GUERRE ENTRE SOEURS
CHAPITRE
À L'HÔPITAL
Qui a osé touché ma fille
- Adriana est transféré de toute urgence à l'hôpital après le coup reçu lors de sa tentative d'enlèvement
- Thomas tue les deux hommes responsable de l'état de sa fille
À l'hôpital, on peut voir Michaël et sa mère, visiblement très inquiets, déambulant dans les couloirs.
Docteur : Famille d'Adriana FONSESCA ?Angela : Oui, je suis sa belle-mère.
Michaël : Moi, son fiancé.
Docteur : La patiente va mieux, mais elle a une égratignure à la tête, car elle s'est cognée. Elle est actuellement sous sédatif en salle de réveil.
Michaël : Et le bébé ?
Docteur : Il va bien, mais nous ferons une échographie pour s'assurer de sa santé une fois qu'elle sera réveillée.
Angela : Pouvons-nous la voir ?
Docteur : Oui, suivez-moi.
Ils se dirigent vers sa chambre. Une fois à l'intérieur, en la voyant allongée, les yeux fermés et le front bandé, Michaël devient en colère et frappe le mur.
Michaël : Merde, tout ça c'est de ma faute.
Angela : Ne te sens pas coupable, mon fils, elle va bien et tu n'y es pour rien.
Michaël : Mais maman, j'ai reçu un message anonyme me mettant en garde de ne pas la laisser seule car elle était en danger.
Sa mère le prend dans ses bras.
Angela : Ça va aller.
Michaël : Maman, pour mon propre bien, je l'ai éloignée de moi, juste pour éviter de l'aimer. Je l'ai envoyée chez toi et voilà ce qui arrive.
Angela : Mon fils, peu importe si tu dois t'éloigner d'elle ou non, ce qui doit arriver arrivera car personne ne contrôle le destin.
Michaël : Mais maman, j'ai promis à Sarah de ne pas la remplacer par une autre.
Angela : Qui te parle de la remplacer ? Crois-tu qu'elle soit heureuse en voyant comment tu traites la mère de ton enfant ? Connaissant Sarah, elle aurait voulu te voir heureux et fonder ta famille...
Michaël : Mais...
Angela : Mon fils, dis-moi, cette petite ne te plaît même pas un petit peu ?
Michaël : Je ne sais pas. Juste que ces derniers temps, loin d'elle, elle m'a manqué. Ses plans pour me taquiner et ses jeux enfantins m'ont manqué et plusieurs fois j'ai voulu venir la chercher.
Angela : Mon fils, ramène-la chez toi et prends soin d'elle. Pour ce qui est de sa tentative d'enlèvement, nous irons voir la police.
Les deux continuent à discuter lorsque Adriana commence à se réveiller.
Adriana : Laissez-moi... me laisser partir. Dit-elle en se débattant dans son sommeil.
Michaël s'approche et s'assoit près d'elle.
Michaël : Calme-toi, je suis là ma belle, dit-il en lui caressant les cheveux.
Elle ouvre enfin les yeux et voit Michaël et sa belle-mère.
Adriana : Mi... Mich. Ils voulaient.. me
Michaël : Chut !! Je suis là ma chérie, tu es en sécurité.
Angela : C'est vrai ma chérie, tu veux de l'eau ?
Elle acquiesce et Angela lui donne à boire.
Angela : Mon fils, je vais informer le médecin de son réveil et lui chercher à manger.
Michaël : Merci maman. Quelques minutes plus tard, le médecin entre dans la chambre pour vérifier ses signes vitaux.
Médecin : La maman va bien, passons au bébé.
Michaël : D'accord. Il lui demande de l'accompagner dans la salle d'échographie.
Michaël la porte comme une princesse jusqu'à la salle.
Arrivée, il l'aide à s'allonger sur le lit et l'aide à remonter sa robe de chambre.
Le docteur s'assoit sur la chaise à côté d'elle, puis applique un gel sur son ventre, plus spécifiquement sur le bas ventre, avant de placer une machine. Les battements sont audibles.
Docteur : Ce que vous entendez là sont les battements du cœur de votre bébé qui se trouve là, dit-il en pointant un petit point sur l'écran devant eux.
Adriana et Michaël observent l'écran avec joie et des larmes aux yeux.
Michaël : Alors, c'est mon bébé, dit-il ému en fixant l'écran avec amour.
Docteur : Il semble en bonne santé d'après ce que je vois. Si tout se passe bien, nous pourrons voir son sexe.
Adriana : Je suis persuadée que c'est un petit prince, dit-elle, les yeux brillants.
Michaël : Non, plutôt une petite princesse comme sa mère.
Il lève les yeux vers elle et sourit.
Docteur : Vous souhaitez connaître son sexe ?
Adriana : Oui.
Docteur : Apparemment, il ne veut pas nous le montrer car il cache son sexe, ce bébé.
