Littérature > Romance

LE DESTIN DE JAYDA

28 août 2024 - 10 Minutes

CHAPITRE 01 

Tu voulais m'empoisonner ..!

Comment oses-tu lever la main sur ma femme ainsi, maman..!

  1. Jayda comme toujours est maltraité par sa belle-mère qui l'a hait en raison sa religion 
  2. Une violente dispute éclate entrr Djibril et sa mère à cause de JAYDA.
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***Jayda Mireille Kouassi épse Cissé 
Ce matin, je me réveille par le bruit strident de mon réveil, fidèle à son rôle de me sortir du sommeil à l'heure indiquée.
**Ting Ting**
—Ta gueule , murmuré-je après avoir éteint l'alarme qui m'avait brutalement réveillé de mon doux sommeil.
Malgré la fatigue, je me lève, effectue ma prière matinale, prends une douche, enfile une robe de chambre et descends pour les tâches ménagères habituelles dès 5 heures du matin.Tout le monde dort encore dans la maison à mon avis. Alors que je commence dans la cuisine, je sens une tape sur mes fesses, je sursaute et me retrouve face au cousin de mon mari qui me fixe d'un regard lubrique.
—Non , mais ça va pas la tête ou quoi ? Tu ne devrais pas toucher une femme mariée de cette manière, encore moins la femme de ton cousin ! , crié-je énervée.
—Arrête avec tes discours, petite salope. Tu sais que tu me plais beaucoup, alors laisse-moi te satisfaire comme il se doit , te faire sentir une vraie femme, dit-il en voulant me toucher, mais je prends rapidement une grande spatule sur le plan de travail pour le menacer avec .#MS
—Ne me touche en aucun cas, espèce de pervers. Ai-je dit que je manquais de plaisir physique dans ma vie ? Mon mari me satisfait pleinement sur tous les plans, alors reste à distance de moi, sinon je serai contrainte de te dénoncer à toute la famille par rapport à ton mauvais comportement vis-à-vis de moi.
Il éclate soudainement de rire.
—Ha ha, et qui te croira ici ? N'oublie pas que toute la famille te méprise pour avoir épousé mon cousin contre leur volonté. Je pourrais facilement retourner la situation contre toi en leur disant que tu me faisais des avances depuis longtemps, et ils me croiront sans effort contrairement à toi. Si tu veux te faire expulser de cette maison plus tôt que prévu, vas-y ma chère. Et ne t'inquiète pas, tôt ou tard, je t'aurai dans mon lit, et tu regretteras amèrement tes paroles. Je te baiserai tellement fort que tu en redemanderas encore et encore, car vous aimez quand nous sommes sauvages, dit-il en se léchant les lèvres de manière dégoûtante. Bon ménage, ajoute-t-il avant de me tourner le dos, l'inconscient . 
Bienvenue dans ma vie quotidienne, où je fais face à plusieurs difficultés dans mon foyer même si mon mari me comble de bonheur : ma belle-mère me persécute en me traitant mal ,elle ne manque pas un jour pour trouver un moyen d'essayer de manipuler son fils contre moi , ses filles me manquent de respect sans penser aux conséquences pour leur propre avenir, et l'un des frères de mon mari ou son cousin tente de me séduire à chaque fois que celui-ci est en voyage et même quand il est là souvent. Malgré tout le bonheur que je vis avec mon mari que j'aime comme une folle, je suis maltraitée dans cette maison simplement parce que je suis chrétienne #ms. Est-ce que j'ai choisi de tomber amoureuse de leur fils ? Aurait-il été préférable de rompre avec Djibril lorsque ses parents ont refusé notre union à cause de mes croyances religieuses ? Je ne sais pas comment répondre à ces questions, mais je sais que mon mari me rend heureuse et me défend contre sa famille à chaque fois qu'il le faut même si celle-ci pense que j'ai ensorcelé leur enfant. J'espère qu'un jour ils m'accepteront et c'est pourquoi je m'efforce de tout faire pour être intégrée. Je m'appelle Jayda Mireille Kouassi et je suis la femme de Djibril Ibrahim Cissé. Je résidais en Côte d'Ivoire où je travaillais en tant que serveuse dans un restaurant après avoir quitté l'orphelinat à l'âge de 18 ans . C'est là que j'ai rencontré mon mari Djibril, qui était au pays pour affaires. Il était venu manger dans ce restaurant où je travaillais, un jour .Nous avons eu un coup de foudre et sommes rapidement tombés amoureux. Après deux ans de relation, Djibril m'a demandé en mariage et j'ai accepté. Il faisait la navette entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que nous nous soyons mariés, malgré l'opposition de sa famille, et nous nous sommes installés au Sénégal. Malgré les persécutions de ma belle-famille, je suis très heureuse dans mon mariage et j'espère qu'ils finiront par m'accepter un jour . 

