotait et se remémorait son entretien avec Carl Jackson, le responsable de la galerie, avec qui elle avait eu une entrevue plus tôt.


Il avait accepté d'exposer quatre de ses toiles dans sa galerie. Ce n’était pas négligeable, et en cas de vente, les bénéfices pourraient lui permettre de tenir plusieurs mois.


C’était la raison principale de sa bonne humeur.


Une demi-heure plus tard, plongée sous ses draps, elle vérifiait l'état de son compte bancaire quand, tout d'un coup, son portable sonna à nouveau. Elle décrocha immédiatement après avoir vu le nom qui s’affichait sur l’écran.


– Bonsoir, M. Jackson !


– Mademoiselle Cardenas, désolé de vous déranger, mais je crois qu'il y a eu une erreur lors du remplissage des documents. Pouvez-vous repasser demain pour qu’on fasse les modifications ?


– D’accord, pas de soucis. Je serai là demain matin à la première heure.

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Il sourit à travers le microphone.
– Pas la peine, vous pouvez vous détendre. Ce ne sont que des formalités administratives, rien de bien grave.


– Je vois. Dans ce cas, on se dit à demain, alors ?
Elle n’obtint pas de réponse immédiatement, et quand elle voulut raccrocher, il prit soudainement la parole..


– J’aimerais profiter de notre rencontre pour vous demander quelque chose.
– Ah oui ? Quoi donc ?


– Vous le saurez demain.


Il était mystérieux, et elle n’insista pas.


– Passez une bonne soirée, dit-elle avant de mettre fin à la conversation.


Elle était fière de sa collaboration avec l’une des meilleures galeries de Boston, après avoir longtemps trimé, et c’est pourquoi elle ne voulait pas commettre d’erreur.


Elle déposa son portable ensuite et s’allongea sur son lit douillet pour se reposer. Le sommeil la gagna rapidement, et elle ne lutta pas, se laissant bercer dans les bras de Morphée.


*


[En soirée…]


La sonnerie répétitive de son appartement la sortit de son sommeil. Elle se leva paresseusement pour aller ouvrir. Lorsqu’elle le fit, elle se décala légèrement pour laisser passer sa meilleure amie, Betty.


– Ne me dis pas que tu dormais ?


– Comme tu peux le voir ! répondit-elle en baillant.


– Je t’envie trop ! Si on pouvait échanger de job... Je passe mes journées sous pression avec un patron chiant, alors que toi, il te suffit de faire quelques ventes pour être au top pendant des mois. Et comme si cela ne suffisait pas, tu as la possibilité de bosser à ton propre compte, à ton rythme, purée !


Sofia éclata de rire.


– Ça, c’est la partie émergée de l’iceberg. Tu oublies les moments de dur labeur, d'angoisse et autres.


– Ne m’en parle pas. Tu as une vie de rêve.

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– Ouais, c’est ça ! Toi, au moins, tu as une vie sociale bien remplie et un fiancé qui t’adore.
Betty fit la moue.


– Je sais, il est adorable !


– Voilà. Après une dure journée, tu peux avoir la chance de rentrer et de te faire masser. Moi, je dois me contenter de ma télé et de mes pinceaux.
Betty roula des yeux.


– Si tu es célibataire, c’est parce que tu l’as voulu. Regarde-toi, tu es un canon !


Sofia fit la sourde oreille face au compliment de son amie.


– Tu dois sortir et apprendre à faire confiance aux hommes. Ils ne mordent pas tous. Il y en a qui sont très gentils.


– Tu peux me prêter ton fiancé, je veux tester quelque chose !


Betty la fusilla du regard.


– Ne rêve pas, il est à moi et fait ma joie. Trouve-toi un mec, comme celui du magasin.


– Qui ça ? Bart ? Beurk !


Dit-elle en faisant une grimace.


– Tu es trop exigeante et tu finiras vieille fille.


– Les relations amoureuses, ce n’est pas pour moi.J’ai essayé, mais ça n’a pas du tout fonctionné.


– C’est parce que tu es toujours en train de chercher la petite bête. Quand on veut vraiment se lancer dans une relation, on évite de faire des calculs.


– Parle pour toi !


– Il fallait devenir mathématicienne dans ce cas.

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– Très drôle.


Elles éclatèrent de rire.


– Dis-moi au moins que tu as cuisiné.

_ ....


N’obtenant pas de réponse, Betty se mit à rouspéter.


– C’est bon, arrête de me casser les oreilles. On peut commander un repas. Ce n’est pas la fin du monde !
– Tu es incorrigible ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?
– Aime-moi ! répondit Sofia en lui tendant les bras.
– Désolée, mais j’ai déjà épuisé mon stock de gentillesse pour la journée.


– T’es chiante !


Sofia saisit son portable pour commander un repas.


– Tu vas prendre quoi ?


– Tout sauf mexicain !


Elle fronça les sourcils face à cette précision.


– Ne me regarde pas comme ça, je suis encore libre de faire mes choix.


– Excuse !


Sofia l’ignora et passa la commande. Une fois raccroché, elle rejoignit Betty dans la cuisine.


– Qu’est-ce que tu fais ?


– J’ai une faim de loup , je cherche quelque chose en attendant.


– Ça alors !



Elle n’allait jamais cesser de la surprendre.

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