Littérature > Jeune adulte

Chapitre 7

La bonne lecture nourrit l'âme.

15 août 2024 - 7 Minutes

Arthur, cet homme mystérieux 

En soirée, je m’étais rendue au boulot. Arrivée en salle, nous n’étions que dix femmes sur quarante. Elles se posaient des questions sur les autres.

Moi seule connaissais la raison de leur absence. Elles avaient déjà été vendues.

Tout à coup, notre coach entra avec dix autres femmes parmi, des gamines. Elles venaient nous les présenter car elles devaient travailler avec nous.

J'avais de la peine. Elles ne savaient pas ce qui les attendait. Ensuite, elle repartit avec elles.

Comme d'habitude, on venait nous chercher une à une. Je me voyais déjà vivre un enfer cette soirée-là. Le chauffeur du Boss vint me chercher.

Fut ma surprise lorsqu’il gara encore devant cette immense maison. Il me laissa à l’intérieur et s'en alla.

Je le vis avancer vers moi d’un air très sérieux et me tendit un verre de whisky.

Lorsqu’il avait dit qu’on se verrait plus tôt, je ne pouvais pas imaginer que ça devrait être en soirée.

ARTHUR : Relaxez-vous Morgana. Des nouvelles de votre amie ?

MORGANA : Pas du tout.

ARTHUR : Vous allez me donner toutes les informations sur elle ainsi que celles qu'elle vous a données.

MORGANA : Pourquoi ?

ARTHUR : Pour la retrouver.

MORGANA : euh…

ARTHUR : Vous doutez de moi ?

MORGANA : Bien-sûr. Je ne sais absolument rien de vous. Vous passez votre temps à me poser des questions. Qui êtes-vous ?

ARTHUR : Ça n'a pas d’importance.

MORGANA : Pour moi si. Il m’avait fixé puis il s’était rendu je ne savais où.

J’étais restée au salon pendant près 1h de temps. Je suis de nature très curieuse donc je me mis à observer sa demeure.

Je touchais à tout ce que je voyais et je remarquai spécialement des tableaux d’une femme, très belle sur des tableaux soit accrochés au mur soit sur les étagères.

Je continuais mon chemin en visitant des pièces. J’étais tombée sur des bibliothèques, une salle de jeu…

J’étais surprise de voir une salle où il y'avait pleins d'armes, des photos de plusieurs femmes et hommes cochés sur des tableaux et d’autres ne l’étaient pas.

Je reconnus la photo de Monsieur LINKE et de celui de Jason. Je pris la photo de Jason en me demandant bien pourquoi elle était là ?

ARTHUR : Que faites-vous là ?

MORGANA : Pourquoi vous avez la photo de mon compagnon ?

ARTHUR : Jason KINKE est votre compagnon ? Haha ça c’est une surprise.

MORGANA : Répondez-moi.

ARTHUR : Je ne vous dois aucune explication. Sortez avant que je ne me mette en colère.

Je sortis en vitesse. Il ne m'avait encore rien fait donc je ne voulais pas qu'il s’énerve mais je voulais vraiment savoir ce qu’il faisait avec cette photo.

On se rendait ensemble au salon lorsqu’il me tint le bras. Nos regards se croisèrent.

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Dans son regard, je ne voyais pas un homme mauvais. Ensuite, il me laissa le bras en s'excusant.

J'insistai sur ma question mais je ne reçus aucune réponse.

MORGANA : Et qui est ce sur ces tableaux ? Demandais-je.

ARTHUR : Vous êtes trop curieuse.

MORGANA : Normal puisque je ne vous connais pas. Vous cachez tellement de choses.

Son téléphone sonna et il décrocha. Il avait juste dit : « merci bien » puis il avait raccroché.

ARTHUR : Votre amie Frida a été retrouvée. Le plus difficile est de la sortie de là.

MORGANA : Comment connaissez-vous son prénom et comment avez-vous fait pour la retrouver ?

