AMOUREUSE DE MON BOURREAU
CHAPITRE 11
C'EST LA VIE D'UN ÊTRE HUMAIN QUE TU AS ARRACHÉE
Ne pose plus tes sales mains sur moi, idiote.
*** Clarisse Moving
Je ne parviens pas à croire qu'il l'a tué, je le sais. Pourquoi lui avoir parlé de lui ? Si j'avais gardé le silence, peut-être serait-il encore en vie. Je suis tombée amoureuse d'un criminel, pourquoi ? Je ne savais pas qu'il était ainsi. Mon Dieu, pauvre Lucas, je m'en veux tellement. Je sais qu'il m'a fait du mal, mais je n'arrive pas à me le pardonner qu'il soit mort par ma faute .
Bil : Ne me dis pas que tu continues de pleurer pour lui ?
Moi ( criant ): BON SANG, C'EST LA VIE D'UN ÊTRE HUMAIN QUE TU AS ARRACHÉE, MERDE.
Bil ( me fixant ): Depuis une semaine tu continues de pleurer pour lui, si je comprends bien, tu as adoré ce qu'il t'a fait non ?
Moi : NE ME RÉPÈTE JAMAIS ÇA. Je suis juste ....
Bil (me coupant): Il n'y a que la vérité qui blesse. Tu as adoré. Tu sais quoi ? Je regrette de t'avoir vengée puisque tu aimes être traitée comme il l'avait fait. Tu as adoré te faire violer non ?
Je lui assène une belle gifle qu'il me rembourse immédiatement.
Moi : Tu m'as giflée ?
Bil : Ne pose plus tes sales mains sur moi, idiote.
Il quitte la maison, je suis anéantie. Je ne sais pas pourquoi je suis malheureuse. Je devrais être heureuse, non ? Et puis, il a raison, il m'a fait du mal et moi, j'éprouve de la compassion pour lui. Je vais prendre une douche, puis cuisiner. Désormais, je vais oublier le passé, me concentrer sur Bil et mon frère. Bil a raison, je ne devrais pas me sentir coupable puisque j'ai été juste venger . Plusieurs minutes plus tard, termine de faire la cuisine, je l'attends pendant des heures avant qu'il ne rentre ivre.
Moi : Bil, tu...
Bil : Ne me touche pas toi .
Moi( me rapprochant ): Mon amour, je suis désolée.
Bil (s'éloignant) : C'est moi qui suis désolé d'avoir tué ton violeur.Je voulais le toucher, mais il a repoussé ma main et commence à monter l'escalier en dandinant, manquant de tomber. Je suis allée ranger le dîner et lorsque je suis allée dans la chambre, il était couché, profondément endormi. J'ai enlevé ses chaussures, sa chemise et son pantalon, puis je me suis couchée près de lui en larmes. Je ne sais pas combien d'heures j'ai passées à pleurer avant que le sommeil ne m'emporte. Je me suis réveillée en sentant une caresse sur mon visage. Quand j'ai ouvert les yeux, il a quitté le lit.Moi : Mon amour, je suis désolée pour hier . Je n'aurais pas dû me plaindre.
Bil : ...
Moi : Frappe-moi, gronde-moi, mais ne me coupe pas la parole, s'il te plaît, mon amour.
Il est entré sous la douche sans me regarder dans les yeux, puis est ressorti pour aller dans le dressing. Il est revenu habillé . Il a pris son téléphone, est sorti de la chambre sans me parler. Je ne pleurerai plus. Je vais prendre une douche, enfiler une robe bleue et des talons, attacher mes cheveux en chignon, prendre mon sac et sortir. Le gardien a tenté de m'empêcher de sortir, mais je l'ai menacé . Je suis allée dans l'entreprise de mon frère où j'ai passé la journée . Ensuite, le soir pour oublier, je suis allée dans ma boîte préférée, où devinez qui j'ai vu ? Bil en train de parler à une fille. Je me suis approchée d'eux.Moi : Salut.
Bil : Que fais-tu ici ??
Moi : C'est qui, elle ?
Bil : Ça ne te regarde pas
J’attrape les cheveux de la fille, mais Bil m’attrape et dégage ma main d'elle puis me lance un regard assassin.
La fille : mais c’est qui elle ??
Bil : personne, ma chérie.
Moi (accusant le coup): désolé , de vous avoir dérangé.
Je refoule mes larmes, puis je quitte devant eux. Je vais me saouler la gueule, ensuite je monte sur la piste de danse et je me déhanche comme je le veux . Un homme vient se coller à moi.
L’homme : vous êtes belle, jeune demoiselle.
Je regarde Bil qui détourne tout de suite le regard pour se concentrer sur la fille avec qui il était . Je me dégage de l'homme, je ne vais pas jouer le même jeu que lui.
Moi : merci, mais il faut que je rentre.
