Littérature > Romance

GUERRE ENTRE SOEURS

14 août 2024 - 7 Minutes

CHAPITRE 14

Premier baiser ! 

Je t'aime putain, ne me laisse pas.

  1. Le père d'Adriana mène une double vie .
  2. Michaël est fatiguée des caprices d'Adriana qui fait exprès de l'énerver 
  3. Julie en venant rendre visite à son amoureux Delrick,le surprend au lit avec une autre, elle se retourne en catastrophe et glisse dans les escaliers
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Adriana : Non, il ne veut pas, dit-elle timidement en reculant.
Michaël : Si, il me l'a dit , dit-il en la coinçant dans le mur.
Elle ferme les yeux en tremblant, il ne peut s’empêcher de la contempler et de détailler chaque partie de son visage. Il s'approche de son oreille pour lui susurrer ceci:
Michaël : La prochaine fois que tu m'enmerdes, le bébé aura droit à mes spermatozoïdes. Maintenant, ouvre les yeux et va manger ton dîner , dit-il dans son oreille.
Elle ouvre les yeux, le repousse, puis court vers sa chambre après l'avoir traité d'imbécile.
Il sourit en la voyant ainsi, c'est la première fois qu’il sourit depuis la mort de sa défunte fiancée, qu’il considérait comme sa femme. La seule qu’il aime. Il retourne devant son film pendant que la jeune femme était collée contre sa porte, le cœur battant fortement.
Adriana : Non, mais il est fou cet homme. Jamais plus il va me toucher. Je dois changer de stratégie.
De l’autre côté,
Dans la chambre du gouverneur, nous voyons celui-ci tenant la photo de sa fille en train de lui parler. 
           ****THOMAS FONSESCA****
Je suis Thomas, le gouverneur de ce pays, avec une femme que j'aime et 5 enfants. Vous saurez pourquoi j'ai cinq enfants. En réalité, j'ai une double vie ; légalement et aux yeux du peuple, je suis un bon gouverneur, mais en réalité, je suis le narco-trafiquant le plus recherché de la Colombie. Ce n'était pas mon choix, j'ai hérité de cette situation de mon défunt père, qui lui-même l'avait héritée de mon grand-père. Pour fuir cette réalité, j'ai voulu devenir gouverneur, mais après la mort de mon père, j'ai dû prendre sa place. Ma fille a grandi dans un environnement de drogue car sa mère a refusé d'avorter. Aujourd'hui, elle est surnommée la charmante fille impliquée dans le trafic de drogue. À 23 ans, elle aurait déjà pris la vie de plus de 100 personnes. Je ne suis pas fier de cela, mais bon. Certains pourraient dire que je suis un mauvais père, surtout en ce qui concerne ma plus jeune fille, Adriana, mais ce n'est pas le cas. J'avais mes raisons pour l'avoir mise à la porte, c'était pour qu'elle soit avec Michaël. Ce jeune homme est capable de protéger ma fille des individus qui cherchent à l'exploiter dans le trafic de femmes. Il ne permettra pas que la mère de son autre enfant subisse le même sort tragique que sa première femme. En réalité, j'étais au courant de la soirée où ma fille a menti à sa mère pour y assister. Elle est toujours accompagnée pour sa protection en dehors de ses gardes. Ce soir-là, la personne chargée de la surveiller m'a informé qu'elle avait fini par aller au lit avec ce jeune homme sous l'effet de l'alcool, car il était présent incognito à la fête. Suite à cet incident, j'ai engagé un détective privé pour rassembler des informations sur cet homme. C'est ainsi que j'ai découvert comment il avait perdu sa femme sous ses yeux, impuissant, et comment l'affaire avait été étouffée au sein de la communauté. Mon intention était de la forcer à se marier avec lui après l'avoir enlevé et menacé, mais le destin en a décidé autrement et cette nuit a été couronnée de succès, bien que je ne sois pas enchanté qu'elle accouche à l'âge de 20 ans, car ma fille reste une enfant dans l'âme, surtout qu'elle ne sortait pas beaucoup. Elle me manque énormément. Ma femme ignore tout de ma double vie, mais elle est au courant de la menace concernant la petite.
 Moi : Ma chérie, tu me manques tellement. Sache que tout ce que je fais, c'est pour ton bien dis-je en caressant sa photo. 
J'aime mes enfants, même Yvonne, malgré tout ce qu'elle est. Ils sont tous égaux à mes yeux. J'étais là lorsque j'ai reçu un appel de mon bras droit. Je suis sûr que cette fille a encore fait des siennes. 
Moi : Allô ?
Voix : Bosse, la petite patronne a de sérieux problèmes et la police est à sa poursuite. 
Moi : Comment ça ??
…… : Elle a tué le fils du président de la Corée du Nord et actuellement nous avons changé de propriété pour éviter d’être pris. Elle est en sécurité mais vous devriez venir lui parler pour qu’elle se calme car elle risque de compromettre nos cargaisons avec ses bêtises.
Moi : Bon, je viendrai dans une semaine. D'ici là, maintiens-la sur place et dis-lui pour mon arrivée, dis-je en raccrochant. 
Qu’est-ce que je disais, hein.

Retournons chez Michaël où nous voyons celui-ci dans son lit, prêt à se coucher, lorsque madame problème vient frapper à la porte. Il se lève pour ouvrir.
Michaël : QUE VEUX-TU ENCORE crie-t-il en ouvrant la porte.
Adriana : Je veux aller chez mon frère, il me manque. Amène-moi le voir.
Michaël : Merde, c’est fini dit-il en marchant à la hâte, où il prend la valise de la jeune femme et vient la trainer de force pour l’envoyer chez son frère car il en a marre d’elle. C’est ainsi qu’il démarre sa voiture en pyjama pour amener la mère de son enfant chez son frère. Arrivée, il sonne mais aucune réponse.

