Littérature > Jeune adulte

Chapitre 2

Écrire est un art

2 août 2024 - 8 Minutes

Une voisine douteuse

Ça faisait déjà un an que je vivais seule dans la villa qu'avait laissé mon cher époux. Comme réserve, j'avais un demi-sac de riz et une demi-bouteille d'huile. 

Heureuse que ma voisine Frida me soutenait souvent lorsque ça n'allait pas. Elle avait aménagé juste à côté depuis 8 mois déjà.

Parfois elle me donnait à manger ou me dépannait mais cette situation m'embarrassait alors, j'avais décidé d'aller lui demander de me trouver une place à son lieu de service.

J'étais devant sa porte à sonner. Personne ne vint ouvrir mais j'étais toujours planter là.

Je savais qu'elle était à l'intérieur car je l'avais aperçu arriver aux environs de 6h du matin. Après tant de patience, elle avait fini par sortir.

Elle était encore en pyjama et se frottait les yeux.

MORGANA: Bonjour Frida je suis désolée de te réveiller.

FRIDA: Ce n'est pas grave. Il est déjà 12h passé. Comment vas-tu ?

MORGANA : Bien et toi?

FRIDA : Bien merci. Entre ne reste pas à la porte.

En entrant, je me posais des questions face à tout ce qui était devant moi.

Comment une femme célibataire pouvait avoir toutes ces belles choses,  sa maison rivalisait avec celle de mon feu époux. 

Elle m'installa sur un sofa à côté de la télévision. Elle me proposa de prendre le petite déjeuné avec elle chose que je fis avec plaisir, je la suivis donc vers la salle à manger.

Après notre dégustation, Nous restâmes à nous regarder jusqu'à ce que je brise le silence.

MORGANA : Je vais être brève avec toi Frida. Si je suis là, c'est pour te remercier d'abord pour tout ce que tu fais pour moi et te demander de m'aider.

FRIDA : Ce n'est rien voyons, entre amis on s'aide. J'ai même des provisions pour toi donc c'est avec plaisir. De quelle aide as-tu besoin?

MORGANA : Est-ce que tu peux trouver une place pour moi d'où tu travailles ? S'il te plaît.

FRIDA : Hum.

MORGANA : C'est toujours toi qui me nourris et subvient à mes besoins. Je veux travailler et ne plus dépendre de personne.

FRIDA : Je te comprends mais le travail que je fais est très difficile. C'est un travail que si tu n'as pas assez de courage tu ne pourras pas faire.

MORGANA : Tout travail est difficile. Je vais tout faire pour que tu sois fière de moi.

FRIDA : Je ne peux pas t'aider car je ne souhaite à personne de faire ce que je fais. J'ai déjà énormément de regrets. Si je pouvais le quitter c'est que je l'avais déjà fait mais on ne le quitter pas aussi facilement.

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MORGANA : S'il te plaît. Je suis une femme très battante. Je peux le faire.

FRIDA : C'est dangereux et s'il te plaît n'insiste pas. Je pars chercher tes provisions. J'étais dégoûtée.

Elle avait littéralement refusé de me trouver une place. Je la trouvais égoïstes, elle avait tout ce qu'elle voulait et ne voulait pas aussi aider les autres à l'avoir.

Elle croyait qu'elle allait toujours me flatter avec ses miettes qu'elle me donnait ? Un jour ou l'autre tout allait changer.

Elle arriva avec un sac de riz parfumé, une bouteille d'huile, du poisson, du poulet et me tendit un billet de marie NGOBÈ comme on l'appelle chez nous au Cameroun (10.000f).

J'avais tout transporté jusqu'à ma maison petit à petit. J'avais au moins de quoi manger pour deux mois mais j'étais insatisfaite car je voulais plus, je voulais du boulot.

J'avais donc décidé de couper les ponts avec Frida jusqu'à ce qu'elle me donne une chance de devenir comme elle.