L’homme : allez bébé, viens, nous n'avons pas encore fini.
Moi : non, merci.
Je descends, et sors du bar pour prendre ma voiture et rentrer chez dans l'ancienne maison que j'habitais avec mon frère. J'entre dans sa chambre en ressentant son absence.
Moi : grand frère, tu me manques tellement .Il faudrait que je trouve un moyen de retourner au Ghana mais comment si je n'ai pas mon passeport.
Je me couche dans son lit et dors. Le matin, je me réveille, rentre dans ma chambre pour prendre une douche, vais dans la cuisine pour préparer un thé, et viens m'installer au salon pour lire un bouquin. La porte s'ouvre soudainement sur Bil , il transpire, mais qu'est-ce qui lui arrive ?
Bil : MERDE, TU POUVAIS PAS ME DIRE QUE TU VENAIS ICI ? MERDE J'AI FAILLI MOURIR HIER EN TE CHERCHANT.
Moi : …
Bil : je te parle bon sang
Moi : …..
Bil : CLARISSE MOVING JE TE PARLES
Moi : …..
Bil : Clarisse je te parles non tu vas me répondre
Moi : Bil stp j’ai mal à la tête
Je me lève pour partir mais il me pousse dans le sofa
Bil : Dis-moi tu es partie hier avec l'homme non ? tu l’as ramené ici? Il t’a baisé n'est-ce pas ??
Moi : je ne suis pas comme toi ok ? Maintenant dégage d'ici.
Bil : Ce n'était pas ma copine mais plutôt ma cousine en ce qui concerne la fille d'hier.
Moi : ce n'est pas mon problème
Il s’assoit sur moi en califourchon mais il fait quoi ? Il commence à m’embrasser, je lui donne accès à ma langue, nous nous embrassons un moment avant que je lui morde la bouche
Moi : sors de chez moi
- Lucas a été tué par Bil pour avoir violé Clarisse
- Clarisse ayant appris la mort de Lucas tué par Bil son fiancé est remontée contre lui
- Mira est chassé de la maison de ses beaux-parents qui sont fatigués de ses capr
Bil : S'il te plaît, pardonne-moi ma chérie. Juste que je n'ai....
Je me lève dans l'intention de partir rejoindre ma chambre sans l'écouter, mais il me rattrape et me plaque contre le mur, me fixant droit dans les yeux. En trois gestes , je crie en le sentant en moi, il me prend contre le mur.
Bil : Tu m'appartiens , mon amour, je t'aime. Ne l'oublie jamais et ce Lucas a eu ce qu'il méritait c'est tout .
Nous nous embrassons pendant qu'il me prend, ensuite nous reprenons nos douches .
***Dylan Smith
Je suis dans la chambre quand ma copine rentre avec de la nourriture à la main, toujours en train de parler.
Moi : C'est quoi encore ça que tu manges ?
Véro : Du tapioca, mon amour.
Depuis que Junior le lui a fait découvrir, elle ne peut plus s'en passer. Parfois, je vais me promener dans les rues d'Accra pour en chercher pour elle sinon c'est la guerre .
Véro : Avec de l'arachide, c'est encore meilleur.
Elle s'assied à côté de moi, je prends la cuillère pour goûter aussi, mais elle me tape sur la main.
Moi : Aïe, mais ça ne va pas non ?
Véro : Ne touche pas, ce n'est pas suffisant pour moi déjà et tu veux encore prendre ça.
Je la regarde et je ne la reconnais plus.
Véro : mon amour
Moi : oui mon cœur , il se passe quoi?
Véro : qui s'occupera de la garde de notre fille les nuits après sa naissance ?
Moi : nous deux bébé, je t'aiderai ne t'inquiètes pas.
Véro :Tu ne pouvais pas dire : "moi mon cœur"
Moi : Oh je ne veux pas, je sais que l'enfant sera aussi capricieux que toi donc non
Véro : j'ai porté la grossesse nuit et jour, alors s'il te plaît, prends en charge la responsabilité de te réveiller chaque nuit pour la calmer si elle pleure , espèce de paresseux .
Moi : D'accord, je m'occuperai de la garde, madame Smith .
Véro : Merci, mon chéri, je t'aime
Je l'embrasse puis je me couche pour la regarder . Et pour information j'ai décidé d'aller voir mon père demain pour arranger les choses entre nous .
~ MAISON FAMILIALE MOREY~
Diana : C'est décidé Mira, tu iras chez ton mari aujourd'hui même.
Mira : Vraiment ?
Diana : Oui, tu nous as vraiment compliqué la vie ces trois derniers jours avec tes caprices de grossesse et en plus de tes enfants sont aussi des cas .
Donald : Voici ta valise madame. Tu ne peux pas partir maintenant. Nous sommes fatigués de toi Mira, c'est quoi le problème ?
Mira : Hein, fatigués de moi... !