Ma jolie voleuse

Jacob accepte de faire le cambriolage pour sauver sa maison.

Episode 3

Jacob Miller

 Je l’aide comme je peux mais la maison commence à s’inonder. Je ne comprends comment il a pu avoir une fuite alors qu’on avait tout réparer tout récemment.

Je demande à Ben de faire sortir nos bagages parce que nous ne pouvons pas rester. Toute la maison est inondée à présent.

Nous avons pu récupérer quelques-uns de nos vêtements mais le reste s’est fait emporter par l’eau.

Ma mère n’arrête pas de maudire tout et rien. Nous étions obligés de prendre un motel pour y passer la nuit.

La maison est tellement vielle qu’il faudra vraiment tout rénover. On aura besoin de beaucoup d’argent pour tout refaire. Je ne me vois pas passer mes jours à l’hôtel ou prendre une location.

Moi : J’ai déjà contacté les réparateurs afin qu’il fasse ce qu’ils peuvent afin qu’on ne rentre d’ici quelques jours. Il va falloir aussi penser à rénover la maison. Elle est vraiment vielle. Si nous ne pouvons pas le rénover on sera dans l’obligation de la vendre.

Maman : Je ne vais pas vendre cette maison. C’est tout ce que ton père m’a laissé. Alors il est hors de question que j’abandonne ma maison. Et tu sais bien comment c’est difficile de trouver une maison aujourd’hui dans cette ville.

Moi : Nous allons devoir chercher une maison nouvelle maison. Nous n’avons pas d’autre choix pour le moment.

Maman : Nous allons retourner dans notre maison. Nous allons rénover la maison et il vivre. Je ne veux pas vivre ailleurs.

Moi : Laisse-moi quelques jours que qu’on puisse prendre une maison dans la ville un peu sécurisée de la ville.

Maman : Avec de l’argent sale ?

Moi : Je te rappelle que c’est cet argent qui te nourrit depuis des années dis-je hors de moi. Pour une fois dans ta vie mom soutient moi. Je ne veux que votre bonheur. Pourquoi tu penses que je fais tout ceci.

Ben : Je sais que le travail de Jacob ne te plait pas vraiment mais pour le moment nous n’avons plus d’autre issu. Je pense que nous ne pouvons qu’accepter.

Maman : Je vais prendre de l’air. Et je rentre chez moi une fois la rénovation de la maison finie. Je ne veux pas de cette maison que tu comptes nous prendre.

Elle sort de la chambre et je me pose sur le lit.

Ben : Tu connais bien notre mère. Même si je ne suis pas d’accord avec ton boulot, nous ne pouvions rien faire pour le moment.

Moi : Je vais devoir m’absenter pour quelques heures. Prends soins de maman.

Je lui remets quelques billets pour qu’ils puissent tenir le temps que je ne rentre le soir. Il faut que je discute avec Carlos.

Je voudrais prendre une maison pour la famille. Après qu’elle aurait vu l’état de notre maison, je suis sûr qu’elle ne voudrait pas y rester. Je vais le rejoindre directement dans son bureau.

Moi : Je suis prête pour le boulot. Mais je veux deux millions. Tu sais bien qu’on ne parle plus d’un simple vol mais du cambriolage. Je suis prête à prendre le risque si tu me donne deux millions.

Il va fermer la porte de son bureau et me sourit.

Carlos : Je savais bien que tu allais revenir. Mais je ne peux pas te donner deux millions pour ce travail. Si tu acceptes de prendre cinq cent mille, je te mets sur le coup.

Moi : Je te connais bien Carlos. Et je sais très bien que tu gagneras des millions sur cette affaires alors ne me le fait pas en l’envers. Si tu ne veux pas me donner cette somme alors je n’ai plus rien à faire ici, dis-je en tournant le talon.

Carlos : Un million cinq cent pas plus. Je ne peux que te donner ça.

Je souris et me tourne.

Moi : Ça marche. Quant est ce que je dois faire le boulot.

Carlos : Ce soir ma jolie. Tout est déjà prêt. Nous avons reçu l’information qu’ils sont actuellement en voyage pour quelques semaines. Alors, nous avons le champ libre. Ils ne sauront pas pour la disparition du collier avant des jours.

Moi : Ok. Je vais devoir me préparer. Mais avant tout, je voudrais une avance de cinq cent mille sur l’argent avant de faire le boulot. Et ne me dis pas que tu n’as pas cette somme. Je te connais bien.

Carlos : Tu aurais le cash après avoir fait le boulot ma jolie. Tu sais bien que je ne vole pas un voleur encore moins une aussi belle et séduisante voleuse comme toi dit-il en essayant de toucher ma joue.

Moi : Ne tentes même pas. Tu n’aimerais pas garder tes couilles ? Je reviendrai te voir le soir.

Carlos : Bien sur ma beauté.

Je prends congés de lui et réfléchis au risque lié à ce travail. Est-ce une bonne idée de faire ce travail ? De toute les manière j’ai déjà donné mon accord. Je ne peux plus revenir en arrière.

Je vais le faire pour donner un toit à ma famille. J’espère que tout se passera bien. Je rentre au motel. Ma mère est allongée et mon frère joue à la console. Je vais me poser près de ma mère.

Moi : Je vais m’absenter cette nuit maman. Nous aurons besoin d’une sommes conséquentes pour la rénovation de la maison. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que nous ayons un toit.

Maman : Je sais bien que tout ce que tu fais est pour notre bonheur jacob. Et tu as raison de m’en vouloir de ne pas avoir pris soins de toi et de ne pas t’envoyer à l’école. Mais ce travail que tu fais ne m’honore pas. Et je ne veux pas que ma maison soit rénovée avec cet argent. Garde le pour toi. Je vais trouver un moyen pour arranger ma maison.

Moi : Tu sais à quel point tu me brises maman ? Je fais tout pour vous. Tu ne veux pas de cet argent alors que toi-même tu ne fais rien, dis-je en haussant la voix. Que veux-tu exactement. Que je te laisse mourir de faim et de froid parce que ton égo ne te permet pas d’accepter mon argent ? Tu aurais pu penser à ça lorsque tu m’as négligé. C’est de ta faute que je suis ainsi. Si tu avais vraiment aimé mon père comme tu n’arrêtes pas de le chanter dans mes oreilles tu aurais pris soins de sa fille. Tu ne m’aimes pas.

Maman : Jacob… dit-elle en tenant sa poitrine.

Moi : Oui maman. Tu ne m’as jamais aimé. Il pourrait même que je ne sois pas ta fille et que tu me le cache.

Elle ouvre grandement ses yeux et s’écroule au sol. Je suis prise de peur aussitôt.

Moi : Maman ?

Je m’approche d’elle et vérifie son pouls mais elle est vraiment faible. Mais qu’est ce qui m’a pris de me prendre à elle alors que je connais bien son état de santé. Je vais tellement m’en vouloir si elle ne s’en sorte pas.

Ben qui était dans la salle de bain sort en me voyant accroupi près de maman. J’étais tellement terrifié que je ne sais comment réagis sur le coup. Sa voix me ramène à la réalité.

Ben : Qu’arrives-t-il à maman ?

Moi : Apelle l’ambulance. Fait vite.

Il s’empresse de d’appeler l’ambulance qui vient la chercher quelques minutes plus tard. Nous attendons qu’un médecin nous donne des nouvelles sur l’état de ma mère. Je n’aurais vraiment pas du hausser la voix sur elle.

Qu’est-ce que je ferai si elle meurt ? Je ne peux pas la perde. Malgré tout, j’aime énormément ma mère.

A suivre…