GUERRE ENTRE SOEURS

CHAPITRE 09: L'entrée d'Yvonne 

Parce que je l'aime !!

Adriana et son frère étaient ensemble dans la cuisine en train de cuisiner lorsque Adriana a décidé de lui parler de Michaël.
Del : S'il te plaît, passe-moi les oignons coupés.
Adriana: Tiens, je ne savais pas que tu étais un si bon cuisinier.
Del: Très drôle.
Adriana: Euh, j'aimerais t'avouer un truc.
Del: Vas-y petite sœur.
Adriana: L'homme qui m'a amené à l'hôpital, c'est lui le père de mon bébé.
Del: Merde!! Pourquoi ne l'as-tu pas dit plus tôt? Et le connard n'a même pas fait semblant de te connaître.
Adriana: De toute façon, il n'est pas obligé de savoir que je porte son enfant et...
Del: Il le sait déjà, vu que le docteur l'a mentionné. Je me demande s'il sait qu'il est le père.
Adriana: Bon, j'ai faim, c'est prêt ?
Del: Non, j'arrive.
La sonnerie retentit et elle va ouvrir la porte et tombe sur Julie, qui embrasse son ventre et la prend dans ses bras.
Julie: Oh, tu m'as manqué durant ces deux jours où j'étais absente. Et tiens, elle lui donne un petit sac de bébé.
Adriana: C'est quoi ?

Julie: Ouvre voir, non. 
Pendant ce temps, Delrick ne peut s'empêcher de la regarder en souriant. Adriana ouvre le paquet et découvre un ensemble bébé rose et bleu, ainsi que des petits chaussons pour bébé. 
Adriana : Oh, que c'est beau, merci tata de la part du bébé.
Julie : De rien, je vais trop gâter ce bébé, déjà je le kidnappe les nuits.
Adriana : T'es pas sérieuse là, hum.Julie : Bon, et ton frère, je le vois pas.
Adriana :Regarde pas là, il est dans la cuisine. Elle se retourne pour le regarder, lui aussi la regarde. Elle baisse ensuite les yeux. 
Adriana : Euh, pourquoi as-tu pris deux couleurs ?
Julie : Parce que je ne sais pas si c'est un garçon ou une fille, ou peut-être les deux.
Adriana : Ah d'accord, moi j'ai faim, tu viens manger avec moi ?
Julie : Oui, vas-y, je te rejoins.
De l'autre côté, au Mexique, dans une propriété, plus précisément dans un sous-sol, nous voyons un homme attaché, le visage en sang. Autour de lui, des hommes armés. Et devant lui, assise, une jeune femme belle et brune. Elle tenait dans sa main un petit.
Cette jeune fille n'est nulle autre que la jolie gamine du trafic de drogue Yvonne Matamoros, la fille du narcotrafiquant le plus recherché de Colombie par la DEA. 
Yvonne : Alors comme ça tu voles mes marchandises, Roger ? dit-elle en colère. 
Roger : Non, non, mademoiselle, s'il vous plaît, épargnez-moi, dit l'homme attaché.Yvonne : Tu sais ce que je fais de ceux qui me trahissent, n'est-ce pas ? Il hocha la tête tout en tremblant. 
Elle s'approche de lui puis prend une de ses mains. 
Yvonne : Alors dis-moi quel doigt a servi à me voler, celui-là ou ça ? dit-elle en lui coupant l'annulaire. 
Roger : AHHHHHHHHHHHHHHHHHH crie-t-il. 
Yvonne : On ne t'a jamais appris à ne pas mordre la main qui te nourrit ? 
Roger : Oui... ahhhhhh crie-t-il lorsqu'elle lui coupe le pouce maintenant. 
Yvonne : RINGO, MON ARME ! Celui-ci s'approche d'elle et lui remet ça. 
Ringo : Tenez, mademoiselle. 
Roger : Non... patronne, s'il vous plait... 
BOOM BOOM