Michaël : Il est sûrement aussi têtu que sa mère.
Adriana : Oh, ce n'est pas vrai.
Docteur :Bon, je vous laisse. Le mois prochain, nous verrons s'il décide de montrer son sexe, dit-il avant de quitter la pièce.
Michaël s'approche de la jeune femme et lui nettoie le ventre avec un papier torchon, puis il la ramène dans l'autre chambre où il la fait coucher. Il reçoit un appel, sort pour répondre, et lorsqu'il revient, elle dormait déjà. Il s'assoit là pour la regarder dormir. Dans une propriété cachée dans la forêt de la Colombie, nous pouvons apercevoir les deux hommes ayant tenté d'enlever Adriana, ligotée sur une chaise. L'homme qui l'a sauvée se trouve dans un sous-sol. Il s'agit en réalité du garde Alexander qui est chargé de surveiller discrètement la jeune fille.
Alexander : Qui parmi vous a frappé la jeune fille ?
H1 : C'est moi.
Alexander : Qu'avait dit le patron ?
H2 : De ne pas la toucher.
Alexander : Alors n'attendez pas de lui de la clémence, dit-il en sortant de la cave.
Il revient plus tard accompagné d'un homme masqué qui s'installe en face des deux hommes.L'homme masqué est en fait Thomas, mais comme ses hommes n'ont pas accès à son visage, il le cache.
Thomas : QUI A OSÉ TOUCHER MA FILLE crie-t-il.
H1 : Moi, patron
Thomas : Qu'est-ce que je vous avais dit ?
H2 : De ne pas la toucher ne serait-ce qu'un instant de sa vie.
Thomas : Et vous, qu'avez-vous fait ?
H1 : Pardonnez-nous, patr…
Il n'a même pas le temps de finir sa phrase avant de recevoir une balle entre les deux yeux. L'autre homme est terrifié.
H2 : Moi, je n'y su..
Il est également abattu d'une balle en pleine tête.
Thomas : Débarrassez-moi de leurs corps et dites-moi comment va la petite. J'espère que Michaël a compris le message.
Oui, tout cela a été planifié pour montrer à Michaël l'importance de la situation. Le gouverneur a découvert que sa fille vivait depuis quelques jours chez sa belle-mère, ce qui compromet sa sécurité. Son ennemi pourrait à tout moment passer à l'acte en menaçant de faire d'Adriana une prostituée après l'avoir enlevée, simplement pour se venger de Thomas suite à une vieille histoire qui ne concerne pas les enfants.Avec ce plan, Thomas espère que Michaël prendra conscience du danger imminent pour la petite.
De retour à l'hôpital, Adriana se réveille. Pendant son sommeil, sa belle-mère est revenue avec de la nourriture mais est repartie en la voyant dormir, laissant le plat derrière elle.
Michaël : Tu as bien dormi ?
Adriana : Oui, et maintenant j'ai faim .
Michaël : Tu es insatiable, on dirait.
Adriana : C'est ton bébé qui a faim, pas moi.
Michaël : Arrête de mentir sur ma princesse.
Adriana : Tu prétends que c'est une fille, mais c'est un garçon.
Michaël : Une fille.
Adriana : Non.
Michaël : Si.
Adriana : Mais non.
Michaël : Mais si.
Adriana : Bon, j'abandonne, j'ai faim.
Michaël : J'arrive, dit-il en se dirigeant vers la table où est posé son repas.
Il revient et s'assoit pour la nourrir.Il commence à lui donner à manger.
Michaël : Allez, ouvre la bouche, madame.
Adriana : J'ai déjà assez mangé.
Michaël : Si tu oses dire que tu as faim dans dix minutes, je vais te couper la parole.
Adriana : *Sniff* méchant papa.
Michaël : Tu ne te lasses jamais de pleurer ?
Adriana : Non, jamais Monsieur.
Il s'approche d'elle et l'embrasse passionnément, à quoi elle répond avant de prendre conscience.
Michaël : Euh, ce n'est pas pour toi mais pour mon bébé qui voulait.
Elle voulait répondre, mais le Dr intervient pour les libérer.
Michaël : Bon, mets tes vêtements, nous allons partir. Je vais régler la facture de l'hôpital.
Il sort pour régler la facture pendant qu'elle s'habille et revient plus tard pour la trouver assise sur le lit.
Michaël : Allez, ma puce, partons.
Adriana : Soulève-moi d'abord.
Michaël : Qui t'a dit que j'allais te laisser marcher, petite gamine ?
Il la soulève puis sort de la clinique. Adriana n'arrête pas de mordre son cou.
Michaël : Arrête, la folle, tu me fais mal.
Adriana : Je ne veux pas, je suis un vampire, dit-elle en croquant son cou cette fois avec sensualité. Il frémit légèrement...!