Je suis la mère d'une petite fille de 6 ans, même si elle n'est pas ma fille biologique, je l'aime énormément car elle est adorable. Elle est la fille de Djibril, dont la première femme est décédée en couches. Dieu nous préserve de certaines choses. En ce moment, elle dort paisiblement dans son lit pendant que son père est en voyage d'affaires et devrait rentrer demain matin. Son absence me pèse, car même si nous discutons souvent au téléphone, ce n'est pas comme dans la réalité, et je ressens le manque de ses baisers matinaux et de sa chaleur contre moi, si vous voyez ce que je veux dire #ms.Mais bon, arrêtons de parler de moi, je dois rapidement m'occuper de mes tâches avant que ma belle-mère ne se réveille et ne commence à me critiquer, et je dois aussi me dépêcher pour réveiller Mia afin qu'elle se prépare pour l'école.

Une fois mes tâches ménagères terminées, je suis allée m'occuper de ma fille qui était déjà prête pour l'école. 
—C'est bon, ma princesse.  
—Merci maman, tu es la meilleure maman du monde.  
—Et toi la meilleure fille au monde, dis-je en l'embrassant partout sur son visage .  
Elle éclate de rire.  
—C'est bon maman, allons à table sinon je risque d'être en retard à l'école.  
—D'accord ma puce.  
Nous descendons ensemble au salon où tout le monde était déjà installé pour le petit déjeuner.  
—Bonjour la famille, dis-je après avoir aidé Mia à s'asseoir, mais personne ne me répond.  
Pas grave, j'ai l'habitude. Le seul à répondre quand je saluais était mon beau-père, un homme bon mais trop soumis à sa femme, la laissant faire tout ce qu'elle veut. Je me dirige dans la cuisine pour sortir les différents plats légers que j'avais préparés pour le petit déjeuner#ms. En à peine quinze minutes, tout le monde mangeait déjà. Au moment où je m'apprêtais à m'asseoir, ma belle-mère m'arrête.
—Jayda ! m'appelle-t-elle avec autorité. 
—Oui, maman, aviez-vous besoin de quelque chose ?
—Oui, fais-moi du café, c'est ce que je veux boire aujourd'hui, dit-elle d'un ton sec. Ah oui, arrête de m'appeler ta mère, je ne le suis pas.
—D'accord ma...
Ma phrase reste en suspens lorsque je vois le regard qu'elle me lance. Je me dirige alors vers la cuisine pour lui préparer son café, que je lui apporte une minute plus tard.
—C'est prêt, mère, dis-je en posant la tasse de café devant elle.
—J'espère pour toi que c'est bon, dit-elle en prenant la tasse qu'elle porte à sa bouche. Elle la recrache aussitôt en se levant au moment où je m'apprêtais à m'asseoir.
—Euh, maman, y a-t-il un problème ?
—Comment ne pas avoir un problème si ton café est infect. Tu voulais m'empoisonner, n'est-ce pas, petite sorcière ? Pourquoi le café est-il si salé au lieu d'être sucré ? Tu cherchais à me tuer pour obtenir l'autorité sur mon fils, sale sorcière, n'est-ce pas ?
—Mais non, maman, je...  
"SPLASH"
Je ne finis pas ma phrase car je venais juste de recevoir une gifle forte de ma belle-mère qui m'avait fait perdre l'équilibre au point de vaciller, mais j'ai été rattrapé par quelqu'un dont je reconnaissais le toucher. Mes larmes coulaient sans que je puisse les retenir. Qu'avais -je fait pour mériter la gifle ? 
—Ça va ? , demanda-t-il d'une voix douce.
—Oui , lui répondis-je en pleurant.
Il se détourne de moi pour ensuite regarder sa mère avec colère.

