Chapitre 5
Écrire est un art
L'initiation
Nous étions rentrés au Cameroun. Il m'avait laissé chez moi. J’étais sous le choc par tout ce que j'avais vu.
Je pleurais pour ces femmes. Monsieur KINKE était une ordure. Si seulement il y'avait un moyen de se débarrasser de lui.
Je passai une nuit traumatisante. Le lendemain, j’étais restée toute la journée à la maison.
D'ailleurs où devrais-je aller ? Je ne travaillais dans la nuit. Le moment le plus horrible arriva.
Je devais aller dans ce bordel me livrer à ses vieux pervers. Je me fis toute belle et j'y étais allée.
Arrivée, je rejoignis les autres femmes comme d'habitude. J’avais remarqué que Frida n’était pas là.
Ça faisait deux jours que je ne l'avais pas vu. On vint chercher chacune à son tour. La salle se vidait, j’étais restée là seule.
Le chauffeur de Monsieur KINKE vint me prendre. Il m'amena à Bonapriso et gara devant une immense demeure.
De ma vie, je n’en avais jamais vu une comme celle-là. C’était carrément un château. Il me fit sortir, un homme me tint la main et on entra.
Je ne voyais que ce style à la télévision. Il me fit asseoir. J'admirais le lieu en priant que mon client ne soit pas un malade mental.
Quelques minutes, je vis un bel homme très élégant devant moi. Malgré son allure, je restai sur mes gardes.
….. : Vous êtes vraiment plus belle en vrai. KINKE n'avait pas exagéré. Moi c’est Arthur
MORGANA : Morgana disais-je timidement.
ARTHUR : Enchanté. Sentez-vous à l'aise. On vous apporte quelque chose ?
MORGANA : Non, c’est bon merci.
ARTHUR : Bon que pouvons-nous bien faire ? Lançait-il en me regardant du haut vers le bas.
J’avais peur. J’étais encore tombée sur un autre malade. Il mit de la musique douce puis il me tendit la main.
Il me prit contre lui et me regarda droit dans les yeux, on dansait sur un slow. Je tremblais comme une feuille.
J'imaginais déjà comment il allait me tripoter comme les autres. Les larmes se mirent à couler seules. Il s’arrêta et les essuya. Puis il m'avait dit :
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ARTHUR : Je ne vais pas vous faire de mal ou quoi que ce soit. Je veux juste de la compagnie car je me sentais seul ce soir. Arrêtez de pleurer je vous en prie.
On continua à danser. Il me souriait. J'avais déjà eu à affaire à un client pareil. Après avoir été gentil avec moi, il m'avait brutalisé donc je m'attendais à tout. Après la danse, il me dirigea vers la salle à manger.
On prit place et il se mit à manger. J'avais la tête baissée. Je demandais qu’après tout ce remue-ménage qu'est ce qui allait suivre ?
ARTHUR : Mangez et arrêtez de réfléchir.
Je ne vous ferai rien de mauvais. J'avais juste pris des fruits. Lorsqu’on eut finis, on monta. Les larmes recommençaient à couler. C’était trop beau pour être vrai.
Mon cœur battait. On entra dans une immense chambre. Elle pouvait avoir le même espace que mon salon.
Il enleva sa veste pendant que j’étais collée à la porte. Il se retourna contre moi et avança. Il me caressa la joue puis me porta et me fit assoir sur le lit.
Il s'assit aussi et me regarda pleurer. Je tremblais, j’étais comme une gamine. Qui aurait pu croire ? Il ne disait rien.
Il manipulait son téléphone et m'observait en même temps. Tout était calme. On ne suivit que mes pleures. Nous étions restés là près d'une heure puis je me calmai.
ARTHUR : J'ai cru que vous n'alliez jamais vous calmer. Si vous avez si peur, pourquoi faites-vous ce travail ?
MORGANA : Pourquoi vous faites semblant d’être gentil ? Faites ce que vous avez à faire et qu'on en finisse.
ARTHUR : Ah coucher avec vous ?
Euh…okay. Il me fit un baiser. Il ne l’avait pas vu venir. Il sentait bon. Il me regarda dans les yeux puis il déposa ses lèvres sur les miennes sans faire aucun mouvement.
On resta dans cette position pendant quelques secondes puis il me fit coucher et se mit à m'embrasser. Je ne savais pas pourquoi il me faisait penser à Jason.
Peutêtre pour sa douceur. Il m'embrassa longtemps. Lorsqu’il s’arrêta, il me fixa dans les yeux et m'avait dit :
ARTHUR : Je ne veux pas vous faire l'amour comme ça. J’attendrai le moment parfait. Maintenant répondez à ma question.
MORGANA : Qui êtes-vous vraiment ?
ARTHUR : Je vous l'ai dit, je suis Arthur. Je sais que je ne suis pas comme les clients que vous avez l'habitude de rencontrer. Sachez juste que je respecte la femme et je ne lui forcerai jamais à faire quoi que ce soit. Je couche avec une femme si nous deux on le veut. Vous êtes très belle. Sans me vanter, regardez-moi. Pensez-vous vraiment que si je veux une femme je viendrai dans un bordel ? Non, elles me courent après. Il me suffit de claquer des doigts pour qu'elles s'alignent.
