AMOUREUSE DE MON BOURREAU
Chapitre 21
Je ne veux pas d'elle comme belle fille
Écoute maman, c'est elle mon choix, point. Si tu aimes vraiment ton fils, respecte ma décision.
- Anita est rejetée par sa belle-famille en raison de sa classe sociale.
- Arnaud tente de violer (d'agresser sexuellement ) Camille, qu'il garde captive depuis deux semaines.
***Anita Appiah
Salut tout le monde. Vous me connaissez tous ici. Aujourd'hui, je suis vraiment stressée car je vais rencontrer mes beaux-parents. J'ai peur qu'ils refusent notre union à cause de ma classe moyenne. Je stresse trop.
Tévin : Bébé, calme-toi s'il te plaît. Ils ne vont pas te manger.
Moi : J'ai peur qu'ils me rejettent à cause de ma classe sociale. Tu sais que ...
Tévin (me coupant) : Moi, je me fiche de ta classe sociale. L'essentiel c'est que je t'aime et que tu es la mère de mon futur enfant. En plus, mes parents sont gentils donc ne t'en fais pas.
Moi : Je l'espère.
Tévin (me baisant les lèvres) : Ça ira.
Nous nous dirigeons vers l'entrée et nous sommes accueillis par la gouvernante de la maison.
Tévin : Ma Nanita d'amour, dit-il en prenant la femme dans ses bras.
Elle : Mon petit Tévin, tu as tellement grandi.
Tévin : Tellement que je vais me marier.
Elle : Félicitations à toi, et en plus, ta future femme est belle.
Moi (souriant faiblement): Merci madame.
Elle nous conduit au salon où je vois un homme d'une cinquantaine d'années qui ressemble beaucoup à mon partenaire. Il est en train de lire un journal. Il lève les yeux en entendant nos pas.
Lui (se levant) : mon fils !
Tévin le prend dans ses bras et ils restent un moment serrés l'un contre l'autre. Il me remarque alors je me presse de le saluer.
Moi : bonsoir Monsieur Rios.
Son père : bonsoir jeune fille. Tu es très belle ma fille.
Moi : merci papa.
Lui : alors Tévin, dis-moi, c'est qui cette belle jeune femme ?
Tévin : ma fiancée, papa !
Il prends ensuite place et m'invite à m'asseoir également.
Lui : tu as fait un bon choix . D'après ce que je vois, c'est une bonne personne, naturelle, pas comme les bimbos avec lesquelles tu traînais. Vous avez ma bénédiction déjà en tout cas.
Tévin : merci papa. Au fait, maman est où ?
Lui : ta mère est en haut et...
Il s'interrompt en voyant une femme très belle et élégante descendre les escaliers avec grâce. Je suppose que c'est sa mère.
Tévin se lève pour aller la prendre dans ses bras.
Tévin : Tu m’as tellement manqué, ma maman d’amour.
Elle : Moi aussi, mon fils chéri. Que tu as grandi, dit-ele le couvrant de baisers sur le visage.
Tévin a l'air gêné.
Tévin : Maman, je ne suis plus un bébé. Elle : Mais pour moi, tu resteras mon bébé. Elle remarque enfin ma présence. Je me lève, puis m'avance vers elle pour la saluer en fléchissant légèrement mes genoux.
Moi : Bonjour Mme.
Elle : Bonjour, ma fille. Comment vas-tu ? Moi : Bien, merci et vous ?
Elle : Ça va.
Elle prend place et Tévin s'assoit à côté de moi en prenant ma main dans la sienne.
Tévin : Maman, papa, je vous présente Anita, ma future femme. Je l'aime trop, dit-il en me fixant.
Je souris.
Sa mère nous regarde choquée.
Elle : Ah très bien mais , jeune fille, d'où viens-tu et qui sont tes parents ?
Moi : Je viens du Ghana et je m'appelle Anita APPIAH, fille de John APPIAH, un bijoutier de mon quartier.
Elle : Hein , alors, tu viens de la même classe que nous ?
Je me crispe.
Moi : Non madame, mon père est simplement un bijoutier qui m'a élevée après la mort de ma mère. Il a pris soin de moi avec ce petit métier.
M. Rios : Désolé pour ta mère.
Mme Rios : Désolée pour ta mère. Mais malheureusement, je ne peux pas t'accepter dans ma famille.
M. Rios : MÉGANE, crie-t-il.
Tévin : Écoutez maman, c'est elle mon choix, point. Si tu aimes vraiment ton fils, respecte ma décision.
Mes larmes coulent déjà et tout cela est rendu plus difficile avec la grossesse.
Mme Rios : Tu en parles à Tévin ? Tu veux épouser une fille de la classe moyenne. Une simple arriviste qui vient profiter de ton argent.
Tévin : ASSEZ MAMAN !!!
Moi : Écoutez... madame... S'il vous plaît, ne me séparez pas de votre fils. Je l'aime.
Mme Rios : Dis plutôt que tu aimes son argent, sale garce. On vous connaît tous et de mon vivant, jamais une fille comme toi n'épousera mon fils, lâche-t-elle sèchement.
