Découvrons les œuvres de l'écrivain Abdoulh DONASSIHI COULIBALY

Le dimanche 28 juillet 2024 s’est tenue la douzième édition de la tontine littéraire, la cinquième de 2024. Le but de la rencontre était de découvrir et disséquer les œuvres de l’écrivain Ivoirien Abdoulh DONASSIHI COULIBALY, auteur de deux œuvres inédites intitulées « Idéales imperfections » et « les aventures de Bakus ».

A propos de l’auteur

Économiste de formation, l’auteur Ivoirien a fait ses études supérieures et ses débuts professionnels hors de son pays, notamment en Turquie et en France. Ce qui lui a donné une grande expérience de la vie. Malgré son vécu à l’étranger, l’écrivain passionné de littérature a gardé un œil sur son pays la Côte d’Ivoire dont il promeut la culture, tout en dénonçant les maux et fléaux qui le minent pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie.

Abdoulh COULIBALY est cofondateur de la maison d’édition Trait D’Union et du club de lecture Un Mois Un Livre, club qui depuis plus de trois ans met en exergue divers auteurs Ivoiriens et Africains en organisant des rencontres mensuelles autour d’un livre.

Parlons de ses œuvres

Pour le penseur que je suis, « Idéales Imperfections » a été mon coup de cœur. A travers ce recueil de dix nouvelles, l’auteur nous présente sous le couvert de l’amour, la belle vie imparfaite qui nous est donnée de vivre et de chérir avec ses moments imprévisibles. Beaux comme on les imagine toujours ces moments, bons ou mauvais ils se présentent, et nous avons le choix d’en tirer profit ou d’en tirer les leçons. Idéales imperfections vous fait passer par la panoplie d’émotions engendrées par l’amour telles que l’émerveillement, la déception, la surprise, les moments de joies, les électrochocs etc. Ci-dessous les trois nouvelles qui m’ont marqué et captivé :

-          Pacte de sang :

Ici l’auteur nous raconte d’un couple qui motivé par l’amour qui les unissait, avait fait un pacte de sang. Ils s’étaient promis de se marier coute que vaille, peu importe les obstacles qui se dresseraient contre eux. Malheureusement, l’homme ne tint pas sa promesse, laissant sa partenaire éplorée lorsque celle-ci découvrit qu’il se marierait à une autre, à cause des pressions familiales. L’amour n’est-il pas censé triompher de tout ?

-          Mon homme idéal :

Il s’agit d’une féministe qui avait fini par rencontrer l’homme de sa vie, avec qui elle menait une vie heureuse et paisible. Malheureusement, celle-ci s’est laissée embobiner par un membre de sa famille, venue passer quelques jours chez eux. Cette cousine envieuse et vicieuse a proféré des accusations de viol contre son mari, accusations qu’elle a crues sur parole, sans vraiment prêter attention à la version des faits de son époux. Après avoir accompagné sa cousine porter plainte et demandé le divorce, grande fut sa surprise lorsqu’elle découvrit que sa cousine via une lettre avouait avoir accusé son mari de viol pour détruire son foyer. Sa cousine avouait envier son bonheur et pensait qu’elle ne méritait pas une aussi belle vie. Pour avoir déjà croisé des féministes trop zélées qui avalent toutes sortes d’accusation sur parole sans jamais investiguer chez l’accusé pour recueillir sa version des faits, j’ai beaucoup aimé cette nouvelle. Puisse-t-elle servir de leçons à d’autres !

-          Le fils de mon mari : Cette nouvelle peut être résumée par la citation « une mère n’est pas seulement celle qui donne la vie, c’est aussi celle qui donne l’amour ». L’auteur ici nous relate l’histoire d’une femme qui, trompée par son mari ayant ramené un enfant adultérin dans leur foyer, a fait preuve contre toute attente d’une vertu incroyable : Le pardon. Si tout présageait qu’elle quitterait son mari, celle-ci est non seulement restée mais a éduqué cet enfant comme le sien, en lui donnant tout l’amour d’une mère. Même si les débuts étaient loin d’être faciles, l’enfant a su s’intégrer et rendre l’amour reçu en devenant un grand homme ! Cette histoire m’a tellement ému que je suis partagé entre dire aux femmes de copier l’exemple, et aux hommes d’éviter de ramener des enfants adultérins.

Quant à l’ouvrage « les Aventures de BAKUS », il dévoile le parcours touchant d’un apprenti gbaka, navigant avec courage les dédales de l’existence. Les gbakas sont les cars de transport à moindre coût pour le bas peuple, et les apprentis sont ce qu’on appelle les chargeurs au Cameroun. Le terme apprenti signifie tout simplement apprenant et assistant du chauffeur principal.

Avec une abondance d’amour à offrir, BAKUS devient le héros de sa propre histoire, enseignant ainsi aux lecteurs que même au cœur des défis, l’amour devient une force puissante et transformative.

Nous avons hâte de lire ses prochains ouvrages, et nous lui souhaitons bon vent et beaucoup de succès dans son odyssée littéraire. Pour obtenir ses ouvrages au Cameroun ou obtenir d’amples informations sur la tontine littéraire, suivez-nous sur Twitter (@tontinelitt) ou écrivez-nous via les numéros +237699552342/+237699380337.