AMOUREUSE DE MON BOURREAU

Chapitre 27 

Ferry...!

Si tu n'es pas à moi alors, tu ne seras à personne.

1. Ferry qui est l'ex de Clara pousse brutalement celle-ci dans les escaliers malgré sa grossesse car il estime que soit elle a lui ou soit elle n'est à personne.

****Anita 
cela fait une semaine que j'ai quitté Tévin et ma vie a changé. Il me manque énormément, mais c'est mieux ainsi, car sa mère me déteste simplement parce que je suis pauvre. Elle m'a blessée ouvertement, et si mon enfant était mort... Je ne veux pas être responsable de la destruction de leur famille, donc je préfère partir, même si cela me fait souffrir. Actuellement, je suis dans un appartement que j'ai loué ici à Toulouse. Je n'ai pas l'argent pour rentrer, donc je vais rester travailler et accoucher ici, comme il le voulait, même si nous ne sommes plus ensemble.
Je vais me préparer à aller acheter de la nourriture, car j'ai vraiment faim, j'ai l'impression de manger pour trois personnes.
Quelques minutes plus tard, je viens de quitter le supermarché et je suis arrivée devant ma porte. Est-ce moi, ou est-ce que quelqu'un me suit... J'étais sur le point d'entrer chez moi quand quelqu'un me tire vers lui.
Il s'est demandé comment il a pu me retrouver.
Moi : Que fais-tu ici ??
Tévin : Alors tu mets fin à notre relation pour cette femme ?j
Moi : Cette femme, c'est ta mère et elle ne me veut pas dans ta vie, donc j'accepte.
Tévin : Et moi dans tout ça, avec tout l'amour que je ressens pour toi. Tu m'avais promis de ne pas m'abandonner quelles que soient les épreuves , dit-il tandis qu'une larme roule sur sa joue. Ses yeux sont rouges, il a des cernes sur le visage.
Moi : Ecoute, je... je ne peux pas... tu...
Tévin : Donc tu me laisses au premier obstacle, hein. Tu as pensé à moi avant de prendre ta décision. Comment j'allais vivre. Si tu voulais me quitter ensuite, pourquoi m'avoir fait tomber amoureux de toi ? Réponds, j'aurais préféré vivre ma vie d'avant plutôt que d'avoir le cœur brisé maintenant. Tu me laisses sans raison valable. Elle ne te veut pas mais moi je veux construire ma vie avec toi. Est-ce si compliqué que ça, hein ? Réponds-moi quand je te parle, bon sang.
Moi : Non, je... je ne veux pas détruire ta famille et je ne veux pas que mon enfant soit rejeté car sa mère est pauvre.
Tévin : Tu t'en soucies hein. Tu es sérieuse là. Je t'avais dit que ça ne serait pas facile, mais que si nous sommes forts et que nous luttons pour notre amour, comment veux-tu que je vole si je n'ai qu'une seule aile dans le dos ? Pourquoi veux-tu me briser en quittant ma vie ? Un amour sans obstacles n'existe pas, ma belle, dit-il en essuyant aussi mes larmes qui coulent.
Moi : Je suis désolée, dis-je en entrant rapidement dans l'appartement où j'éclate en pleurs.
Pourquoi moi, hein ! 
Il frappe à la porte mais je refuse de répondre.
Tévin : Bébé, reviens vers moi, je t'aime, ma vie n'a aucun sens sans toi, s'il te plaît, dit-il derrière la porte.

Moi : Moi aussi, je veux revenir, mais j'ai peur .