M. Rios : ASSEZ MÉGANE. Arrête, cette fille t'a fait quoi pour mériter ton mépris ? Est-ce un crime d'être pauvre ?
Tévin ( dépassé ): je me demande aussi.
Mme Rios : tu vois, tu n'es même pas encore intégrée dans la famille et tu parviens déjà à monter mon fils et mon mari contre moi, petite peste. C'est quoi cette humiliation ?
Mr Rios : vous avez ma bénédiction, les enfants, et toi ma fille, cesse de pleurer pour rien.
Moi : merci, papa... sniff.
Mme Rios : moi, je ne veux pas d'elle comme belle.
Tévin se lève énervé pendant que je continue à pleurer. Je savais que ça allait se passer ainsi. Mon intuition ne mens jamais.
Tévin : papa, je suis désolé, mais je dois y aller sinon je risque de mal parler à ta femme car elle blesse ma femme et ce n'est pas bon pour son état actuel.
Il me tire par le bras et nous sortons de là. Il était énervé et je ne l'avais jamais vu comme ça. Durant tout le trajet pour l'hôtel, il n'a rien dit. Une fois arrivés, nous montons directement dans notre suite.
Moi : bébé...
Tévin : CE N'EST PAS LE MOMENT, crie-t-il en entrant dans la salle de bain.
Je m'effondre par terre et pleure. Voilà ce que je redoutais. Il va probablement me quitter pour satisfaire sa mère. Mais moi je l'aime, bon sang. Il a été mon premier et je ne pourrai jamais l'oublier. Il ressort de la salle de bain , le visage serré.
Tévin a dit de ne pas l'attendre pour dîner alors qu'il claquait la porte derrière lui sans même me regarder. Je suis resté là, pleurant toutes les larmes de mon corps avant de sombrer dans un sommeil profond.
***Camille Pérou
Je suis attachée au lit depuis une semaine, il me frappe et je dois admettre que je suis une mauvaise personne. C'est de ma faute s'il en est arrivé là, je reconnais être la cause de sa méchanceté. Il a 33 ans, était marié et avait deux enfants. J'étais sa maîtresse, je me rendais chez lui pour battre sa femme, je couchais avec lui devant elle, etc. Jusqu'à ce que je lui demande de divorcer pour m'épouser, ce qu'il a fait. Mais après son divorce, j'ai rencontré Mikael. Mikael a commencé à me menacer après notre première nuit ensemble et à me frapper en me voyant avec un autre homme. Une fois, il m'a menacé avec un pistolet, alors j'ai refusé d'épouser Arnaud par peur de mourir. Je comprends donc sa colère car j'ai détruit son mariage.
Arnaud : Tu penses à lui ??
Moi : ...
Arnaud : Bon, nous allons faire l'amour aujourd'hui, je t'ai assez regarder sans pour voir me satisfaire .
Moi : Ne me touche pas.
Arnaud : Je vais te toucher, mon amour et bien même.
Moi : Je ne suis pas ton amour, d'accord.
Arnaud : Tu as détruit ma vie , sale pute .
Moi : Je n'ai pas détruit ta vie, je ne t'ai pas demandé de me draguer en sachant que tu étais marié.
Arnaud : Pourquoi n'as-tu refusé mes avances alors ?
Moi : Là, c'est vraiment l'hôpital qui se moque de la charité. Tu me dragues sachant ta situation matrimoniale et c'est à moi de te laisser ?
Lui (souriant perersement ) : Et oui ! Maintenant, passons aux choses sérieuses.
Moi (avec peur ): Tu n'as pas intérêt à me toucher.
Il monte sur le lit et commence à me caresser. Je ressens du dégoût. Il m'embrasse dans le cou. Avant, j'aurais aimé ça, mais maintenant, non. Je pense à Mikael. Que fait-il actuellement ?Dylan, j'ai besoin de lui . Je ferme les yeux en pensant à Mikael et à nos derniers baisers, mes larmes coulent sans cesse.
Arnaud : Ma petite, tu es trop bonne, gémis pour moi.
Moi : Je ne ressens rien. Tu sais quoi ? Tu me dégoûtes. Je lui crache au visage.
Il me gifle et commence à me frapper.
Ensuite, il déchire mes vêtements et se déshabille aussi. Il se couche sur moi, prêt à me pénétrer. Jamais je ne le laisserai faire, mais je suis attachée. Que faire ? Non, je ne veux pas tromper mon mari.
Moi( ferme ): N'ose pas me pénétrer.
Arnaud : Sinon quoi ? Tu vas faire quoi attachée ?
Moi : Je maudis ta bite. Si tu me pénètres, tu auras le pénis pourri, tu ne banderas plus jamais de toute ta vie. Je le jure sur la tête de tes enfants. Ose me pénétrer et tu verras. Dans mon village quand une femme maudit un homme, la malédiction se réalise aussitôt .
Je peux lire la peur dans ses yeux. Bravement, il se lève de sur moi et commence à tout casser dans la pièce.
Arnaud : Sorcière, vipère, démon, je te déteste, idiote !
Moi : Viens, baisons bébé mais tu auras la bite pourrie .
Arnaud : Va te faire foutre.
Il sort de la chambre après me laissant nue sur le lit . Mon Dieu , aidez-moi...!