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GUERRE ENTRE SOEURS

10 août 2024 - 6 Minutes

CHAPITRE 12 : Elle me fait chier !! 

S'il pense se débarrasser de moi c'est qu'il se trompe lourdement.

****Adriana Fonsesca **""Il se comporte de manière autocratique en perturbant ma vie. Tout d'abord, il m'a privée de ma virginité sans consentement, et maintenant il envisage de se marier avec moi. La seule chose positive dans toute cette situation est ce bébé, car même si je n'en voulais pas au début, maintenant je le désire car je sens qu'il m'entend quand je lui parle dans mon ventre. Je dois me séparer du père de l'enfant, car je suis convaincue que je peux élever mon enfant seule sans lui. Même s'il est attirant physiquement, il ne m'inspire rien, surtout après m'avoir insultée. Je viens de le réveiller pour lui indiquer que j'ai faim. Au départ, c'était juste pour l'embêter, mais en réalité, j'ai vraiment faim maintenant. Je vais me rendre à la cuisine pour voir ce qu'il prépare. Quand je suis arrivée, je l'ai vu de dos en train de découper des sandwichs en triangles, je suis surprise par sa rapidité.
Je suis inspirée par une autre façon de le contrarier.
Il se retourne et je réalise qu'il est en réalité torse nu. Son corps est bien bâti et ses pectoraux sont magnifiques, mais qu'est-ce que je raconte, même moi ? Je crois qu'il s'appelle Michaël Unanov. J'ai fait des recherches sur lui et j'ai appris qu'il a perdu sa femme de manière tragique. Ça me fait mal et mes larmes commencent à couler sans que je le réalise. Fichues hormones.
Michaël : Arrête de pleurer maintenant, c'est bon. Tiens, voici tes sandwichs.
Moi : Merci, dis-je en essuyant mes larmes.
Il ouvre le réfrigérateur pour me donner un verre d'eau et un verre de jus.
Il s'apprête à partir lorsque je l'arrête pour le taquiner un peu. Ce jeu commence à me plaire.
Michaël : Tu veux quoi encore, hein ?
Moi : Oh, du calme. Mais tu pourrais me nourrir toi-même avec tes mains.
Michaël : Quoi ? Non, mais tu te fiches de moi ! dit-il en colère.
J'ai presque envie d'éclater de rire en voyant son expression faciale.
Moi : S'il te plaît, c'est ainsi que Delrick me nourrissait, expliquai-je.
Michaël : Je ne suis pas ton frère, alors débrouille-toi. Quel est le problème au juste, dit-il en partant.
Moi : Je vais dire à mon frère que tu me maltraites et...
Il s'arrête brusquement et réfléchit avant de dire :
Michaël : C'EST BON, APPROCHE.
Je m'approche timidement de lui, impressionnée par le regard assassin qu'il me lance.
Une fois près de lui, il m'entraîne près de la table à manger et me soulève comme si je ne pesais rien, pour me poser dessus.
Moi : Tu vas casser la table j...
Michaël : Tu ne pèses rien, c'est toi qui croit que la table va casser. Ouvre la bouche maintenant.
J’ai ouvert ma bouche et il m'a nourri de ses mains pendant que je détaillais son visage. Il est très, très beau. Nos regards se sont croisés quelques fois et j'ai été un peu gêné. Au moment de finir, il a déposé le plat, puis est revenu m'aider à descendre, probablement pour éviter que je me blesse étant donné que mon ventre dépasse un peu. J'ai souri en pensant à autre chose.
Moi : Mich, je veux que tu me portes sur ton dos jusqu'à ma chambre, je...
Michaël (me coupant) : C'est bon, et arrête avec ce prénom ridicule.
Puis il m'a porté sur son dos jusqu'à ma chambre. Je me demande pourquoi il est soudain devenu calme. Bon, nous verrons bien. Il est entré dans ma chambre, m'a posé sur le lit, m'a couvert, puis a semblé vouloir sortir.
Moi : Tu veux bien me chanter une berceuse pour...
Michaël : Tu sais quoi, j'en ai assez de toi, a-t-il dit en sortant de la chambre, visiblement énervé.
J'ai éclaté de rire .
Moi : Ah, mon pauvre Mich, c'est le début de la fin pour toi. Tu vas me ramener chez moi d'ici un mois. Promesse de Miss Unavov.