***Clarisse Moving 
Salut, me revoilà ! Vous m'avez manqué ? En tout cas, moi beaucoup. Actuellement, je suis au salon pendant que mon homme est sous la douche. Je vis dans le bonheur, il prend soin de moi comme jamais. J'ai quelque chose à lui demander, j'espère qu'il va accepter. 
Moi : Mon amour, tu ..
Lui : Passe-moi mon téléphone s'il te plaît, je dois faire un appel urgent. 
Après quelques minutes, il revient et s'assoit, je m'assois sur lui en califourchon, il pose une main sur ma hanche.
Lui : Je t'écoute.
Moi : Hum...
Lui : Je sais que tu veux me demander quelque chose.
Moi : S'il te plaît, mon amour, ne refuse pas, je t'en prie.
Lui : Je sais déjà que tu veux retourner au Ghana.
Moi : Oui, mon frère est malade et je sais qu'il ne prend pas ses médicaments. Il pourrait causer du tort à Mira et à sa famille.
Lui : C'est impossible. Je l'ai promis de ne pas te laisser retourner là-bas.
Moi : Il me manque, je t'en prie . 
Bil : Non, madame.
Moi : Bébé, s'il te plaît, laisse-moi aller le voir juste quelques jours.
Bil : Non.
Moi :....
Bil : D'accord, arrête, on ira le voir.
Moi : Vraiment ? Et quand ?
Bil : La semaine prochaine.
Je me jette sur ses lèvres pour les dévorer.
Moi : Je t'aime mon amour.
Bil : Moi aussi.
***CHEZ LE COUPLE LEWIS
Clara monte dans sa chambre pendant que son homme est dehors sur la terrasse. Une fois qu'elle a fini de monter les escaliers, elle tombe sur quelqu'un et panique. Elle veut crier, mais l'homme lui montre une arme.
Ferry : N'ose pas.
Clara : Ferry, que veux-tu ? Que fais-tu ici ?

Ferry : Tu es enceinte ? 
Clara : Ne me touche pas.
Ferry : Nous étions bien ensemble, non ? Tu m'as brisé, tu m'as laissé pour lui ? 
Clara : Je ne t'aime plus, Ferry. Je te l'avais déjà dit plusieurs fois.

Ferry : Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? J'ai de l'argent, une entreprise, une bonne situation. Tu te rappelles quand tu me désirais ? Tu me suppliais de faire l'amour, mais je refusais en attendant le bon moment. Puisque je ne satisfaisais pas tes désirs, tu es partie vers lui et maintenant tu portes son enfant ?
Clara : Ferry, je t'aimais. Je ne sais pas quand j'ai commencé à aimer Brayan, mais c'est lui que j'aime maintenant. S'il te plaît, pardonne-moi, refais ta vie et oublie-moi. Tu mérites mieux que moi. Je suis désolée de t'avoir brisé.
Ferry : Si tu n'es pas à moi, tu ne seras à personne.
Clara : Que veux-tu dire par là ?
Brayan : Mon amour, à qui parles-tu ?
Ferry pousse Clara dans les escaliers et s'enfuit. Brayan entend les cris de sa femme, descend rapidement et la trouve dans son propre sang.
Brayan : MON AMOUR, CLARAAAAA !
Il la soulève en criant de détresse.
Brayan : Non, pas ça. Réponds, ma puce, s'il te plaît. Ouvre les yeux. 
Mais rien.
Il la transporte jusqu'à sa voiture, démarre en trombe, brûlant tous les feux de circulation.
À son arrivée à l'hôpital, il appelle à l'aide et deux infirmières s'approchent de lui avec un brancard pour emmener Clara en salle d'opération, laissant Brayan complètement effondré, tombant à genoux. Il appelle alors la famille pour les tenir informés. Environ 30 minutes plus tard, ils arrivent tous, Nadia fond en larmes. Personne ne parle, tout le monde est inquiet puisqu'elle est enceinte. Trois heures plus tard, la porte de la salle d'opération s'ouvre avec le médecin au visage pâle. Ils se précipitent vers lui. 
Brayan : Comment va ma femme, docteur ?
Docteur : L'opération s'est bien déroulée, mais j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
Horace : Parlez, bon sang !
Docteur : Nous avons pu sauver les bébés, mais…
Brayan : Mais quoi ? dit-il en saisissant le docteur par le col. 
Donald : Calme-toi, mon fils.
Brayan lâche le docteur. 
Docteur : La patiente est tombée dans le coma…!