Ma jolie Voleuse - Sous titre : Jacob reçoit la proposition de fiançailles de Mr Lyon -

Episode 5

Jacob Miller

Le plus important des commandements est apparemment d’aimer son prochain comme soit même mais le mien est ‘’Tu ne voleras point Mr Lyon’’.

Je ne sais pas pendant combien de temps je me suis répété cette phrase. Je pense le dire chaque dix secondes.

Moi qui pensais aller en garde à vue, j’ai été enfermé dans une chambre d’isolement en prison depuis deux semaines.

Je n’ai même pas eu droit à un procès avant de me retrouver dans ce taudis.

J’ai appris à mes dépends qu’il ne faut jamais côtoyer ses genres de personne. Ils me posent tellement de question que je ne sais laquelle répondre en premier.

Dans quoi Carlos m’a mise ?

 Ils pensent que l’entreprise concurrente m’a envoyé prendre ce collier familial qu’ils ont acheté à l’enchère. Tout ce que je voulais était de prendre soins de ma famille.

Malgré tout ce que je les ai dits, ils pensent que je suis leur espionne. Je suis vraiment inquiète. Ma mère doit être actuellement à l’hôpital et moi je ne suis enfermé ici.

 Et si elle y laissait la vie. Je ne pourrai jamais me pardonner si quelques choses lui arrivait. Ils viennent de me jeter dans la chambre d’isolement.

Je prends une petite pierre pour marquer encore un trait sur le mur. Je me demande pendant combien de temps je pourrai supporter cette torture. J’ai l’impression de mourir à petit feu.

 Cet homme n’a aucune dignité ni valeur pour torturer une personne parce qu’il a juste essayer de voler. Je n’ai même pas encore commis l’acte.

Je dois trouver un moyen de sortir d’ici. Ma mère a vraiment besoin de moi. Difficilement j’arrive à dormir ici. En parlant de dormir, j’ai tellement sommeil.

Malheureusement, il n’y a pas de lit. Je me couche en tremblant de froid. Mes larmes sortent toute seule. Je crois rêve en ce moment.

A peine je ferme les yeux que les agents de police entre dans la chambre en me soulevant de tous les côtés.

Moi : Je vous en prie laissez moi tranquille. Je vous en prie. Je ne sais absolument rien de tout ce que vous me dites.

_Tu as intérêt à vite parler si tu ne veux pas finir en pièce détaché.

Je crois être au bout de mes forces. Ils me posent dans la salle de torture en me fixant. Un homme y entre avec le sac de torture.

Mon corps tremble juste en imaginant ce qu’il me fera. Je suis vraiment au bout de mes forces. Il prend place devant moi en me fixant.

_Je veux juste que tu me dises ce que j’ai envie d’entendre. Qui t’a envoyé prendre ce collier ?

Moi : Et comme je vous l’avais dit, je ne sais de quoi vous parlez. J’ai planifié ce plan toute seule. Dommage que je n’aie pas pris le collier.

_Vous savez que vous vous enfoncez encore.

Moi : Je suis déjà au trou. A part la mort, qu’est ce qui pourrait bien m’arriver. Je n’ai même pas eu un procès avant d’être enfermé ici alors que voulez-vous encore ?

_La vérité Jacob. Pourquoi tu les protèges ?

Moi : Comment vous voulez que je protège des gens que je ne connais pas. C’est possible ce que vous me dites ?

_Si tu ne nous dis pas ce que nous devons savoir, je serai obligé de te torturer.

Moi : Et comme toujours, vous n’allez rien obtenir. Vous le savez bien plus que moi. Je n’ai absolument rien à vous dire.

_Comme tu voudras.

Il me torture pendant des heures. Je hurle de douleurs. Carlos me doit sa vie. J’espère que je pourrai sortir d’ici vivante. Je pense avoir des rides avec tout ce que je vis ici.

J’ai tellement d’hématome sur le corps et un mon épaule n’est toujours pas soignée. Je sens la douleur me tuer à petit feu.

Un mois que je suis ici et ils n’ont absolument rien obtenir de moi mais ils persistent toujours.

Je me suis tellement habitué à la douleur que je ne fais que rire lorsqu’ils tentent de me soutirer des informations que je n’ai d’ailleurs pas.

Comme chaque vingt minutes, ils viennent me chercher. L’agent qui me torture m’attendais déjà. Ils me font assoir en face de lui et j’arque un sourire narquois.