Je me suis réveillée très tôt ce matin, contrairement aux autres jours, car je devais déranger un peu votre pote. Je me suis lavée et je suis descendue au salon, vêtue d'une petite robe rose. Je l'ai vu en costume en train de prendre son petit déjeuner.
Moi : Bonjour.
Michaël (froidement): Bonjour.
Je me suis assise et j'ai commencé à manger rapidement car j'avais une petite idée en tête. 
Michaël : Mais mange doucement, tu veux étouffer l'enfant dans ton ventre ?
Moi : Ce n'est pas ton problème, tchummm, ai-je répondu en continuant de manger rapidement.
Quand il s'est levé, je me suis également levée en même temps. Avant qu'il ne prenne les clés de sa voiture, je les ai prises.
Michaël : Remets-moi mes clés immédiatement, a-t-il dit énervé.
Moi : Non, pas avant que tu me promettes de m'emmener à ton travail.
Michaël : Tu peux toujours rêver, mon lieu de travail n'est pas pour les gamines.
Moi : Je ne suis pas une gamine, j'ai 20 ans moi.
Michaël : Seulement 20 ans ? Tchrr ! Mes clés, a-t-il dit en essayant de m'attraper, mais j'ai couru.
Moi : Amène-moi d'abord, ai-je dit en courant.
Michaël : Mais arrête de courir ainsi , tu feras mal au bébé, a-t-il dit en colère.
J'avais envie de rire en le regardant.
Michaël : Bon, je vais t'amener, viens là. 
Moi : Tu es sûr ? 
Michaël : Oui, viens là, je suis en retard. 
Je viens vers lui avec hésitation, puis nous montons dans sa voiture et il démarre. Je souris en imaginant le problème que je vais créer là-bas.
Moi : Mich, tu...
Michaël : Ne m'appelle pas ainsi, dit-il en me regardant méchamment. 

Quelques minutes plus tard, il se gare devant une propriété, mais ce n'est pas une entreprise.
Moi : Nous sommes où ? 
Michaël : Chez ma mère, je dois récupérer un truc ici avant d'aller au boulot. Suis-moi. 
Je descends et le suis.
Angela : Oh, ma chérie, viens là, dit-elle en nous voyant. 
Moi : Euh, bonjour maman. 
Angela : Comment vas-tu, ma chérie ? J'espère qu'il te traite bien. 
Moi : Oui, dis-je en le regardant. 
Jordan : Ça va, belle-sœur ?
Moi : Oui, Jordan.
Michaël : Maman, s'il te plaît, je peux te parler un instant.
Angela : Oui, j'arrive
Ils s'en vont me laissant seule avec Jordan. Ils reviennent quelques minutes plus tard, et sa mère me demande de l'accompagner pour voir quelque chose pour le bébé. Je la suis dans une chambre où nous remplissons un sac de vêtements pour bébé. Lorsque j'arrive dans le salon, ma cible a disparu.Ils m'ont piégé, mais ils ne me connaissent pas encore.
Moi : Et Mich ?
Jordan : Qui est Mich ?
Moi : Ton frère.
Jordan : Mich ? Il vient de partir pour son travail.
Je le savais.
Angela : Regarde, ma puce, comme c'est beau.
Moi : Oui, très beau.
Je dois trouver un autre moyen pour le rejoindre à son travail. 
Moi : Maman, j'ai faim.
Angela : Oh ma chérie, je reviens, je t’apporte quelque chose à manger.
Elle revient quelques minutes plus tard avec un plateau bien garni que je dévore avec appétit.
Moi : C’est trop bon maman .
Angela : Merci ma fille .
Elle est vraiment gentille cette dame.Une fois que j'ai fini, je demande à ce qu'on m'emmène chez Mich.
Moi : Maman s'il te plaît, je veux aller chez Mich. Il me manque.
Angela : Ma fille, il est très occupé en ce moment et il voulait que tu restes ici pour la journée.
Il ne me connaît pas vraiment s'il pense pouvoir se débarrasser de moi.
Moi : Mais il me manque beaucoup et le bébé veut voir son papa.
Angela : Calme-toi ma fille, écoute, il viendra vite te chercher ce soir.
Moi :Non, je veux le serrer dans mes bras maintenant, le bébé le veut, maman appelle-le s'il te plaît, s'il te plaît.
Je sens qu'elle hésite mais je continue de pleurer de plus belle.
Angela : C’est bon ma puce, essuie tes larmes, Jordan va t’amener à lui .
Très bien à nous deux Mich .