ARTHUR : Vous ne vous fatiguez jamais des questions ? Bref… vous allez rester ici. Si vous avez besoin de quelque chose, faites signe à mon garde qui restera avec vous.

MORAGANA : Non. ARTHUR : Non quoi ?

MORGANA : Je viens avec vous. Je veux voir mon amie.

ARTHUR : Écoutez, ce n'est pas un jeu. Vous allez rester ici.

Il partit sans même plus m’écouter. Le gardien ouvrit le portail pour laisser le véhicule de son patron traversé.

Le garde était au téléphone, j'en avais profité pour sortir en courant vers la voiture. Je m’étais placée devant.

ARTHUR : Mais cette femme est folle ? Dégagez de là avait-il dit en sortant de la voiture.

MORGANA : Amenez-moi avec vous. LE GARDE : Monsieur excusez-moi. Je rentre avec elle.

MORGANA : Non ne me touchez pas.

Il voulut m’attraper mais je courus et j'ouvris la portière du véhicule pour m'y réfugier.

Je vis Arthur et son garde causés puis il vint dans la voiture et ferma la portière.

ARTHUR : Démarre lança-t-il à son chauffeur. On resta silencieux puis je lui avais demandé

MORGANA : Où allons-nous ?

ARTHUR : …

MORGANA : Je vous parle.

ARTHUR : Vous pouvez la fermer ? Avait-il dit en me fixant énervé.

Je restai calme jusqu’à ce qu'on arrive dans un lieu sombre. Le chauffeur gara. Arthur enleva sa veste et prit une arme et des balles.

Je le regardais sans rien dire. Le chauffeur qu’il appelait Noé fit la même chose mais Arthur lui demanda de rester avec moi.

NOÉ : Mais Monsieur aller seul est trop risqué.

ARTHUR : Je ne peux faire autrement. Rien ne doit lui arriver donc prend soin d'elle. Il sortit de la voiture. Je sortis aussi.

ARTHUR : Ah là, n'essayez même pas de me suivre.

MORGANA : Soyez prudent.

Il partit en vitesse. Le silence régna dans le véhicule.

Noé regardait de gauche à droite puis il sorti et je me retrouvais seule là avec des bruits des hiboux et autres…

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la peur m'avait envahi. Je sortis. Je ne vis personne. Il m'avait laissé seule.

Il était hors de question que je reste là. Je pris la direction qu’Arthur avait prise. Il y'avait un chemin.

Je le suivis jusqu’à ce que je tombe sur une petite porte qui était caché par les herbes.

J'entrai. Je descendis les escaliers en priant de ne pas faire de mauvaises rencontres. Dans tout ça, j’étais pieds nues.

Mes talons faisaient trop de bruits donc je les avais enlevés.

Je suivis des voix dans une pièce. Des femmes hurlaient. Je m’étais cachée car ceux qui étaient à l’intérieur sortaient.

Deux hommes bien costauds avec des armes. J'avais attendu qu'ils s'éloignent avant d'entrer.

Les pauvres femmes étaient attachées. Je les avais aidé et je les avais demandé de suivre le chemin jusqu’à la voiture et d'attendre.

Elles étaient trois. Elles partirent en silence. Cet endroit était un vrai labyrinthe.

Je vis une porte, je l’ouvris. Je me retrouvai dans une belle et immense demeure.

Ce que j'avais trouvé bizarre est qu'il y’avait personne.

Je suivis une voix et je me cachai derrière une armoire. Je jetai un coup d'œil, je revis la fille.

Elle était au téléphone et prit place sur le sofa face à l'armoire. Je l'observais car son visage m’était familier.

Elle mit la télévision en jetant son regard vers l'armoire. Heureusement, je m’étais vite rangée, bref…

C’est ce que j'avais cru. Elle chantait à hauteur voix.

Puis, je ne suivis plus sa voix. Je voulus regarder si elle était partie, je me retrouvai face à une arme.