Moi : Alors, quel est le plan d’aujourd’hui ? Vous me torturez et moi, je ne dis toujours rien ou vous me coupez la langue et un membre de mon corps.

_Après tout les recherches faites sur toi, nous avons appris que tu n’avais rien avoir avec le vol. Tu n’es juste qu’un pion qu’ils ont utilisé afin de voler un prototype de notre nouveau collier en cours.

Moi : Quoi ? De quoi me parles vous. Quelles ruses tentez-vous d’utiliser contre moi cette fois ci ?

_Celui qui vous a envoyé prendre le collier vous a trahi. Il savait bien que vous ne pouvez pas le dérober. C’est juste pour détourner l’attention de leur vrai objectif qu’ils l’ont fait. Un de nos prototype a disparu. Raison pour laquelle tu es assise sur cette chaise. Le vrai collier ne se trouvait pas dans le bureau de Mr Lyon. C’était un faux.

Moi : Je m’en réjouis. Alors ?

_Pour s’excuser, Mr Lyon veux que tu deviennes sa fiancée ?

J’hallucine n’est-ce pas ? Que je devienne sa quoi ? Je cligne les yeux pendant plusieurs secondes pour assimiler ce que vient de me dire cet agent.

Moi : Moi devenir sa fiancée en quelle honneur. Tout ce que je veux c’est d’aller dans une vraie prison. Vous m’avez kidnappé.

_Et tu sais bien que s’il voulait te faire disparaitre, il l’aurait fait et le gouvernement ne lèvera le petit doigt pour tes droits où ce que tu penses. Il est la loi dans cette ville.

Ils me font marrer. Donc il pense vraiment que je vais croire à leur histoire à dormir debout.

Qu’est ce qui pourrait pousser un homme comme Mr Lyon à vouloir se fiancer à une voleuse. Je crois bien qu’il cache bien son jeu.

_Vous acceptez le deal, et je vous sors de prison tout de suite.

Moi : Il faut d’abord que je sois dans une prison avant que tu ne me sortes n’est-ce pas. D’un, je ne me vois pas être la fiancée d’un homme qui n’a eu aucun inconvénient à me torturer pendant des semaines alors que ma mère est mourante. Et secundo, qu’il vienne me le dire en face votre Mr Lyon. Trouvez un autre moyen de torture. Je veux sortir de cette salle.

_Réfléchissez y bien. Je vais passer demain pour avoir votre réponse.

Moi : Et comme je viens de vous le dire, s’il veut vraiment que je sois sa fiancée, qu’il vienne me le dire en face.

Je tape la porte, et les agents viennent m’ouvrir. Ils me menottent et m’enferme encore dans ma chambre.

Couché dans le froid, je pense toujours à ce que vient me dire cet agent. Carlos ne peut me faire une chose pareille. Il est incapable d’être aussi cruel.

Qu’est ce qui m’a pris d’accepter ce job. Voilà maintenant où je finis. Pourquoi me prendre pour un bouc émissaire ? J

’ai travaillé toute ma vie auprès de lui. Comment a-t-il pu me faire une chose pareille. Je ne me suis jamais plainte malgré tout ce qu’il nous faisait faire pour gagner plus d’argent.

Mais me faire un coup bas. Qu’il prie pour que je ne sorte jamais de cette prison parce que la vie ne sera pas aussi douce pour lui comme auparavant.

Les jours qui ont suivi, l’agent qui me torturait venait avoir ma réponse mais je ne lui dis que me même phrase. Ils ne m’auront pas aussi facilement.

Ces gens de personnes n’ont pas de cœur. Je ne tomberai jamais dans leur piège.

 Je m’endors tout en réfléchissant. La porte s’ouvre brusquement, et les agents viennent me soulever comme à leurs habitudes.

Je pensais que les tortures étaient finies. Il ne me laisse pas le temps de parler qu’il me jette dans la salle de torture. Je fais l’effort de me relever malgré la torture.

 Je fais l’effort de m’assoir sur la chaise en arrangeant mon pied. Il fait tellement sombre dans la salle que je ne vous absolument rien.

La lumière s’allume sur ce monsieur que je déteste plus que tout au monde. Que fait-il ici exactement ?

Mr Lyon : Maintenant je voudrais avoir ta réponse. Tu voulais que je vienne, je suis là. Tu peux parler.

A suivre…