Il venait de recevoir deux balles en pleine tête entre les deux yeux.
Yvonne : « ET QUE CELA SERVE DE LEÇON À TOUS CEUX QUI VOUDRONT ME TRAHIR », crie-t-elle à l’encontre de ses hommes avant de sortir du sous-sol.
Elle entre dans une chambre où nous pouvons voir des affiches et des photos de Michaël collées un peu partout sur tous les murs. Elle tombe sur son lit puis prend un cadre photo de Michaël qui était sur sa commode.
Yvonne : « oh mon amour, très bientôt nous serons ensemble », dit-elle en serrant la photo contre elle.
Michaël était dans son bureau en train de travailler lorsque sa secrétaire, qui en pince pour lui depuis longtemps, entre dans son bureau avec les boutons de sa chemise ouverts.
Fernanda : « Monsieur, j’ai besoin que vous signiez ce document pour moi », dit-elle en lui tendant un dossier.
Michaël : « Donne », dit-il sèchement.
Elle remet et s’abaisse de façon à ce que ses seins soient vus par lui, mais celui-ci n'y accorde aucun intérêt. Lorsqu'il finit, il la dévisage. Elle fait exprès de faire tomber son stylo et décide de le ramasser en s’abaissant de sorte qu’on voit son dessous. Michaël, exaspéré, l’interpelle.
Michaël : « Mademoiselle Fernanda ».
Elle se retourne, le sourire aux lèvres.
Fernanda : « Oui monsieur », dit-elle avec un sourire malicieux 
Michaël : Vous êtes viré et je veux votre lettre de démission dans 15 minutes, dit-il sans détour à Fernanda.
Fernanda : Quoi, monsieur, je...
Michaël : Sortez de mon bureau immédiatement ! crie-t-il.
Elle quitte le bureau en colère. Michaël se reconcentre lorsqu’il reçoit l’appel de Jordan lui donnant l’adresse de Delrick. Il note l’adresse, raccroche et se replonge dans ses dossiers. Il a déjà aménagé une chambre pour Adriana dans sa maison d'avant, car ils seront maintenant trois. Il a décidé de retourner dans cette maison où il devait vivre avec Sarah après l'accouchement. Après le décès de celle-ci, il avait rangé ses vêtements et ceux du bébé dans une chambre qu'il avait fermée et personne n'y était entré jusqu'à ce qu'il trouve un appartement.
***Chez Delrick 
Ils étaient tous dans le salon devant l'écran en train de regarder un film d'horreur. Julie avait très peur, mais en présence de Delrick, elle faisait semblant d'être courageuse. Lorsque le vampire mord un humain, elle crie et se jette dans les bras de Delrick pour le serrer très fort, sous le regard amusé de Delrick et d'Adriana. 
Delrick : Euh, tu peux me lâcher maintenant.
Julie : Non, j'ai peur.
Adriana : Pauvre Julie.
Delrick : Ce n'est que de la fiction, alors retire-toi de moi maintenant.
Julie : Non, dit-elle, les yeux toujours. 
Au même moment, la sonnerie retentit et Adriana se rend à la porte pour ouvrir. Elle fut surprise de trouver Michaël qui la dévisageait de haut en bas. Elle était vêtue d'un petit jean et d'un sweat-shirt qui laissait entrevoir son ventre arrondi et la couleur de son soutien-gorge.
Adriana : Que fais-tu chez moi ?, demanda-t-elle d'un air méchant.
Michaël :Puis-je entrer ?
Delrick : Ma puce, c'est qui ?,demanda-t-il depuis le salon.
Michaël : C'est moi , répondit-il en entrant.
Delrick se leva immédiatement et fit descendre Julie.
Delrick : Puis-je savoir ce que vous faites chez moi ?
Michaël : Je suis venu pour la femme que j'aime et mon fils.
Julie : Oh, c'est si beau, commenta-t-elle avant de se taire sous le regard du frère d'Adriana.
Delrick : Tu te moques de moi ?
Michaël : Non, mon pote, je suis profondément amoureux de ta petite sœur depuis la nuit que nous avons passée ensemble. Depuis ce moment, je ne peux pas vivre sans penser à elle.
Adriana : Quel menteur celui-là. Mon bébé n'a pas de père.
Michaël : Bien sûr que si, ma puce, répondit-il ironiquement.
Delrick : Qu'est-ce qui prouve que tu l'aimes .. !?