Pouvoir de femme- Chapitre 12
Écrire est un art
Les retrouvailles
J’avais récupéré les papiers de KINKE. Ils allaient me servir. Arthur et Noé travaillaient dures pour faire tomber le père adoptif de Victoria.
KINKE n’était plus là donc, son pouvoir avait pris de l’ampleur. Quant à Arthur et moi, notre relation avançait bien.
On formait le couple parfait. Cependant, j’étais devenue une autre personne. J’étais assoiffée du pouvoir au point où je perdis ma valeur humaine.
Ce dont je reprochais et dont j’avais du dégoût étaient devenus un projet pour moi car je voulais me faire de l’argent, devenir une grande femme dans plusieurs pays et même dans le monde entier.
Je voulais qu’on parle de moi, que ma présence influence tout le monde. Je m’étais rendue aux Etats-Unis pour récupérer les entreprises de KINKE.
Grâce aux papiers qu’il avait laissé, c’était facile pour moi de les avoir à ma possession puisqu’il m’avait nommé héritière.
Même le fait d’avoir retrouvé ma fille ne m’avait influencé en rien. Pour moi, elle n’existait pas et si elle se mettait à travers de mon chemin, je ferai d’elle mon ennemie.
Au lieu d’en parler des autres entreprises de KINKE dans différents pays à Arthur, j’avais décidé de les garder pour me faire un nom.
Qu’importe de la façon dont il serait connu. Arthur avait voyagé, j’en avais profité pour me rendre aux Etats-Unis car je devais recevoir une grande marchandise.
Il s’agissait de la cocaïne. J’en étais accro mais je le prenais discrètement pour que mon conjoint ne s’en aperçoive pas.
Cette marchandise valait des millions. J’étais sur place et j’avais pu la récupérer.
Pour exprimer ma joie, j’avais organisé une grande fête dans une de mes boîtes.
Le lendemain, je confiai la responsabilité à mes gars de trouver de jeunes qui la distribueront partout.
C’était une mission très facile car on en trouve n’importe où. Les jeunes en a raffolent. J’avais pris le jet pour retourner au Cameroun.
Heureusement, Arthur n’était pas encore là. Il revint deux jours après avec certaines informations.
Il m’avait réuni Noé et moi.
ARTHUR : vous êtes les seules personnes en qui j’ai confiance.
Durant mon voyage, j’ai reçu des informations qui ne sont pas belles pour nous.
NOE : lesquelles ?
ARTHUR : le business de KINKE continue à tourner. Nous savons tous qu’il est décédé ce qui signifie qu’une personne les dirige à sa place.
NOE : comment est-ce possible ? La police a saisi toutes ses entreprises fictives et ses propriétés.
ARTHUR : il en avait d’autres bien cacher.
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MOI : on sait au moi de qui il s’agit ?
ARTHUR : pas encore et je compte bien le découvrir. Je mettrai cette personne derrière les barreaux. Elle est plus rude que ne l’était mon père.
NOE : il y’a qu’un homme qui puisque être ainsi.
ARTHUR : exact mais, je surveille la façon dont son business fonctionne. On verra bien.
MOI : j’ai confiance en toi bb.
ARTHUR : merci mon amour.
Arthur et Noé ne pouvaient pas me suspecter. Ils avaient bien trop confiance en moi.
Cependant, je devais être prudente car ils ne sont pas idiots. En soirée, je devais accueillir mon amour comme il se doit.
Pour moi, cinq jours sans se voir étaient énormes. Nous avions passé une des nuits inoubliables.
Nous nous reposions lorsque je lui avais demandé des informations sur le père adoptif de victoria.
Il avait renvoyé au lendemain car selon lui, je l’avais épuisé. Cela me fit beaucoup rire.
J’avais hâte qu’on y arrive car je faisais des business avec cet homme. Aucun de mes clients ne m’avaient jamais vu.
Tous pensèrent que c’était un homme qui était derrière tout ça. Pourtant, celui que j’envoyais était tout simplement Roger mon bras droit.
Nous étions à table avec Noé qui n’arrêtait pas de sourire tout seul. Je ne retins guère pour savoir ce qui le rendait si joviale.
MOI : Mon beau, depuis je te vois heureux là. Pardon partage nous ta bonne humeur.
NOE : je veux bien mais je ne sais pas comment vous allez le prendre, surtout toi.
MOI : hum… lorsque tu parles comme ça, j’ai déjà peur.
ARTHUR : tu peux lui dire. Je connais ma princesse, elle ne se fâchera pas au contraire elle sera ravie pour vous.
MOI : mettez-moi au parfum. Je n’en peux plus de ce suspense…
NOE : Je suis en couple avec Frida.
MOI : hihihihi ma copine et mon beau. Ça c’est la meilleure nouvelle de tous les temps. Ah… mais attention ! Si tu lui bri**ses le cœur, tu auras à faire à moi.
NOE : pour ça ne t’inquiète pas.
ARTHUR : tu vois que tu tremblais pour rien. J’étais heureuse pour eux.