Lorsque j'ai vu votre photo dans l'album, j'ai voulu savoir comment vous avez fait pour vous retrouver chez KINKE.
MORGANA : Vous le dites mais pourquoi étiez donc chez mon patron ?
ARTHUR : Un jour, vous le saurez mais pour le moment répondez. Ne vous inquiétez pas, nous avons toute la nuit. Je vais vous libérer à 6h du matin.
MORGANA : J'ai une amie qui fait le même métier. Je l'ai suivi mais je n'avais aucune idée que c’était ainsi.
ARTHUR : Je suppose que vous êtes maltraitées vue la façon dont vous avez peur.
MORGANA : On va parler toute la nuit ?
ARTHUR : N'ayez pas peur. Parlez-moi.
MORGANA : Oui nous le sommes. Nous ne pouvons pas échapper à Monsieur KINKE. Mon cas est encore plus délicat. Les autres ont une vie mais moi je lui appartiens, je n'ai pas le droit d'avoir une famille. D'ailleurs il m'a séparé de l'homme que j'aime.
ARTHUR : J'imagine...je suis désolé. Cela signifie que vous êtes en possession de plusieurs informations que les autres n'ont pas.
MORGANA : Non je n'ai aucune information. Je trouvais louche qu’il pose autant de questions. Il en posait encore et encore.
Je ne répondais plus. Il alla dans la salle de bain et sortit avec un dessous. Mes yeux ne quittait plus son corps bien sculpté.
Il s'approcha de moi, mit de la musique et se coucha. Ensuite il s'adressa à moi en disant :
ARTHUR : Regardez dans la penderie, vous verrez une robe de nuit. J'espère qu'elle vous ira.
Je fis ce qu’il me demanda. Je sortis de la salle avec la tenue. Je me tins devant lui.
ARTHUR : Voyons je ne vais pas vous mordre. Couchez-vous m'avait-il dit en manipulation son téléphone. J'avais exécuté.
Je lui avais tourné le dos. Je le suivais manipuler le téléphone. Je ne pouvais fermer l’œil. Après quelques minutes, il y'avait plus aucun bruit.
Je voulus voir s'il était endormi alors, je me retournai et baam ! Je me retrouvai face à lui. Il me fixait avec ses beaux yeux noirs qui brillaient.
J’étais gênée, je ne pouvais plus détourner mon regard. Il me souriait en me disant :
ARTHUR : Pourquoi me regardez-vous ainsi ?
MORGANA : Pour rien.
ARTHUR : Ou bien vous voulez un autre baiser ?
Je ne savais pas pourquoi j’étais restée silencieuse. Je pouvais bien dire non mais je ne l'avais pas fait.
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Il s’approcha dangereusement de moi et m'embrassa. Ensuite, il me souhaita une bonne nuit. Je le regardais dormir. J'avais peur que si je m'endors, il me ferait quelque chose.
Finalement, je ne sais à quel moment je fermai les yeux. Je suivis les oiseaux chantés. Lorsque j'ouvris les yeux, je le vis assis à m'observer.
ARTHUR : Bonjour belle demoiselle. J’espère que vous avez passé une belle nuit. Apprêtez-vous je vous ramène.
Je pris une douche et je remis ma robe. On prit le petit déjeuner avant de partir. Dans son véhicule, il manipulait son ordinateur et parlait avec son chauffeur.
Arrivés chez moi, il me tint la main et me laissa devant la porte. Je rentrai en refermant derrière moi.
Dans ma chambre, je bondis sur mon lit. Je devais appeler Frida. Je fouillai mon sac et je trouvai une somme de cent mille francs. Comment était-ce arrivé là ?
Je réfléchissais mais je ne trouvais pas. Je mis une robe et je m'endormis. À mon réveil, je m'étais cuisinée un petit repas puis je me rendis chez Frida puisque elle était injoignable.
Malheureusement, elle ne répondait pas. J’étais inquiète car ça faisait déjà trois jours que j’étais sans nouvelles.
Le soir, je m’apprêtai pour me rendre au travail. Lorsque j'arrivai dans notre salle, les filles étaient très agitées. Elles disaient que Frida avait disparu et suspectait le Boss.
Je demandai à la secrétaire de m’annoncer auprès de Monsieur KINKE ce qu’elle fit. En entrant dans son bureau, il me tendit cinquante mille soit disant c’était pour mon travail de la veille.
MORGANA : Merci Monsieur mais je veux savoir où est passé Frida ?
KINKE : Un client a aimé ton amie. Il a payé une forte somme d'argent et je le lui ai vendu.
MORGANA : Comment ça ? Où et à qui ?
KINKE : Aucune importance. L'essentiel c’est l'argent que je me suis fait. Suit moi car ce soir, tu as encore des choses à apprendre.
Jason avait refusé de suivre ses traces voilà pourquoi il cherchait une autre personne qui devait le succéder mais je ne comprenais pas pourquoi moi ?
Et pourquoi il voulait que ça soit une femme ? Pourtant un mâle est plus expérimenté dans ces trafics qu’une femelle. Bientôt j'allais avoir des réponses à mes questions.
A SUIVRE…
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