Pouvoir de femme- Chapitre final
Écrire est un art
Ma punition
Très tôt, nous nous étions apprêtés. Arthur n'avait placé aucun mot. Il s’était juste habillé puis, il était allé m'attendre en bas.
Je pris l’arme que j'avais dans un sac et je l'enfilai sur mon pantalon, je mis un veston. Je descendis le retrouver.
Il était dans son bureau avec une arme. Lorsqu’il me vit, il la rangea en me disant que nous devions déjà nous en aller.
MOI : Où est notre fils ?
ARTHUR : Il est loin de toi en sécurité.
MOI : Où Noé l’a- t-il amené ?
ARTHUR : Chez Frida. Elle s'en occupera mieux que toi qui ne pense qu’à son business diabolique.
Il sortit de son bureau et se dirigea vers la porte centrale. Je le suivis.
On prit un de ses jets pour s'y rendre. Tout au long du trajet, ni un mot ni un sourire ni un regard venant d’Arthur.
Il avait juste regardé longuement ma bague. Ce regard me fit peur. J’espérais qu'il n'annule pas le mariage et qu'il ne me jette pas en prison.
J’étais quand même sa fiancée, la mère de son fils avant tout. Je posai ma main sur la sienne, il la repoussa.
MOI : Parle mon amour s'il te plaît.
ARTHUR : ……….
MOI : M’entends-tu ?
C’était un vrai cimetière dans le jet. Je pouvais suivre le bruit du vent et des oiseaux tellement tout était silencieux.
Il prit une télécommande et mis de la musique. Une chanson de Dido. Tous les deux, adorons cette artiste.
Il se leva et me tendit la main. Je ne pus refuser. On dansait coller l'un à l'autre sur une musique douce.
ARTHUR : Je veux savoir pour quelle raison as-tu fait tout cela ? Je t’écoute.
J'avais répondu en un mot « Pouvoir » Il m'avait dit qu'on récupéra Victoria mais qu’après l’opération s'il réussissait à sortir vivant, il me livrera à la D.E.A.
Je l’avais serré fort en lui disant que je ne veux pas faire de la prison.
Je pensais à mes enfants qui ont besoin d'une mère, de leurs parents réunies, d'une vie normale.
Sa réponse me fit un choc. Il affirma que j’étais la responsable de tout cela et que je n'avais pensé à personne qu’à moimême.
Je ne pus résister de pleurer. Il me donna un mouchoir. Il me regarda et me donna un baiser.
ARTHUR : Sûrement, c'est le dernier que tu auras de moi. Il reprit place plus loin de moi.
Je voulus le rejoindre mais il me fit signe de la main pour que je reprenne place où nous étions. Je le fis sans discuter.
On arriva enfin à destination. Noé était là à nous attendre. Lorsqu’on descendit, il m'avait dit que si on sortait vivant dans de là, il espérait que je sache que j'irai en prison.
Je n'avais pas répondu. Je les avais amenés dans ma demeure dans laquelle je me rendais aux États-Unis plus précisément à New-York.
Lorsque mes gardes et Roger les aperçurent, ils braquèrent leurs armes sur eux. Arthur avait tiré sur la jambe de l'un d'eux.
Je ne l'avais jamais vu agir de la sorte. Il fallait que j'intervienne pour que mes hommes ne fassent rien.
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MORGANA : Calmez-vous s'il vous plaît. Nous sommes du même côté, serrons nous les coudes pour coincer ce type et récupérer ma fille.
ARTHUR : Du même côté juste pour l'avoir mais après ça, je me ferai le plaisir de vous arrêter vous tous.
À chaque fois qu'il ouvrait la bouche, je recevais en plein cœur comme un poignard. Ses paroles me touchaient beaucoup trop.
On était réuni pour élaborer un plan. Frederick le père de Victoria m'avait appelé pour me donner RDV dans une de ses propriétés qui se trouvait à Manathan.
Il m'y attendait avec Victoria. Il y'avait un Jet qui nous attendait. Il m'avait conseillé de m'y rendre seule sinon il ferait du mal à notre fille.
Cet homme, je ne le connaissais pas assez mais je savais qu'il ne lui ferait aucun mal.
Il fallait juste voir de la façon dont il s’était occupé d'elle et de la manière dont il était devenu fou lorsqu’Arthur et moi l'avions avec nous.
