Chapitre 3
Écrire est un art
Le calvaire
Pour dire vrai, son histoire ne m’avait pas tant choqué que ça.
Moi aussi j’avais vécu la même chose ainsi que le viol où j’ai eu ce sale gosse mais, j’avais eu la chance de tomber sur Bertrand.
La prostitution est un travail comme les autres, je ne voyais pas le mal dans ça ni le danger.
Frida exagérait un peu, moi je voulais bien le faire.
D’ailleurs, je l’avais déjà fait à deux reprises et en une journée ça rapportait vraiment alors, je lui avais demandé de me mettre en contact avec son boss.
Malheureusement, elle refusa mais après avoir vu ma détermination, elle me proposa de me le présenter en soirée.
J’étais ravie. Il me fallait trouver une tenue qui allait me mettre en valeur et le pousser à accepter ma proposition.
J’avais misé sur une petite jupe taille haute rouge, un chemisier fleurie accompagnée de escarpins noirs et un sac noir.
Mon mari avait du goût, c’est lui qui m’avait appris à me vêtir, il savait ce qui allait avec ma morphologie, il m’accompagnait toujours pour faire du shopping.
Cet homme était à part, c’est fou comme il pouvait me manquer. Aux environs de 20h que Frida était venue me chercher.
Elle était éblouie par ma tenue, je l’avais ressenti dans son regard.Nous avions pris un taxi course direction Akwa.
Tout au long du trajet, il avait un silence absolu. Frida était sur les réseaux sociaux avec son Camon 17. Moi, je voulais le iphone 12 pro max, oui j’aime les bonnes choses.
Nous arrivâmes enfin devant l’hôtel Akwa palace. J’étais excitée à entrer dans ce luxueux lieu mais fut ma surprise lorsque Frida me dirigea vers une autre direction.
MOI : Mais où va-t-on ? Demandais-je surprise.
FRIDA : A l’agence nor.
MOI : Mince je m’imaginais déjà dans ce bel hôtel.
FRIDA : on ne peut pas faire notre business dans un hôtel. Contente toi de me suivre
.J’avais juste hoché la tête. Nous arrivâmes devant une villa extraordinaire. Elle était si belle. On avait sonné, un homme était venu nous ouvrir puisqu’il connaissait Frida, nous étions entrées.
C’était un vrai bordel, il y’avait de la musique, de la boisson, des femmes qui dansaient toutes nues.
Sur toutes les tables, il y’avait une poudre blanche que tous tiraient par les narines, je ne savais pas ce que c’était mais je comptais bien me renseigner.
Arrivées devant une porte, elle me demanda si j’étais prête ? j’avais hoché la tête.
FRIDA : Monsieur KINKE.
KINKE : Oui ma belle.
FRIDA : Je vous l’ai amené.
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KINKE : Prenez place dit-il ayant son siège retourné... comment te prénommes-tu ?
MOI: Morgana.
KINKE : Joli prénom. Qu’attends-tu de moi ?
MOI : Je suis dans le besoin. Je veux que vous m’embaucher s’il vous plait.
KINKE : Je suppose que Frida t’a dit de quel boulot il s’agit.
MOI : Oui Monsieur.
KINKE : Donc ça ne te dérange pas d’être une pute ?
MOI : Je ne serai pas n’importe quelle pute mais une prostituée de luxe et je ne laisserai personne me traiter de la sorte même si c’est mon métier.
KINKE : J’adore ta façon de parler lança-t-il en se retournant.
Waouh Monsieur KINKE était un très bel homme. Il était dans la quarantaine à vue d’œil, charismatique, élégant avec un magnifique sourire.
Quelle femme ne tomberait pas sur son charme ? j’eus remarqué des traits de ressemblances avec Jason. Il m’avait souri et souhaité la bienvenue.
Mon travail était de passer la nuit avec un client et après qu’il m’ait payé, je devais donner la moitié au boss et l’autre moitié était pour moi.
Je n’avais pas trouvé d’inconvénients à cela.Il m’avait remis de l’argent pour que je puisse faire des soins et acheter tout ce qu’une femme peut bien avoir envie pour séduire des hommes.
Nous avions un coach de sport ainsi que de séduction. C’était comme une école. Nous avions des heures.
En soirée, les filles attendaient les clients sur place. Un mois déjà, le moment pour moi était venue d’aller sur le terrain.
Nous étions toutes là dans une salle à attendre pendant que notre boss recevait les clients dans son bureau.
Il avait des catalogues comportant des photos de nous, les clients devaient choisir la femme qu’ils souhaitaient mettre dans leur lit.
J’avais été choisi. La secrétaire du boss était venue me chercher pour m’amener dans le bureau où il me remit à un homme assez âgé.
J’avais peur mais c’était pour la bonne cause. En partant avec cet homme, je tombai sur Jason au niveau de la sortie, il m’avait regardé avec étonnement.
Il ne pouvait pas imaginer le rencontrer dans le bordel de son père. Le monsieur m'embarqua dans sa voiture.