***Djibril Ibrahim Cissé
Je rentre aujourd'hui de voyage plus tôt que prévu pour surprendre ma famille, mais je suis choqué par ce que je découvre en entrant dans mon salon. Ma mère venait de gifler violemment ma femme sous mes yeux pour une raison qui m'était inconnue. Sans mon intervention, elle serait tombée par terre.
—Comment oses-tu lever la main sur ma femme ainsi, maman ?demandé-je d'un ton furieux.
—J'ai le droit de la corriger quand elle fait des choses qu'elle ne devrait pas, répondit-elle d'un ton dur.
—Et qu'a-t-elle fait une aussi violente gifle ? demandé-je.
—Ta femme a essayé de m'empoisonner en mettant du sel dans mon café, réplique-t-elle.
Elle se moque de moi ou quoi, sérieusement là ? Le sel tue aussi maintenant ? 
—Et depuis quand le sel tue ? Avec tout le respect que je te dois maman, lui demandé-je en essayant de maintenir ma colère.
—Fiston, calme-toi s'il te plaît, dit la voix de mon père.
—Et pourquoi Papa, j'en ai marre de voir la manière dont maman traite ma femme à chaque fois. Elle ne peut s'empêcher de trouver une raison pour s'attaquer à elle juste parce que je n'ai pas épousé celle qu'elle aurait voulu. Je parie que ce café a été salé par l'un d'entre vous ici, dis-je en fixant tous ceux qui étaient autour de la table à manger. Je connais ma femme et je sais de quoi elle est capable ou non#ms. Et je doute fort qu'elle ait mis du sel dans ton café volontairement maman.
—Vous voyez ce que je disais non ? Cette fille exerce sûrement une pratique de sorcellerie sur mon enfant sinon depuis quand Djibril me parle ainsi ? crie ma mère.
—Elle ...
—Laisse tomber s'il te plaît bébé, c'est de ma faute, j'ai commis une erreur, dit ma femme en m'arrêtant dans ma lancée.
—Monte en haut je viens, lui intimé-je d'une voix grave.
Elle hoche simplement la tête avant de prendre la direction des escaliers, sous le regard furieux de ma mère, et je me tourne vers Ishan, mon chauffeur, qui transportait les valises avec moi lorsque nous sommes entrés au salon.
—Ishan s'il te plaît, charge-toi d'emmener ma fille à son école.
—D'accord patron, dit-il.
—Viens là princesse, dis-je à ma fille qui pleurait déjà sûrement à cause du fait que sa mère ait été giflée. 
Elle court vers moi.
—Papa, mamie est très méchante, elle frappe toujours ma maman sans raison quand tu n'es pas là, dit-elle en larmes.
—Chut!, essuie-moi ces larmes maintenant ma princesse. Papa est là maintenant et personne ne touchera plus ta mère, dis-je en m'abaissant à son niveau.
—D'accord papa, je t'aime.
—Moi aussi, ma puce, et maintenant vas-y à l'école avec oncle Ishan, maman ne pourra pas t'amener aujourd'hui .
—D'accord, papa , dit-elle en m'embrassant la joue. 
Je lui embrasse le front, puis elle s'en va chercher son sac d'école pour partir. Je fais face à la famille qui m'observe, attendant sûrement que je parle à nouveau, mais je ne dis rien et prends ma valise.
—Alima, apporte la valise de papa dans sa chambre.
—D'accord, répond-elle en s'exécutant.
—Papa, on se verra plus tard pour discuter. Monte te reposer un peu vu le voyage, tu dois être fatigué, lui dis-je.
—Oui, mon enfant, répond-il.
—Mon fils, je...
—S'il te plaît, maman, je ne veux pas me disputer. Et je m'excuse au nom de ma femme pour ton café salé, même si je reste convaincu qu'elle n'y était pour rien, terminé-je avant de prendre la direction des escaliers.
Lorsque j'entre dans la chambre, je tombe sur ma femme assise sur le lit en train de pleurer. Étant une femme claire, les traces des doigts de ma mère sont restées sur sa joue après la gifle.
—Bébé? l'appelé-je.
Elle s'empresse d'essuyer ses larmes avant de se tourner vers moi.
—Oui, mon chéri, dit-elle d'une p'tite voix.
—Que s'est-il passé ? 
—Maman a demandé du café à la place du thé aujourd'hui. Je suis allée lui préparer son café, mais lorsqu'elle l'a goûté, elle l'a recraché et m'a accusée de vouloir l'empoisonner, car le café était salé alors que j'avais mis du sucre dedans. J'ai tenté de m'expliquer, mais elle m'a frappée, c'est à ce moment-là que tu es arrivé.
—Tu as utilisé du sucre en poudre ou en morceaux ?
—Du sucre en poudre, car nous n'avions plus de sucre en morceaux depuis hier.
—As-tu goûté le sucre avant de l'ajouter dans le café ?
—Non.
—D'accord, je reviens, ai-je dit en voulant sortir de la chambre.
—Tu es fâché contre moi? Je te jure que je n'ai...
—Non, non, reste là, je reviens, je vais vérifier un truc rapidement, ai-je en l'arrêtant avant de sortir de notre chambre pour me descendre en bas. Je me suis dirigé directement vers la cuisine, où j'ai trouvé l'une de mes cousines tenant la boîte de sucre en question ouverte dans sa main prête à verser le contenu dans un sachet en plastique.
—Que fais-tu ? ai-je demandé.
Elle a sursauté, s'est retournée vers moi, la boîte lui est tombée des mains et le contenu s'est renversé par terre.
—Je... je...euh Djibril ? —Donc c'était toi, n'est-ce pas ?—Com... comment ça ? a-t-elle balbutié...!#L'écrivaine_Noire#Soumis_aux_droits_d'auteurs