GUERRE ENTRE SOEURS

Je suis foutue !

L'amour fait naître la jalousie, mais la jalousie fait mourir l'amour . 

***Adriana Fonsesca 
Je viens d'arriver chez les Valdez, c'est-à-dire chez Julie. En arrivant, j'ai remarqué que la voiture de ses parents qui sortait de la maison, alors je me suis cachée pour ne pas me faire voir par eux. Après leur départ, j'ai décidé de sonner à la porte. Le gardien m'a ouvert et je suis directement allée au salon, où j'ai trouvé Julie en train de parler au téléphone, totalement absorbée. Elle ne m'a pas remarquée tout de suite.Moi (pleurant): Julie...
Julie (venant vers moi): Oh mon Dieu, Adriana, où étais-tu passée ma chérie? Je t'ai cherchée hier soir, j'étais fatiguée et j'ai cru que tu étais rentrée. J'ai voulu rentrer à mon tour, mais en arrivant à la maison, tu n'y étais pas. Quand j'ai tenté de ressortir, maman m'en a empêché. Mais dis-moi, pourquoi pleures-tu?
Moi: M... Mon père va me tuer, j...
Julie (caressant le dos): Calme-toi, ma belle.
Moi (balbutiant): Je... J’ai couché avec un inconnu.
Julie (criant): QUOI?
Moi (m'expliquant): J’avais bu de l’alcool hier pour la première fois, et je me souviens juste de m’être réveillée dans le lit avec un homme et le lit était tâché de sang donc...
Julie: Je suis désolée, ma belle, c’est ma faute. Je n’aurais pas dû t’amener à cette fête.
Moi: J’ai perdu ma virginité, Julie, et en pire avec un inconnu.
Julie : Ça ira, arrête de pleurer, tu auras mal à la tête. Bon, tu vas te laver et te reposer, puis après on ira chez toi, mais tu ne dis rien à personne sinon ton père risque de nous tuer pour être sortie en cachette.
Moi : O..oui, oui. Personne, surtout pas père, ne doit savoir, sinon je suis foutue.
C’est ainsi qu'elle m'aide à prendre une douche puis à me changer.
Julie : Maintenant, tu vas manger et...
Moi : Non, je n'ai pas très faim s'il te plaît.
Julie : Et puis quoi encore, tu dois manger, que tu le veuilles ou non.
Connaissant la détermination de Julie, je n'ai pas eu d'autre choix que de manger tout en essayant de me rappeler de la nuit d'hier. Mais je n'ai que des maux de tête !


                 

En rentrant à la maison, nous avons croisé Delrick de retour de la salle de sport, couvert de sueur et son haut moulant mettait en valeur sa masculinité. Julie ne pouvait s'empêcher de le regarder avec désir, comme à son habitude. Lui, ayant remarqué son regard, a agi comme si de rien n'était, également comme d'habitude. Il s'est approché de nous et m'a embrassé le front en demandant si ça allait.
Moi : Oui, ça va frérot.
Julie : Euh, bonjour Delrick.
Il l'a regardée un instant avant de lui répondre froidement .
Delrick :Bonjour
Julie(hésitant ): Je... je crois que je vais rentrer chez moi. C'est mieux. On se voit plus tard, Adriana.
Delrick : C'est ça, va-t'en. On n'avait pas besoin de ta présence ici.
Julie( se retournant vers lui, irritée ): Quel est ton problème au juste ?
Delrick (criant ): Mon problème, c'est que je ne supporte pas de voir ta tête de miss parfaite ! Tu m'énerves et ta présence m'insupporte, c'est clair ?
Seigneur! Pourquoi Delrick est-il comme ça? En regardant Julie, je pouvais voir qu'elle avait envie de pleurer mais se retenait.
Moi: Delrick, arrête et excuse-toi maintenant.
Delrick (se retirant): Jamais!
Moi: Tu es tellement stupide, mon frère! Julie, excuse-le et allons dans ma chambre. Ne pars pas maintenant.
                                  ~ Trois semaines après ~