Déjà à l’intérieur, il ne cachait pas ses envies de me sauter dessus. Son chauffeur avait garé dans un lieu sombre et éloigné de la route.
MOI : Pourquoi on s’arrête ici ?
CLIENT : Laisse nous s'adressant au chauffeur.
CHAUFFEUR : Oui monsieur.
CLIENT : Maintenant à nous deux.
Cet homme était répugnant et pervers. Il m'avait pris par toutes les formes qu'il puisse exister.
Je hurlais mais il bloquait ma bouche en disant « tiens toi tranquille. J'ai beaucoup payé pour t'avoir alors laisse moi faire ce que j'ai à faire » il continuait à me coucher.
J’étais déjà toute rouge, je ne ressentais plus mon corps. Comme si ça ne suffisait pas, il se mit à me frapper avec tant de brutalité en me traitant de chienne.
Cet homme m'avait ridiculisé, il m'avait comparé à un animal, je le détestais. Il m'avait ramené à l'agence.
Mon boss en me voyant demande ce que j’avais eu au visage ? Je me mis à tout relater et il m'avait dit :
KINKE : ah je vois que vous vous êtes bien amusé. S'adressant au client.
CLIENT : Très bien. Elle est super bonne. Je pense que je la choisirai plus souvent mais forme la encore car elle est têtue et ne cesse de pleurnicher.
KINKE : C’est noté.
Il partit et me laissa avec mon patron.
KINKE : Très chère Morgana. Laisse moi te dire que ici tu es dans un bordel et lorsque les clients payent pour vous avoir, ils peuvent faire de vous tout ce qui leur traverse l'esprit.
Je ne veux plus entendre qu'un client se plaigne de toi. J’espère que c’est clair.Je hochai la tête pour dire que j'ai compris.
En voulant sortir de son bureau, Jason fit son entré, nos yeux se tamponnèrent. Il me regarda de la tête aux pieds
.JASON : donc tu es une prostituée ?
MOI : Et en quoi cela te regarde?
JASON : Regarde dans quel état tu te trouves.
KINKE : Vous vous connaissez ?
JASON : Oui père mais ce n'est rien d’important. J'ai oublié mon téléphone.
KINKE : Le voici avait-il dit en le lui remettant.Je sortis en couvrant mon visage avec mon sac à main.
Arrivée chez moi, je me mis à pleurer, à me parler à moi-même, à me demander si j'allais vivre comme ça toute ma vie?
Et je savais que lorsqu'on plonge dans ce genre de métier, pour en ressortir n'est pas facile surtout que j’étais sous la responsabilité d'un homme pas correcte.
On sonna, j’ouvris et qui voyais-je ? Jason
.JASON : Ça fait combien de temps que tu travailles pour mon père.Je voulus refermer ma porte mais il la bloqua.
MOI : Que me veux-tu ? Sors de chez moi.
JASON : Je ne cautionne pas le business de mon père. Morgana sort de là s'il te plaît car tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques.
MOI : Fiche moi la paix.
JASON : …….
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MOI : Va t-en !
JASON : Okay comme tu veux.
Mais c'est quoi son problème ? Il pense que parce comme nous avons couché ensemble et à cause de ses miettes qu'il m'a donné il va me dire quoi faire ? Ivou ! ( Sorcellerie).
Deux mois déjà que je me faisais maltraiter, rabaisser, déformer par ces clients monstrueux.
Même mon patron s'y était mis. Il avait l'habitude de me violer dans son bureau.
Il me liait les mains, me bandait les yeux et me faisait subir tout ce qui lui traversait l'esprit.Un jour il m'appela dans son bureau.
KINKE : Tu es encore plus belle aujourd’hui et ça me donne des envie.
MOI : ….
KINKE : Je ne veux plus que tu sois vendue comme les autres.
MOI : Merci monsieur.
KINKE : Tu seras à moi et rien qu’à moi.
Il me prit par le bras, me tira contre lui et m'obligea à tirer et avaler une substance blanche mais je résistais.
KINKE : ouvre la bouche. Je déteste les femmes qui n'en font qu’à leur tête.
Malheureusement, il me fit l'avaler. Je voyais flou, il riait puis il me déshabilla et me mit sur son bureau pour me faire ce qu'il adorait tant « abuser de moi »
A mon réveil, je me retrouvai dans notre salle commune.Frida était à côté de moi en larme.
FRIDA : Ma copine je suis désolée de t’avoir embarqué là avait-elle dit en me tenant la main.
MOI : Tu n'as rien à te reprocher. Tu m'avais prévenu.
MOI : Maintenant que tu es sa préférée, la situation s'aggrave car tu n'auras plus da vie, tu n'auras pas droit aux enfants, à un homme dans ta vie à part lui.
MOI : Quoi ?
FRIDA : Oui Morgane. Tu es désormais sa propriété privée. Je suis désolée.
Ma vie était complètement foutue. Je n'avais que mes yeux pour pleurer car ma vie allait devenir un vrai cauchemar.
A SUIVRE…
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La moralité d'une société est évaluée à partir de ce qu'elle fait de ses enfants