--- Sortez de là. Qui êtes-vous ? Me demanda-t-elle

MORGANA : Ne jouez pas avec vous risquez de vous blesser.

--- Je sais très bien me servir d'une arme. Attendez, c’est vous que j'ai vu sur la photo du partenaire de mon père.

Elle voulut encore parler. Je vis Arthur surgir derrière elle et arracha son arme.

ARTHUR : Les enfants ne jouent pas avec des choses dangereuses.

--- Dans deux jours, je serai majeure disait-elle avec fierté.

ARTHUR : Tu n’auras que 18 ans. Tu attendras 21 ans pour ça.

--- Je m'en fou. Je ne suis pas un enfant. Rendez-moi mon arme ou je cris.

MORGANA : Faites quelque choses.

ARTHUR : Que voulez-vous que je fasse ? Je ne frappe pas sur les femmes encore moins des enfants. 

--- Papa ! Papa ! Elle se mit à hurler. Le premier réflexe que j'eus, était de lui donner un coup qui l'avait mis au sol.

ARTHUR : Voilà ! Bravo. On repassa vers la porte que j'avais prise.

Je lui demandai Frida mais il ne me répondit pas. J'insistai. Tout ce qu'il m'avait dit c’était de courir.

En sortant, nous étions tombés sur les deux hommes costauds.

Arthur se battait avec un pendant que l’autre m'avait attrapé et m'avait éloigné.

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Malgré mes petits coups, il ne me laissait pas. Il m'avait donné un coup qui me fit saigner. Il baissa son pantalon tout en ricanant.

Il avait bondit sur moi tel un fauve et je suivis un grand bruit. Il arrêta de bouger.

ARTHUR : Levez-vous. Je le fis en tremblant.

J’étais déjà en larme. J'ai un mauvais souvenir concernant le viol. Toute petite déjà, j’avais été confrontée à ce fléau.

En chemin, j'avais de la peine à marcher. Arthur s’arrêta et rangea son arme. Il me demanda de monter sur son dos.

J'exécutai comme une gamine qui écoutait son père. Je me sentais bien et en sécurité sur son dos.

Malgré le combat, il sentait toujours aussi bon. Je m'oubliai et déposa ma tête sur sa nuque.

ARTHUR : Ne dormez pas. Heureusement que vous êtes légère.

MORGANA : Je n'avais pas l'intention de dormir. On arriva où la voiture était garé. Noé était là.

Je descendis de son dos tout en le remerciant. La portière s'ouvrit, je vis Frida et les trois autres femmes.

Mon amie et moi, nous prîmes dans les bras en pleurant.

FRIDA : Tes amis m'ont sauvé Morgana.

MORGANA : Merci Arthur. Merci Noé.

ARTHUR : Arrête de nous remercier. Les quatre doivent s'en aller d’ici.

MORGANA : Comment ça

ARTHUR : On doit les mettre en sécurité. Dites au-revoir à votre amie.

Frida m’avait dit qu'on l'avait kidnappé pour m'attirer car l'homme qui l'avait acheté me voulait et savait que nous étions amies.

Elle m'a aussi parlé de la fille. Elle suivait les traces de son père et était très dangereuse. Je lui avais demandé si elle avait eu à voir Jason.

FRIDA : Non. Pourquoi ?

MORGANA : Il a disparu ?

FRIDA : Seigneur !

ARTHUR : Noé, amène-les. Dès qu'elles quittent le pays, fait moi signe.

NOÉ : Sans soucis Monsieur.

Elles partirent avec Noé dans la voiture. Arthur et moi on marcha à pieds jusqu’en route.

Malheureusement pour nous, on n’avait trouvé aucune voiture. Fatiguée, il m'avait encore porté sur son dos.

On s'était abrité sous un grand arbre. Il faisait frais. Il m’avait recouvert de sa veste.

Tellement j'avais sommeil que je m'étais écroulée dans ses bras.

A suivre...

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