Depuis la nuit en question, Adriana est triste d'avoir perdu son innocence avec un inconnu. Elle souffre de nausées depuis quelques jours, dort constamment et est aux prises avec des maux de ventre incessants.Sa mère s'inquiète de son état car elle remarque qu'Adriana dort beaucoup plus que d'habitude et mange plus, ce qui va à l'encontre de son souci de ligne.
Adriana est allongée dans sa chambre, le regard perdu, quand sa mère entre.
Sofia : Bonjour ma chérie.
Adriana : Maman, c'est toi.
Sofia : Oui ma chérie, je m'inquiète pour toi. Tu ne veux pas aller voir le médecin ?
Adriana : Non maman, ne t'inquiète pas, je suis juste fatiguée.
Sofia : Tu es sûre ?
Adriana : Oui maman, d'ailleurs, papa rentre quand ?
Sofia : Je ne sais pas, tu connais ton père.
Adriana : D'accord.
Sofia : Bon ma puce, j’y vais, j’ai un rendez-vous très important ce matin avec des clients.
Adriana : Ok maman, je t’aime, passe une bonne journée.
Sofia : Merci ma puce, dit-elle en lui donnant un bisou sur le front.
Lorsqu’elle sort de la chambre, Adriana fut prise d’une violente nausée et court rendre tout ce qu’elle avait mangé le matin.
Pendant ce temps, Julie, qui revenait de la salle de gymnastique, tombe sur Delrick qui discutait avec une fille. Il l’embrasse même à pleine bouche devant la salle de gym.
Ce qui fait mal à la jeune fille qui ne put s’empêcher de verser des larmes. Delrick ayant senti qu’on les regarde se retourne et la regarde, puis il approfondit plus le baiser avec l'autre. Julie s’en va en courant vers sa voiture, où elle s’effondre en pleurant comme un bébé car ça fait mal d’aimer quelqu’un qui se fiche de nous.

*

*

Pendant la soirée, Julie décide de se rendre dans un bar pour essayer de ne plus penser à Delrick. Le destin semble toutefois s'acharner sur elle puisque ce dernier se trouve également dans ce bar en compagnie d'une femme et tous deux rient aux éclats. Lorsqu'elle les aperçoit, Julie reste à l'écart et commence à boire jusqu'à se sentir un peu ivre. Lorsqu'une de ses chansons préférées passe, elle décide de monter sur la piste et de danser de manière exubérante. Pendant qu'elle dansait, Delrick la regardait, en particulier son derrière rebondi. Un homme surgit de nulle part et se colle à elle par derrière. Julie ne dit rien et continue de danser contre lui, frottant son postérieur contre l'homme qui tient firmement ses hanches. Furieux de la scène, Delrick se lève et s'approche de la piste pour la faire descendre de force.
Julie (se débattant) : Lâche-moi, connard, ne me touche pas.
L’homme : Hey, mais laisse-la, non.
Delrick : Je préfère ne pas te répondre, même. Et toi, suis-moi dehors. (à Julie qui essaye de se dégager de lui) 
Il va chuchoter un truc à l’autre femme puis sort avec Julie dans le parking.
Julie : Mais lâche-moi, imbécile, salopard.
Delrick : Tu ne sais pas ce que tu racontes, petite.
Julie : Oh si, laisse-moi et va voir ta pute.
Delrick : Tu vas monter tranquillement dans la voiture puis rentrer à la maison.
Julie (se dégageant de lui) : Je ne veux pas, je suis venue de mon propre gré donc laisse-moi
Delrick (en criant sur elle) : NON, MAIS ÇA NE VA PAS CHEZ TOI ?? TU VEUX QU’ON ABUSE DE TOI DANS CE BAR REMPLI DE PERVERS ?
Julie : Qu'est-ce que cela peut te faire à toi, hein. Tu ne m’as jamais regardée et tu passes ton temps à mal me parler chaque fois que tu en as l’occasion.
Delrick : Je .....
Julie : C'est bon ! Bonne soirée. 
Elle se retourne pour partir, mais il la retourne brusquement dos contre la voiture avant de capturer ses lèvres pour un baiser sauvage, doux et sucré. Elle passe automatiquement sa main dans ses cheveux et les tire tout en répondant ardemment et passionnément à son baiser. Les deux continuent de s'embrasser passionnément, se dévorant les lèvres comme des fous. Il descend ensuite ses mains pour lui caresser les fesses et les presser.
Delrick (tout en l'embrassant) : Tu me rends tellement fou! J'aimerais tellement ne pas ressentir cette chose mais c'est impossible...!