Devant l’appartement de Delrick, Michaël sonnait toujours mais pas de réponse. Une voisine de l'appartement d'en face les informe que Delrick n'est pas là pour le moment. Michaël ressort avec elle car il ne pouvait pas la laisser seule devant l'appartement. 
Adriana : Je vais rester ici, tu peux rentrer chez toi, à dieu. 
Michaël : Tu crois vraiment que je vais te laisser ici avec l'orage qui se prépare, tu veux attraper froid ??
Adriana : Ça fait rien, au moins je vais me débarrasser de toi, dit-elle d'un ton sec. 
Ils sortent ensemble de là puis montent dans la voiture pour se rendre chez lui. Dans la voiture, un silence pesant règne. Arrivés chez lui, il souhaite monter dans sa chambre lorsque Adriana l'arrête par le bras.
Adriana : Tu veux bien me caresser le ventre s'il te plaît pour le bébé.
Michaël : D'accord dit-il en la portant jusqu'à sa chambre.
Il la met au lit puis s'assoit à côté d'elle avant de glisser sa main sous son haut pour caresser son joli petit ventre arrondi. À son contact, la jeune femme frémit et ferme les yeux. Il continue de caresser son ventre, appréciant le plaisir ressenti, se remémorant comment il le faisait déjà avec Sarah. Il pense également à l'arrivée imminente d'un autre bébé et se promet de le protéger, ainsi que sa mère, jusqu'à la naissance, même si celle-ci peut être difficile. Il a compris que la mère agissait ainsi pour qu'il la renvoie chez elle, car elle ne souhaite pas vivre avec lui. À un moment donné, il tourne la tête et croise le regard de la jeune femme, ses yeux sont attirés par ses lèvres pulpeuses et roses. Il s'avance pour l'embrasser passionnément, cherchant à explorer sa bouche avec sa langue. Le baiser devient sensuel et langoureux, leurs langues dansent ensemble et leurs dents se heurtent parfois. Il continue de caresser son ventre avec passion pendant qu'ils s'embrassent fougueusement. Il savoure chaque instant, sucant sa lèvre inférieure comme un bonbon. Mais elle met fin au baiser, essoufflée, l'interrogeant sur son geste. Il prend alors conscience de son erreur.
Adriana : Pourquoi as-tu fait ça ?
Il décide de jouer à son jeu également.  
Michaël : Quoi déjà ?
Adriana : Tu m’as embrassée sans ma permission.
Michaël : Mais le bébé le voulait.
Adriana : C’est faux, sinon il m'aurait dit.
Michaël : Lorsque je te caressais le ventre, il me l’a dit, donc je l’ai fait.
Adriana : Menteur, sors de ma chambre.
Michaël : Non, mon bébé veut que je reste ici.
Adriana : Non, sors d’ici, il ne veut plus te voir ! dit-elle en criant.  
Il sort de la chambre, énervé mais fier de lui, car il sait comment la tenir éloignée de lui. 

*Le lendemain*
Julie se prépare à aller chez Delrick. Elle attache ses cheveux en queue de cheval, se maquille légèrement, enfile une robe verte claire et des hauts talons blancs, puis prend son petit sac. Descendant à la cuisine, elle trouve ses parents. Elle embrasse d'abord son père chéri, puis sa mère. 
Julie : Hum, ça sent bon ici, miam miam.
Rebecca : Tu vas où aujourd'hui, samedi ?
Julie : Je vais chez mon amie, dit-elle la bouche pleine.
Moustapha : Et sa grossesse, comment se déroule-t-elle ?
Julie : À merveille, mon papa d'amour.
Rebecca : Elle ne vient plus trop ici, pourquoi ?
Julie : Elle prend tout son temps à provoquer son futur mari, donc..
Moustapha : Elle ne l'embête pas oh , ce sont les caprices de grossesse huh.
Julie : J'aimerais te croire, mon papounet, mais la connaissant, non. Je suis sûre qu'elle le fait exprès.
Moustapha : Sérieusement, ta mère m'a montré plusieurs couleurs lors de sa grossesse. Je pesais 70 kilos avant qu'elle ne tombe enceinte, mais avant l'accouchement, j'ai perdu 25 kilos. Donc, ne joue pas avec une femme enceinte. C'est pour cela que j'ai refusé qu'elle ait un autre enfant.
Julie éclate de rire . Après le petit déjeuner, elle quitte la maison et se rend chez Delrick . En arrivant devant son appartement, elle découvre la porte ouverte. En l'absence de Delrick dans le salon, elle décide d'aller voir dans sa chambre. À sa grande surprise, elle le trouve avec une jeune femme en train de s'embrasser dans le lit. Prise de colère, elle les sépare avant de s'en prendre violemment à la fille. Delrick intervient pour les séparer, mais elle le repousse. 
Julie s'écrie :Ne me touche pas, je te déteste. Tu n'es qu'un imbécile. Je vais tout faire pour t'oublier, pauvre con, dit-elle en larmes. 
Elle quitte la chambre en courant et, par inadvertance, tombe dans les escaliers à cause d'un faux pas, roulant jusqu'au sol. Delrick, qui la suivait en courant, crie de douleur en la voyant ainsi. Il se précipite vers elle, la soulève dans ses bras .
Delrick : Mon amour, s'il te plaît, reste avec moi. Je suis désolé. Bébé, ouvre tes yeux, s'il te plaît. Je t'aime, putain.