Je me rendis avec mes hommes, Roger, Noé et Arthur. Je ne savais pas pour quelle raison mais, j'avais un mauvais pré-sentiment.
À chaque fois que je regardais Arthur, mon cœur s'emballait. J'avais peur que l'un d'entre nous ne s'en sorte pas.
Lorsque nous arrivâmes, tous étaient cachés. Frederick savait très bien que je n'allais pas venir seule et nous savions que lui non plus n’était pas seul.
J'arrivai, Victoria était près de lui. Lorsqu’elle me vit, elle accourue vers moi. Ça m'avait fait plaisir de la revoir.
J’entendis des coups de feu derrière nous. J'eus énormément peur. Je pointai mon arme sur cet homme répugnant.
FREDERIC : Voyons ma belle, tu ne vas quand même pas éliminer le père de ta fille.
MOI : Tu ne seras jamais son père. Elle en a déjà.
CHARLIE : Haha… je vois que tu as toujours cette haine contre moi. Tu as eu Léonard KINKE mais moi, tu ne m’auras pas. Regarde derrière toi.
Deux de ses hommes vint avec Arthur et Noé.
CHARLIE : Qu'est-ce que ça veut dire ? Où sont les autres.
…. Monsieur, ils ont éliminé les autres, il ne reste que nous deux.
CHARLIE : Qu'ai-je fait pour être entouré des personnes comme vous ? Ce n'est pas possible !
La police l'avait relâché mais elle avait bloqué ses comptes. Pour se faire distrait, il n'avait pas beaucoup d'homme avec lui.
Il était fou de rage. Il appela un autre qui vint. Nous tous étions surpris de voir qui l’accompagnait.
MOI : Jason ?
FREDERICK : Je vais te donner une possibilité entre ces deux hommes. Arthur ou Jason ?
MOI : Non ne me demande pas ça.
Je ne pouvais pas choisir car je n'avais toujours pas oublié Jason et il y'a aussi Arthur. Les armes étaient braquées sur eux. Il fallait que je choisisse.
VICTORIA : Maman, laisse-moi partir avec cet homme. Je lui demanderai de vous laisser.
MOI : Il n'acceptera pas ma puce. J'ai une idée. Charlie j'ai une proposition.
CHARLIE : Laquelle ?
MOI : Victoria et moi, nous venons avec toi comme tu l'as toujours voulu mais à la condition que tu les laisses tous en vie.
ARTHUR : Non !
MOI : Laisse-moi faire lui avais-je dit à voix basse.
CHARLIE : Non.
VICTORIA : Comment ça non ?
CHARLIE : KINKE était un traître tout comme moi haha… donc je dois tuer au moins un de ses fils et c’est celui-là que je choisis.
Il pointa son arme sur Jason. J'avais eu peur. Il fit semblant de tirer puis il changea de direction et alla vers Arthur. Non pas lui. Pas Arthur. Je mis ma fille derrière moi. Charlie avait souri en disant :
CHARLIE : Morgana, regarde toi, tu trembles plus qu'une feuille depuis que j'ai pointé mon arme sur Arthur. C'est lui que tu aimes le plus. Laisse-moi te dire que je vais le tu**er ensuite, ça sera le tour de Jason.
Arthur avait renversé la situation en donnant un coup au garde qui le retenait. Je m’étais mise devant lui.
ARTHUR : Morgana, qu'est-ce que tu fais ?
MOI : Je préfère mourir que de te voir mort.
CHARLIE : Morgana, quitte de là sinon je vais tirer sur toi.
MOI : tire vas-y.
CHARLIE : OKay.
VICTORIA : Ne fait rien à ma mère sinon je ne te le pardonnerai jamais.
CHARLIE : Vicky.
Roger arriva avec plusieurs hommes et les coups se faisaient entendre de partout. Ils avaient saisi la propriété de Charlie.
Il s'enfuyait. Je remis Victoria à Jason. Arthur et moi le poursuivions. Il entra vers son avion, Arthur tira sur sa jambe.
MOI : Tu pensais qu’on allait te laisser partir ainsi ?
CHARLIE : Je ne veux pas aller en prison s'il vous plaît.
ROGER : Laissez-le nous. Un policier vint avec Noé et partit avec Charlie.
MOI : Roger, tu es de la police ?
ROGER : Oui, je travaille à la D.E.A et je suis associé avec votre fiancé. Je suis un infiltré. Vos mains derrière le dos Madame.