Ma copine avait aussi droit au bonheur et Noé était celui qui est fait pour elle.
Arthur avait dit que je pouvais désormais la voir comme je le voulais mais qu’elle ne pouvait pas encore retourner au pays.
J’avais hâte de la revoir. Il me promit également de revenir très vite le soir pour le sujet concernant le père adoptif de Victoria.
Ma vie était parfaite. J’avais un compagnon merveilleux, mes business marchaient comme sous des roulettes.
J’avais reçu une excellente nouvelle venant de Roger. J’avais reçu une nouvelle vague de jeunes filles.
Elles devaient me servir à transporter de la drogue lors de leur soirée avec les clients. J’étais possédée par la richesse.
Rien ne pouvait m’arrêter. J’étais restée à la maison à passer des coups de fil et à assister Lisa en cuisine. On causait puis elle m’avait dit :
LISA : madame, votre fille ne vous manque pas ?
MOI : pour dire vrai, non.
LISA : mais c’est votre enfant.
MOI : et ? Elle a été conçue sans mon accord. Je ne connais même pas son père.
LISA : elle est innocente. Et vue ce que messieurs Arthur et Noé ont dit, elle a été trompée par l’homme qui l’a adopté. Je pense que vous devriez tout faire pour la ramener à la raison et la récupérer.
MOI : Je verrai. Je n’avais rien à faire de cet enfant.
Ce n’est pas maintenant que j’allais me soucier d’elle. J’avais mieux à faire.
Je voulais un enfant qui serait conçu par amour, dans un foyer avec un homme qui me respecte. Et non avec des inconnus qui abu**ses des pauvres filles sans défenses.
Arthur rentra tôt comme il me l’avait promis. Il me conseilla de récupérer Vitoria.
Son père adoptif était l’un des trafiquants les plus recherché et il n’était pas bon pour elle de rester avec lui. Il était prêt à m’aider à la rééduquer.
Je refusai. Il était déçu par ma réponse.
ARTHUR : morgana, tu exagères. Qu’est-ce que cette gamine a bien pu te faire ?
MOI : je ne la voulais pas et je ne l’ai jamais voulu. Elle ne devait pas naître comme ça.
ARTHUR : elle n’a pas demandé à naître à travers un abus. Ce qu’elle a besoin maintenant, c’est d’un père et d’une mère. Réfléchis-y bien sinon j’agirai sans toi.
MOI : est-ce un chantage ?
ARTHJUR : non un avertissement. Nous pouvons l’élever et lui donner la vie qu’elle mérite. Noé et moi avions vécu dans la guerre. Nous étions obligés de nous battre tous petits pour survivre. On vivait cacher de nos ennemis. Nous n’avons pas eu une vie comme les autres enfants. Ne lui fait pas subir ça la pauvre, elle ne le mérite pas.
MOI : mais…
ARTHUR : je vais dormir dans la chambre d’à côté. Je ne suis pas en état de rester ici avec toi ce soir. Bonne nuit.
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Arthur ne s’était jamais mis en colère contre moi. J’étais allée frapper à sa porte mais il ne l’ouvrit pas.
Je passai toute la nuit à me dro**guer pour oublier cette dispute.
D’ailleurs, ça m’avait aidé à m’endormir. Très tôt, Lisa vint me demander de m’apprêter car Arthur et Noé m’attendaient en bas.
J’étais mal en point. J’avais trop consommé et il me fallait du repos. Je pris une douche.
J’étais obligée de porter des verres, mes yeux n’étaient pas beaux à voir. Je les avais rejoints puis nous nous étions mis en route.
Je n’eus même pas cherché à savoir où nous allions. Tellement je voulais dormir. Et c’est ce que je fis sans m’en rendre compte.
Je suivis juste Noé m’appeler pour me dire que nous étions arrivés à destination. Un autre pays. Je n’étais encore jamais allée dans celui-là.
NOE : morgana bienvenue au Canada. Mais qu’est ce qu’on venait faire là ?
Nous entrâmes dans une voiture. Arthur ne m’adressait même pas la parole. Noé m’avait affirmé que nous nous rendions à Toronto.
Le chauffeur avait garé à West Vancouver un quartier résidentiel du Canada. Je lançai un « waouh ! » ah… cette ville-là est magique.
Je voulus visiter le quartier mais Noé m’avait dit qu’après je pouvais le faire car nous devions d’abord entrer dans la villa qui se trouvait devant nous.
Le sourire qui se traçait sur mon visage lorsque j’aperçus la villa en question. C’était dingue.
Comment avais-je fait pour ne pas venir dans un pays pareil avant ? Ce qui était certain est que j’allais en profiter au max.
De l’intérieur, je croyais rêver. C’était parfait.
MOI : Cette villa est à qui ?
NOE : Arthur et moi.
MOI : waouh ! Je suivis une voix familière m’appeler.
Je me retournai et je vis Frida.
FRIDA : bienvenue ma sœur.
A SUIVRE…
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Le pouvoir révèle la véritable identité de l'homme