Ce soir-là, j'avais cocotté un menu digne d'un restaurant de la haute classe un peu comme celui de chez C-pizza à akwa d'où mon Bertrand avait l'habitude de m'y amener.

Sauce basquaise au poulet avec  du riz accompagné d'une bonne bouteille de vin baron de la vallée que Bertrand avait dans son bureau, la seule qui restait d'ailleurs car j'avais déjà siffloté les autres.

Je m'étais couchée aux anges. Il y'a rien de mieux lorsque nous avons de quoi mettre sous la dent, la santé et un toit pour s'abriter.

Le lendemain matin, en me levant, j'aperçus Frida par ma fenêtre descendre d'une Rav 4 très sexy en se précipitant dans sa maison.

Quel est donc ce travail qui se termine toujours à 6h du matin et toujours vêtu extravagant? Bref... J'avais pris ma douche puis j'avais mon plat de nourriture devant ma télévision.

J'avais suivi la sonnerie retentir, c'est en ce moment que j'avais su que je m'étais endormie sans m'en rendre compte.

Il était 11h Lorsque j'ouvris la porte, c'était Frida placée avec un paquet à la main.

Je n’avais pas attendu qu'elle me salue, j'avais tranquillement refermé ma porte.

Cela avait duré pendant deux semaines, je n'acceptais plus rien venant d'elle. 

Deux mois déjà que j'évitais ma voisine et mes provisions étaient finis. Il me restait juste un peu de riz.

Je ne pouvais plus me placer devant elle pour lui demander quoi que ce soit.

Je réfléchissais lorsque je me rappelai de la façon dont j'avais eu les 100.000f qu'on m'avait demandé à l'hôpital pour mon mari.

J'avais donc décidé de refaire le même coup.

Bien évidemment que j'avais vendu mes effets pour pouvoir manger mais j'avais gardé certains comme on dit souvent " On ne sait jamais" j'avais opté pour une robe moulante rouge qui ressortait très bien mes formes généreuses.

Après avoir traité ma perruque, je l'avais enfilé puis j'avais fait un maquillage léger. J'étais à tomber.

Pour finir, j'avais mis mes escarpins noirs et ma pochette de la même couleur ah oui ce sont mes deux couleurs favorites.

Je m'étais mise en route avec pour somme 500f mon "devant-derrière" comme on le dit pour montrer que c'est tout ce que nous possédons dans nos poches.

Puisque je vivais à makepè vers l'école le paradis des anges, j'avais décidé de me rendre au Black opium un superbe endroit, l'un des préférés de Bertrand.

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  J'étais arrivée aux environs de 20h20. Je m'étais installée et j'avais commandé une malta au prix de 1500f. Je n'avais que 250f sur moi tout en espérant qu’une proie tombe dans mes filets. 

2h de temps déjà que j'économisais ma malta au point où à la dernière goutte je ne m'étais pas rendue compte qu'elle était vide.

J'avais commandé une autre, j'avais soif, je ne pouvais pas faire autrement.

J'avais en tête de draguer le barman pour qu'il ne me demande rien.  J'étais certaine que j'allais passer la nuit avec un pauvre barman jusqu'à ce qu'un homme s’asseye sur ma table.

C'est avec un sourire séducteur qu'il me salua.

..........: Charmante demoiselle, que faites-vous seule depuis à cette table? 

MORGANA : Donc comme ça, vous m'observez depuis?

.........: Même un aveugle retrouverait la vue face à votre beauté.

MORGANA : Quelle flatterie !

..........: Ce ne l'est pas, je dis juste la vérité. C'est une façon de dire que vous êtes très remarquable. Je voulais d'abord voir si vous serez accompagné ou pas.

MORGANA : Voilà donc je suis toute seule. ........: Qui a osé laisser l'incarnation de la déesse Hathor ? Dit-il en sifflotant son verre de whisky avec lequel il était venu à la table.