ARTHUR : non attend. Roger, je sais qu'on avait dit que je te livrerai celui ou celle qui a remplacé mon père mais s'il te plaît ne l’amène pas.
ROGER : Arthur, je dois le faire. Elle a causé trop de dégâts autour d'elle. Met tes sentiments de côté et laisse-moi faire.
ARTHUR : Non ! Morgana vient m’avait-il dit en me ramenant derrière lui.
Il pointa son arme sur Roger.
ARTHUR : Tant que je serai en vie, personne ne lui fera de mal. Je le lui ai toujours promis.
NOÉ : Frangin, baisse ton arme.
ARTHUR : Je l'aime. Comprenez-moi.
Arthur allait se créer des ennuis à cause de moi alors, je pris son arme et je m’étais rendue. Il m'avait crié dessus.
Je sais qu'il m'aime et qu'il voulait juste me protéger mais c’est moi qui ai gaffé et non lui.
ARTHUR : Roger, je t'en prie ne l’amène pas.
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Il avait fallu que Noé et deux autres policiers interviennent pour qu'il laisse qu’on m'amène ce jour-là.
Quelques mois plus tard, selon ce qu’Arthur m'avait dit, Jason avait décidé de vivre au Canada. Charlie s’était suicidé en prison.
La police avait aussi saisi tout ce qui restait des propriétés de son père. J’étais un peu soulagé car les hommes qui m'avaient pourri la vie n’étaient plus de ce monde.
De nos jours Je suis enfermée comme une chie**nne. Arthur est venu me rendre visite avec les enfants.
Ça ne m’a pas plu mais apparemment, Victoria avait insisté. Mike grandit bien et il est très beau comme son père.
ARHTUR : Bb, je te promets que je ferai tout pour te sortir de là.
MOI : Ce que tu peux faire c’est de m’aider à changer de prison.
On devait transférer la majorité depuis déjà en Colombie mais jusqu’à présent rien.
ARTHUR : Je vais en parler avec Roger et on va trouver une solution. Quoi d’autres ? On vous traite bien ici ?
MOI : Non chéri.
ARHTUR : Je le savais. Cette prison n'a pas une bonne réputation. L'une des prisons aux États-Unis qui a des rumeurs négatives. Soit forte d’ici quelques temps, tout ira bien.
J'ai confiance à Arthur et je sais qu’il m'aidera. Je n’en pouvais plus de cette prison. C’est un grand enfer.
Une semaine après, Roger et Arthur m’annonça qu'ils avaient trouvé des preuves contre la directrice.
Elle faisait du trafic de la drogue et des femmes dans la prison avec certaines personnes de l’extérieur.
On nous avait toutes transféré dans une autre prison aux États-Unis. Lors de mon jugement, j'ai été condamnée à 05 ans de prison.
J'avais trouvé cela peut. Sûrement Arthur avait fait jouet ses contacts.
Il a également demandé à Roger et Noé de l'aider à faire jouer leurs contacts et pour réduire la peine sinon il allait me faire sortir de prison à sa manière.
Ils avaient compris qu'il devait me faire échapper. J’avais déjà fait 07 mois. Je me demandais si j’allais arriver à 5 ans.
Frida était venue me rendre visite. Elle prend bien soin des enfants. Elle est enceinte et elle s'est mariée.
Elle m'avait montré quelques vidéos. J'aurai voulu assister mais c’était impossible. Ma compagne de cellule est une chrétienne.
Grâce à elle, je me rends à l’église de la prison. Je parle avec le prêtre. Je me suis même confessée et j'ai décidé de changer pour Arthur et mes enfants.
Ils méritent une vraie femme, une vraie mère et non une femme assoiffée de pouvoir. Je me comporte bien depuis.
Deux mois après, Roger m’annonça que ma peine a été réduite à 3 ans. Cela ne me dérange pas puisque je sais que Dieu est avec moi et il permettra que je sois à nouveau avec ma famille.
Arthur m'a promis m'attendre. Lorsque je sortirai, on va se marier et on ira vivre en Allemagne. Il me rendait visite avec Noé tous les jours.
Je lui avais interdit de venir avec les enfants et Frida. Elle devait s’occuper aussi de sa grossesse.
Ma peine n'est plus longue. Bientôt, je les retrouverai.
Fin
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