MORGANA : Hahah vous êtes un bon parleur. J'attendais une amie qui malheureusement n'a pas honoré à son RDV

. ......: Or désolé. Ne vous inquiétez pas car Jason est là pour vous tenir compagnie.

MORGANA : Comme ça Apollon se prénomme Jason.

JASON: Hahaha apparemment vous vous y connaissez avec ces dieux égyptiens.

MORGANA : Un peu. Vous par contre on dirait que vous les avez étudié.

JASON : Oui j'adore l'histoire égyptienne. En passant vous ne m'avez pas encore donné votre prénom qui, j'en suis sûre reflète votre beauté.

MORGANA : Morgana dis-je en souriant.

La soirée s'était déroulée à merveille. Il avait évidemment payé ma consommation et nous avions continué au Dreams house à bonamoussadi.

Il n'avait pas hésité à me sauter dessus comme un lion affamé. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de rapports sexuels donc j'en avais aussi profité.

Je lui avais offert la voix de mon jardin secret comme il le désirait.

Après notre moment de plaisir, on avait pris une douche ensuite on s'était endormi. 

Je m'étais réveillée et il me regardait avec ses beaux yeux on dirait l'acteur Jason Momoa de Aquaman.

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J'avais regardé mon téléphone, il était 5h du matin. Il avait proposé me déposer, je n’avais pas trouvé d'inconvénients.

Je me sentais comme une star dans sa rage rover. Ne lui arrêtait pas de me sourire. Arrivés chez moi, il m'avait donné une somme de 60.000f.

Mon cœur était en joie, j'étais émue, je l'avais embrassé pas d'un amour vrai mais d'un amour flatteur. Je descendis de sa voiture toute heureuse.

Lorsque je voulus entrer, je sentis une main fine qui attrapa mon bras. 

FRIDA : Que faisais-tu avec le fils de mon patron? 

MORGANA : A ce que je sache, cela ne te regarde pas. 

FRIDA : Es-tu toujours fâchée? Sans même l'avoir répondu, j'étais rentrée chez moi. J'avais passé toute la journée à dormir comme un nouveau-né.

En soirée, je regardais ma série préférée les Kardashians. Je voulais être comme ces femmes, avoir du pouvoir, dominé.

Je me levai pour aller ouvrir car ma sonnerie n'arrêtait pas de retentir. Je tombai à nouveaux sur Frida.

FRIDA : Ne ferme pas s'il te plaît. Je dois te parler.

MORGANA : D'accord entre. Je l'avais installé en face de moi. Elle prit un grand souffle avant de commencer.

FRIDA : J'espère qu’après mon histoire. Tu changeras d'avis. 

MORGANA : Je t'écoute.

FRIDA : Je suis orpheline et j'ai toujours vécu chez mon oncle mais ce dernier me prenait pour son épouse. Il me violait, me frappait. À cause de cela, j'avais pris la poudre d'escampette. Je marchais jusqu'à ce que je me retrouve à la Elf. Je m'étais assise et j'observais les femmes placées là. Je remarquai que des hommes venaient chercher chacune d'elle. Je voulais connaître la raison de cette action ? Je m'étais renseignée chez une qui m'avait brièvement expliqué.

MORGANA : D'accord.

FRIDA : Je m'étais placée exactement comme elles. Une voiture avait garé, j'avais eu peur mais j'avais besoin d'argent et j'avais accepté l'invitation de celui qui était au volant. Nous étions arrivés à Saffana Hôtel. De là, j'étais restée à le regarder, il s'était approché de moi, m'avait déshabillé, observé ensuite il m'avait demandé de remettre ma robe. 

MORGANA : C'est encore quel système ça ?

FRIDA : Il m'avait proposé du travail que je n'ai pu refuser.

MORGANA je suis une prostituée de luxe.

A SUIVRE... 

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La curiosité est un vilain défaut